s a V O Y A G E A U P E R O ü . 7
par le i 37_deg. ,3. min. de iatimde, eft plus orientale que celle i-Jfüem '
de , Juan , .Fernandez de 7 deg; ïo-.mim & par la mienne jenedaAouvai
que de 6 deg. 56 min..plus à l’orient: la différence d’une?ûbférvration à
l'autre feft.,donç;de 14 min. . ; . : ■ ? i,;
■ Au Nord-Ouëft de Tlle de Ste. Marie, à environ uile lene & demie", *
efk un dcüeil for* haut & efcarpé, environné de brifans ;. & ;à une lieue
& demie de cet écueil plus. avant dans la. Mer, eft une baffe, où quoique
nous ne. iviffions pas de hrifant nous ne lâiflàmes pas de nous en~ tenir, é*-.'
loignés : j ’apperçus qu’il, y en avoit , dans mon fécond voyage en 1744,
& je vayois même les, rochers à fleur d’eau. Les Pilotes du Paya difént
qu’entre cette ;baffe&. l’écueil«, le paffage eft bon en gouvernant par le
milieu du Canal* où. ils affurent qu’il y a jnfqu’à 50, & Ùo'braffes d’eau. '
•DanSvce, même fécond voyage dont je viens de parler, je me •tttw^loid
fur la Frégate Fran§oife MDélivrance r par les 36. deg. 54 min. de •latitu-'
de, & 2 deg. 24 min. à l’occident de l’Ile d&.Sïe~Marm Demi- heure
après a^oir pris hauteur, nojis, nous trouvâmes inopinémeaï fur-Un&-lï^
fiete d’eau jaune, & nous&ntîmes Un mouvement qui:nous fit treflaillir
& quitter la table où nous mangions, pour monter fur le Gaillard, pleins
de trouble & de confufion, d’autant qu’il n’étoit plus tems de changer la’
manoeuvre, la Frégate fe trouvant au: cèntre'id’un.Relîif. terrible", puisqu’il
avoit bien deux lieues d’étendue du Nord an-;Süd , .& environ'600;
pu 8oo toifes de i’Eft à l’Quëft. L’eau,étoit fi jaune, qulaprèsavoif pas.-*
fé cedangereux endroit, & nous en être éloignés àuneaffez grande diftance?
nous le diftinguions encore. Il netiousfut pas poflSble de fonder eetr. endroit,
parce que la,fonde n’étoit pas.préparée; Dans laiCrainté oùvnous élisons quer
ce ne fût une balle,, comme il y avoit grande'.apparence, &'qu’il.n’y
eût trop peu d’eau en .quelque endroit, nous rie fongeâmes: point à mettre
en. travers, pour apprêter la.fondée Dans certains endroits nous.remar*;
quâmes que l’eau étoit plus jaune comme ayant- moms*.de £ond,-& dans d’au-*
très que l’eau verdâtre du Golfeentroit dans.celle delà ’baffe.', -Au'cUhe
Carte n’a encore marqué ce Reflifj & ce qu’il y* a d’étratfge,Ovules fre-
quens voyages qui fe font par-là, c’eft qu’aucun Piloté*.dertçés- hiers ne 13
remarqué. Ce que je viens d’en dire fuffira pour engager; les Navigateurs
à être fur leurs, .gardes àul’avenir en paflànt près de-là.. . . . ~ ‘ ,
Les vents alifés quidouflent depuis les lks. de,Juan-Femaniez,m-de§ky
ne fontpastchfférens de ceux qui régpent dans le Golfe, comme je J-ai dit;
ailleurs: mais les courans ne lont pas les mêmes, & dans ceojdpa'çe, ils
portent au Nord-Ouëft. On s’en appergoit encore mieux à mefure quion
apde*
15'-/'/ "'d L ’E U E e t c elle *d ie W O a iu E 'E ^ E '.
Vennandez dederrd^uandl&jaodatA. nesifaïuI^E d S lieues dedistanee*.
tJslè/deyJ^tdlarte, comme, éllè^petr-ott dans Hz représentation'