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de Cuzco., dît le, Roi .avoirliait halte avec ;fa; famille & les Princes iês
parens. J « leur; fit % i2te difcdurs ^qup^ les encourager-; : après guôl ® rjfà
le.chemin de Cuzco, féfolu.de; périr pour la.défenfe de cette Ville aVec
êé ’qu'il y aoroit de > gens de . .bonne, vplpntéz; Son exemple, fit impreft
fion ! plus de 8oQQ!combattans fe râflèmblerent autour de lui. Il les
mena dans une grande plaine, près de Cuzco , & fur .le chemin'que les
Ennemis tenoient. Là iL eut. nouvelles que les Nations Quechut , Co-
tapampa, ati 'fè e o ^ %
fon Pere , & qu’ils; tnàr.choiènt à grandes: journées p6ur- j&u|Qmdre. Ces
Nations étoient voiftnès.des Rebelles, avoient toujours :étë en guerre
avec eux, avant que . les uns & Ie§ autres fe fufTent. fournis àdfEmpire
des Tncas. Lajonêfiamsiétant faite heureufement lè-Pnncêd'ÆcÆ
■ racoçba attendit l'Ennemi de pied fermeV& dès qufil parut il^e bûïan-’
ça pas de l’attaquer. La bataille dura huit heures aVec'tm égal arhar.
riement & beaucoup de : perte de part & d’autre; mais enfin* le pàrii de
, VtmcQcha prévalût. J les Ennemis furent ;défaits & nus enidéronté Le
Prince traita avec beaucoup d’humanité les prilbnniers-, les fit tous~îné*t>
tre en liberté , prit undbin ; extrême des bleffés. H-détacha’-la plus
grande partie de'fon Armée pour difliper le refte dés Rebelles-, <&: fù|P
vit àvec: un Corps de éoeo hommes pour: ofirir le; gardon & un ôübil
de tout le pafle 'à 'ceux qui vbudroientrentrerdans leur dêvdip. :'TLen*-
tra dans les Provinces rebelles, & fon arrivée y répandit d’abord la terreur
; maSt biemôt:fe clé^nce (touceur "uraflurerent JeSt-elpritS,'
& l’on s’eftima fort heureux d’en être quitte pour quelques marques de
repentir. Lé Prince laififa quelques Troupe dans le.-Pays, & retourna
à Cuzco , où i l ; fut reçu comme Vainqueur & comme Pacificateuri • De
Cuzco M fe rendit à Muyna, où étoit fon Pere | avec qui il -eut une
converfàrion particulière; -dont les fuites furent quê le Prince Fïmochoe
retournât brufquement à Cuzco, fe ceignît le front du Diadème Royal, moyen-
nant quoi il fut reconnu pour Souverain. Il fit bâtir un Palais magnifique; à
fon Peré près du lieu où il s’étoit retiré#. & ce fut dans ce Palais qüe>ce Roi
dépouillé paflà le refte.de fcs jours.-. , •
' Tahuar Huacac avoit époufé la Goya Mama-Ckic-Ta. On né lait Combien'
detems il avoit régné, ni combien il vécut après fa dépolfelïion, les la-
iims noyant point obfervé ces fortes d’époques.
VIRAY
N C A S D U P E R O U .
V IR A CO CH A-Y NC A.
233:
V I I I . ¥ n c
L’^caPîmfo&'Ou^mtûêfe-^^'a^^tdépoffedérlbAPereÿ-Corntne. nous
'venons de le voir ^pomruençâqlqn ^regne> paElas.éop®ruâi0i^!d’wnjnrignh:
fiqué Temple dans tmqfieuçnofhteéri Cacbmz] i.6ilieue§> audSHdjde^wsÉflq .Ce
:T«ïçle\-fte^d^é^‘S6^^M^^iiiÇl^pdud8^asarqaerjregnaptr,"â qui il
étôit lapparu a Chïîu;! iorfiptf il "gardait sic« troupeau- fàeré. < Il Voulut que ce«
Temple- .reprefentât/au -naturèlde.lieu ioùrilsayoit en ce fameux rêye, & of-j
frit, toute i’hiftoire daijrêvgmiême.xqll eut- beau ¥mfé5|phrvoeg|géÉliesuIn-
dièns à venir.adorerdans ce Temple fon prétendu Qncle''^mK0aM*|cePeupIe
^urique, lé Tehiple s&'le culte étoient pour lui
lukréndîtdes .mêmes honneurs qui;ne> font dus cju’à la Divinité. 1 Du-refte il
n’Qüblia pas. ceux. qui üavoient. bien.fervi. dans cè téms. de.crife, & en parti-:
supËikebmbli* defljiensrî^d’iionÉÿts des! ^mbM^y ;quibo§tfieht ^enùsqfiï
diligemment àfon fecOurs contre les Rebelles. Tfjvoulut^ que^leurg ÇufacgSr
portaflentMtlî^ato;, mais fans frahge'; ;lesch.é$éP&rule$j- & avec des pen-
dans-d’oreilles! dans le goût de ceux des. Tnoas , à ^qtidque^difïereijpe 'près.
. Ce Monarque .employa u'n (allez long efpâc#(Jdjp/{t:gms tà* fairp. fleurir les.
L.oix !$T lê,> boniordrë ;parmï\fes-.Sujets. >ILpa$qourutf,toU£.fes; &t
voyait tquê*.tOûtîétait> comme; ilifouhaitbit dj crut pouYoirbpenfèt.à fen tour,
àiétendre^fe&ibQrnssi^iioni.Empire.':,; jl envoya: ordre/d^jfc^iMfe'dans: les:
Payadèô%&!}w,i& Cuntïfvyu une^Aimée>de.>j3^(aQ'.bonÉ^'#dQiÊ,M;d00q
na. le commandement à.;Ion ;ftere lxahuac-,Mayta\Tncd, dont le nom exprime,
fedegerètéàila couriepj!!(P(3^flc-fignifianü&.ï^ccia!«f. t.CJd 'Prince ifubjugua les:
Provincesîdé Caranca )^iUllaca, de^Uph& de.Chichu .pai>làcfurentaermis
nées toutes Jes conqjiêtès vers l’Orient, bornées.par la grande CorÆkre des
idnîis, qui effi tbujouisteonvertéjdàfneige^ tandis'qrn; au rMidi^élles-d’étoiant
par les'vaftesi’dëlèrts. qui feparém:. le• Pérou; dû fihîfy:, ,;&{àl’.Qcaâd^n$rpâr
les! côteâde ]a Mer du Sud:. maisj-du côtfetde ^%CBincha/îi.yu:.qui -efijt-au Nord
de Cuzco;h Pays étant plus l'ouvert, r-T»c®'Ééfolqt-:jde.pbul3èr,fes conquêtes de
Gè‘ûôté-là, & y-'mena en! perfonne une^Artnée auflTi forte queda précédente.
Il laifia le gouverne!neM|é Cûkco -àiftâ^frere' Pahuac'-Mayt'a, & ‘da terreur!
d'é fan notn-& dé'-fejp\ü'lln'fîéê'lè ’âëvan'çâht pcout-plia devant’ lui. Il acquit
fans tirer tme^fiééhe "les ’ ProvinÉfëitÛë'Huaytara .de ''Pocta-Gm Huamanac,
d’Jjm ÊÊ^^&arcu, de Ptiuu'81 ftÀCok 'Satisfâit^ deiçès-néùfiàux aqûêts,
|jffîTome II. Partie ,1. Gg S