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 mais  su r ddà ,plIas  courerLt .au JSud,, ou, Sud-0 ijô,{lf,avec. affez de-force;  
 ,&  beaucoup  plus  en, • Hiverqtfen  Été.  Cette  différence  efb  frréelle-,  
 que  dans  mon  fécond  voyage au GW# à la fin d’Oftobre &  au commencement  
 de  Novembre ,de  1744,  ayant mis' tous les foins, poffibles à b'ien ré-  
 /gler  la diftance des milles dans la  ligne de Lok à 47*  pied?, de Paris,  chaque  
 jour, la  latii^d? ^ h f^ é e i fe sOrouya  excéder  celle de  la  route  de  10  
 julqu’ùcymjn.  Don  Jorge Jwarc fit la même obfervationdans  l’un & l’au-  
 txe  voyagé.  Le Capitaine &  les autres Officiers d’un Vaiffeauii^tf^w’-f à  
 bord duquel je revins ^ Je remarquèrent également.  Deforte qu’il ,n’y   a nul-r  
 doute  fur; la  réalité  de  leurs  cours,  qu’ellqs  maintiennent  avec  égalité  
 jufqu!aux,j|J-our|^d|g.;^eclatiq|de.  ' 
 À   3.4,  deg.  ^ ïnun.^d^aü^df 5 ; &   à 4 deg.  10 mim à   l’occident du  
 Callao,  on.rencontre  comme, une, lifierejd’eau  y^dâtrejqui  court-N.  
 lui laquellè on  navigue un  peu^lus Be'30 lieues ; &  qui  félon jipute apparence  
 s’étend à. une grande diftance dans cette Mer,  puifqu’on la rencpn.- j  
 ■ Ère,fous  toutes  les  latitudes  jufqu’à  la  cùt&faGuatemaloei  lapis elle  ne  
 fuit pas. toujours le même Méridien,  &  s’éloigne  vers  le  N.  ;0 ,.  de-même  
 que  de  lu  latitude de l’Ile  ae Juan Fernandez,  comme !’ont remarqué  
 les Bâtimens qui -vont en droiture, à  Cbiloê -&  à, Pàjdivia^, t ,, 
 A   une  grande  diftance 4e  la  .côte,  cnvbifcidans  cette  traverfée. des  
 Pardéles,  qui.ipht desQileaux bien finguliers,  en ;ce qu’ils  s’éloàgnè'nttant  
 dp la terre,  Cet.Oi^u  ^:*de?ia.grpflreur d’u^Pigèonj  il a  le.corps  long  
 &. le  cou fort .court, .la queue proportionnée,  les allés langues &  minces. 
 .Quant à la -couleur  il  y en a de  deux efpécep,Jes  uns  font gris,  d|oii leur  
 eft venu lë^r n o mL e s  autres poks,  qui font  appellés FmMefàFoulaih  
 lieues -,  dans  tout Je* refte  il  n’y a auciine différence .entre laine Std’autre  
 elpéce.  On  y  veut encore .un autre petit Oifeau qu’on  appelle  Aimas  de  
 Ifiaëjlre.  ,ÇeJui-çi eft peint de blanc.&-denok:&aIa queue longues-mais  
 il n’eft pas  auffi  commun que  las Pardelas.  ,  C’eft  dansdes gros tèms  quül  
 paraît d’ordinaire, &  c’eft de-là qu’il tire Ion nom.  Près des Iles* de Juan  
 Fernandez,  à  i.oài2 lieues de diftance,  on vô-it quelquefois des Baleines,  
 Sf.  à  quelque^-lieues  au-delà des  Loups  marins*  qui pourtant  s’écartent  
 rarement jQ  loin de la .terre. 
 !.. Pm^onne  à^fette JMer le nom, de Pacifique,  &: elle  l’eft en effet  dans  
 lesefpaces entreles’Propiqiies :  .mais ce nom ne lui convient pas par-tout;  
 car  depuis 4es, ,#q^u :.;2É  dlg»>de latitude «de  eft&jettfe 4 des  tempêtes 
 —  auffi 
 * Farda en EfpagnolGgQjÊegrife-; & Par délia çfi.Uil; diminutif.  Not,  du Tiad. 
 {mffi  fortes  &  auffi  fréquentes que les Mers d’Eur&pè,  & à mefure qu’on  
 âvahcéâu-ddèideiéetce hauteur^  elles-font  plus ordinaires  &  plus, violen-  
 ‘tes-.J-IémioJi'done que les premiersiMfpu^iols qui naviguèrent  dans  cette  
 Mer-& lift donnèrent Je. nom  dé 'Pacifique,  n’eürent d’autre  raifon. de  l’ap-  
 pelle’r âtrffii, - que le beau tems dont ils kvpieit eu le bonheur de jouir Bans  
 cette -Mer*  ce  qui  leur>iit : imaginer  qu’elle  n’étoit  jamais  fujette à des  
 tempêtes en  aucun  de fes  parages.  ; 
 '-r  4jHiver  commence Idahspces ; .Mers  &   fur  ces  côtes,  au  même-tems  
 qtflt L im a   &  aux V iiéds j ’e’eft-a^dke: au mois  de  Juin ;•’&  dure jûfiju’en.  
 ■ NàtimbrMi ’mpùs  &  plüs' grandeirigüeim ne paffe pas les mois d’Août &. de  
 Septembre.,'  Pendant  ce'rems  on m’y   eft  pas  tout-à-fait en.fur été  contre  
 .tesjtempêtes;. car?’cfièsilurprennerit:  fâifqu’on  y  penfele moins.  Au-delà  
 deSi 3$ dàug 6 ‘ &.'40  deg.  de, latitude l’Hiyer efhplus hâtif,  &  Commence  
 ,àvecle' mois  à’Avril,  finiffant auffi .plus tard, 
 Auffi tôfeqùe l’Hiver commeriGé., les vents de Nord commencent auffi â  
 l&ùflk* à "te (hauteur de-sq-deg.  Ce>' neTont pas 'des  ventsoffifés- comme  
 ceux du Sud, &  .ifs neitégaîent pas ; conftahmieht.  Au milieu ; de l’I liver ils  
 foufflent ’par; rafalesl d’tàiêiiforce ' terrible^  ils1  éléveun de  grofiès  lames ou  
 Vâgûes^i  feir & couvfe de  nuage'de  tous  côïes4 ’&   .les  vapeurs  dont  le  
 «Ciel eff dh^rgdfl-converti^ht emmenues.pluyesÿqni  dttf’ent-auffi  long-  
 tems .qu^ tevene. mïîandis- queiceluiiciteft ,au Nord  dans  toute  fa force*  
 fans Jâomoindre  app'arencei qu’il.veuille 1 changer,  il  làute  tout-à-eoup  à  
 lïQlfiS^fdufflaâtiaoàjliurstaved ja^ miêm&for-Ge. • . Ge Changement: fubit  eft  
 aimondéjpatôune petke;blart;équi paraît dans J’hôrizon de ce' côté-là:  dès  
 qu’pff3a^|)éifëipcette'’èlatt'é,  on;peut [compter.due  la’fecohHe.-rafale  va  
 ’fuivfe- dans moins detfeps Ou  huitJ miriutes.'  Ainfî,.toutes  les  fois  qu’on  
 effuye ‘la  fureurBe ce vent de£ N qtB, -ihfeut;faire, une  attention  particu-  
 liefè  à cer.pàilagë:: qiie .îë'Vfehtifaic. du  Nordxà.' BQuëft,  & . fe  tenk  .prêt  
 pour  1^  manoeuvre. .au-ïnêiüdre ligne qu’bn apperçoitj  car  onidènt  affez  
 idô|nbdehiil  fefoit .daHgereux.qu’ufoppeir'-coup. furprît  un  .Vaiffeau  ayant  
 fes .voiles Orientées ,-:  {^• .étqnt 4 >làcapë,-i comme ûL] arrive, allez  fouvent.,  
 felouque Koceaftpn,  &  Ieucôte-où il a-Tamuiré*.  l’exigent.  -  
 ;  'Afeffiois^’i^riijde laikême  année 1-^43-aÉeit3Êou«aiijtià :ki hautenr- de  
 4ô ;üeg.: f  ïeïîiiyai -un- furieux.vent Be: Nord qui  dura- depuis'lé .2.9: de Mars  
 jui|ulaiu<4 (PÆAff  Ce sVenç.fauta  dàix fois à P©Sêltÿ  &   tournant enfui-  
 te.parieSud,! en  peuB’heuresûl.fevint  au NordraLa  jprexniëreifois qu’il  
 fàuta à l’Oueftq. ûe-fetpàve<ïïtâi3;t.Be vxteffe qûe  nous  n’en  fûmes  avertis  
 que  par  feau dont Je Vaiffeau  fut inondé de l’avant  à  l’arriere,  effet  du  
 m fFome  II,  '  C  tour