34: ORSERTATtORS ASTROROMICLUES
ù b fè r v a tm s corrigées de la dijlançe M éridienne du centré du S o le il au
Zénithjftffies
Le: zo^ûin r f if* - • ‘ 23 «41’ 17 >
. &ttjbn 3 R R M H g
22
54
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40 i f
B B
Dans ces obfervations-’Ia plus grande erreur ne paffe par les 6^; & fu|-
vànt la corrèétionla diftance Méridienne du Tropique dû Cancer au Zénith
de Quito eft de 23° 41'; 32*.
C O N C X U S I O N.
Les diftances Méridiennes des Tropiques au Zénith dg Quito étant déterminées,
la fomme de ces diflances nous donnera la diftance çptre .1,05
Tropiques ;& la moitié de cette fomme nous donnera la plus grande obliquité.
de l’Ecliptique : par conféquent,
Diftance Méridienne du Tropique du Capricorne au Zénith
-* <- de Quito - 23°'I5»®9 4*
h-mêfpe du TropiqueduCancer ■ - • • - r q~ «Easl
foraine, 3 diftânçe^en^re, lesLTl^Kfues . 4 6 5 6 4 1 1
deratefeiiimfc# Ja..j!ÎBs - ,3üg3 gji-jtoi
C’eft-à-dire, qu’en négligeant la petite fraélion, la plus grande obliquité
de l’Ecliptique-à .la fin de Mars 1737 a fété- d^ ^ g - ^ ' j^ r^ quantité
qdôn'a- anfti trouvée à l’Obfervatpire de Paris en i^gîS i ;çpmmu on : lé
voit dans les Elémens d’Aftronomie de Mr. Cajfini, pag. 113. %.
C II A P I T R E IV.
fi R lêfiè'xfàts'für la diminution de la plus-grande Obliquité de Mcliptiqué.
NOus avons déjà remarqué dans le premier Chapitre, que divers Aur-
.teurs ont cru qoe ’KObliquité dé l’Ecliptique diminuoit tous les ans,
foÙdésTür~ce^ùe‘^ qu’où en.a‘faites donnëntu:oiÿbnrsune
mmrifirp qnntiftté: Spittoîdoüsdvbns ajfoüté qtie ce fentiménttfâvok pas
été^pÿ^dëflèttir ftd^^'îiàtife'^Fyperfé^cft-’dèl iùftrumeris des* Anciens
Nous allons examiner les diverfes obfervations des plus célébrés
. Aftrp-
| E T ' P E f S I T U E S . L i t . L Q i. IV. 3$
: Aftrpn^r»^**nf- anciens .que modernes, a en 'commérant pat Pitkà##Jc
* plus ancien qui nous îoittéonnu-, tScnçus coiiinléneerâns -par donner une
lifte de leijCs noms, du terris où ils ont,/vécu & des quantités*-réfultan-
tes 4e îepfs obfervations.
BÿMas,. % | faq ,ahs avant jêfus-‘Cbri3 i trouva la plus
■ grande obliquité de l’Ecl|ptitquede 23152' 41'
Ératojlhénes 23pt S1 20
ÎJiparquc < 5 1 if°
*fâtifo&éé$ — - -■ 140 J- C ‘51 10
Pappus -396'" “3° 00
jdWategnhé\- ■ -88©’’ , ; " ■ -35"60
Arzachel 'MX?*- ♦ Eft t* *- ki * ♦ *’ qfcébà
Puphacifis 1300 ' * , * î j g ::32’ ° °
Jlegiomontaflus 1460 , t > , f ,36 ®o
ÏValther , 15°© \ s ' , , _ , ; « * , 3° ° °
^CipWkip'L * ", * ' \ T $25 * », ” * t 1 „ 28 isp
Rothmmn&Byrgï§79 ' •/’IJO'fo
Danticius 157° » 29 55
Æycho Brahé :%5$7 . ’ 3* 3°
JÇepler _ I 1,627 »• 3© 3<>
Oajjendi 163$ r , 31 9®
1ticeioll 1646 ' f ^ f r \ 3°
C ÿ h t " ' ' &>$& ' , ' , , ' ^ " ‘2(f "02
Rïïber 1 - KS?* >*'J *'* * * ^ 54
M. de Louf&ilb. ■ ■ 28 24
Par les dernieres obfervations de 1737 & 1738 _ 28. 20
%. Si l’on admet pour exa<fte;s; les- qhfetvatxpas .des Anciens,* on ne peut
douter que la plus grande obliquité* de l’Ecliptiq^i^ai}:, diminué depuis le
tems de Notre, Seigneur y mais fijon examine leurs{pbTavations avec attention
,l on verra qu’où V a pas tort de les fqupçoùite^’être peu exaétes,
& d’avoir été faites avec des Inftrumens fort dëfeauepx. En,effet- ft PtoT
lomée nous'fait la'plus grande' Obliquité:de |Ecli|tiquÇde^a° 5^4 off,
Pappus t moins ancien fçujement de ?5p« déte^fiuUe a 230 approchant
ainft(beauçoup" de nos bbfervations modernes^qm pnt ,été.fair
tes 1300 ans,après: t au-contraire dans'.deux.cens ans qui Te font, écoulés
depuis l’obfervation de Copernic jufqp’aux nôtres, i\ neXqtrouvepreique
pas de différèijét’dans la déterminatiqu de la plus .grande Obliquité dé
’Ecliptique : celle d e ' Brahé eft même 3' plus 'grande que celle de
Copernic, quoique l’obfervation aat^tj^faite longtems après.
Si la 1% des obférv.ât)onssdes Anciens nous montre le peu d’exa&itu*
de de leurs Inftrumens,j on en eft bien plus perfuadé quand on en confi-
dére la conftruaion & l’ufage. Un ftile élevé verticalement fur une fu-
£ 2 perfexe