TABLE des experiences du Pendule fimple au
Cap François. ,
ExpérienT.
àws de
leur du-'
rée, _•
Acceleration &
retard, du Pendillé
en 24. heures de
tems moyen.
Grandeur
des ofcil-
lations.
au ,.. à la
coSf/ fin.1
Longueur du Pen-
Julè^îqtPSu plût
bas de la boule..
bpngueu^dufen-
uüle^qîinEfsP lès
fécondés de teoes
moyen1-, refultan- L
ces. h v lign. lign. pouces lignes pouces lignes *
1
. i ?Q^ ,
w n 1231 Accel. ÊS ï i - 2 3#' 3^ 7. 247“ :
Si I .0 7 IL. f 1403 9 - 548 3« 7 - 3-2?^
' 3 I ï '9 l 8 f 7 - 34 \
4 1 12 10 T 1:3 7^ Retard. 37 I; O'by- ■ 7-
5 1 02 12 | 152 0 ?* 42
0 g | | 5 S2-- ÉjÉjÉs 9447 • .. g 9. 22©, :.,p 31 ,
7 ~ 0 48 BBBBmI 1260 Accel. 35 m 90s* 7» 3P :
8 - Q 49 . 9 1 i 70i , 37 i- 275, 1 7- m
- Le milieu entre tontes ces expériences, dont nous exclurons la 4”“ .
comme étant trop exeefiive, 7 donne la longueur du Pendule fimple, qui
bat les fécondes de teins moyen aa Gùarko de 3À pouces 7. 32, lignés;
Quand je fis ces expériences, je ifavois point de Thermomètre, mais
pour les réduire au degré du chaud ou du froid bbferyé dans -d’aüWés
expériences, on peut fuppofer, fans courir risque de le tromper, qu’elles
furent ,faites au degré £02â=f^oa foè^;du Thermoînétre de M, de Beau-
mur , vu que dansles Pays voifins ou régné une égale température, on
a remarqué que la liqueur fe maintient à cette hauteur. ' Deforte que la
différence de température, quand on fit ces expériences à Qpito, d’avec,
celle qui regnoit quand on fit celles-ci, elt de 10 degrés du Thermomètre,
auxquels correfpondent fuivant le livre IV. par la demi-
toife de ligne, lesquelles ajoutées à la détermination d’en-haut, relie
la longueur du Pendule fimple, qui bat les fécondes du tems moyen,
réduite au degré du Thermomètre 1012-I, de 36 pouces 7.45 lignes.
Avant que de partir de Paris, M. Godin obfèrva la longueur du Pendule,
fe fervant, pour l’examiner, de la même toile dont nous nous femmes
mes ferVis à'^aïb^^&iMa^fehva de 3ë poUYé&^fl^ïgnes, prenant
un milieu éntré'Whfes fes obfervatfoaS, %ù-le Thermomètre *fè feute-
riôit'à lob^^equi'feithnediffêr'êlici’dè^^d em i degrés^ l’egard de
la hautèur'où il fe feutint dans'les;ex'périen|p:dê1^^,.ce.quî équivaut,
felQf la Table V. du IV; liWe, a de ligne de compreffion en cha-'
, 2, ~
que toile: dc^b'-~cprre^dndent a l^ ê iffu îè "de'Tarif; & aiiifi là'
vîongueu&.farV réduite1, au degré 1012.il du ^Thermomètre de 36 pouces
g. 53 Jignes. .
M. de Maupertuis.en feu voyage de Laponie trouva que le Pendule
fimple, qui bat les fecondes du tems moyen à 66° 48’ 20" de latitude
étoif plus long^qu’à Piîmde ^dedigne; pour JaqqelleTaifen ilfera de 36
" pouces 9.13. lignes, réduit en même tems au degré 1 q | i | , du Thermomètre.
*ÉB refaite de tout cela;que les Pendules font certainement dé différente
longueur en differentes latitudes, & à diverfés hauteurs, fur la fuper-
fide'deila- Terre,'comme "on flrvîTdâns feuchapitrevprecedent. , Or
cette longueurnétanticomme lapefanteur.desjcorps.fiiivant les régies de
la?St|itiqueg en fùppofènt qu’ils fônfc Jeùrs vibrâtfehs'ènc tems égaux, il
feit qQetlà pefanteur des cbrps'eft différente fuivânt lès. différentes latitudes
& les diverfes hauteurs;- fur^ilfuperficie du G lo b e .C ’e11- ce. que
aisdémo'ntré. dans le chapitreprécedeut, tou -j’ai fait voir par l’expérience
que les pefenteurs font en-1 raifandnverfe des quarrés des diftances
au centre,; ce qui s’accordeexaélement avgcl’hypothèfe’de M.Newton ; &
on ne le trouvera pas moins 'dans l’a^ndhtation depefànteur en différentes
latitudes, ce que M. Newton dit auffirernTuppofant l’homogénéité de
la Terre,-que la pefanteuriè faifoinfui vaut des quarrés des Sinus de latitude
, & quoiqu’il n’en dife rien quand il fuppofe l’hétérogénéité \ M.
Clairaut y a fupplié dah§ fon ©aytageâdatii^i:ÊJïbs.'-:<fe- Ufgi'tk la Terre
tirée des principes de l’Hydroftaîique| pag. 247., Il ne faut; pour pouvoir s’en
affurer, que voir fi Je quarré du Sinus de latitude de Paris 4 g0 50'
efl: au quarré du Sinus de là latitude, duj Guarico 19^45'^o'fcomme
l’excès du Pendule k Paris fini. celui de l’Equateur 1. 3 ^ eft à l’excès
du -Pendule au Guafico fur celui de l’Equateur à ^8gi &-l’on*trouvera
que cette proportion èft exa&e ày|» de ligne prés, qui eft la plus grande
exa&i'tude où fonpuiffe atteindre dans 'les expériences. -, ? .
De même fi nous noos fervons des Pendules de M. de Maupertuis%
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