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memes a t a * qui leur donneur leur nourriture, ledr ïdinniHat aufli leurâ * .
mes. La pare de a0jou 30 «eues de pap ne les inüminade aucunement
car comme ds murent en un t a à peu prts les mêmes chofes que dans
lautre, J . l™ #«ftm<ii^tdtab!terid.ou-là. Leurs années fe L u ren t
avec une agilité licpn.nanK-, & il eftaifficTen concevoir la raifon Dans
les combats ils espofoet leur vie fournit dès Barbar* ; & quoiqu'ils perdent
iudqoc toujours le Chanel de'bataille, ils ont « m jw leoes campe-
mens & leurs magazins prêts. ! ' r • : 3 •. s *
Tout cela bienconGdéréonneferapas fùrpris que cette guerre ait duré
fi longtemps, maigre Içs foins du V i ç e r p i& f00 atteqtipn ÿ eüÿôyer des
Troupes & tout ce gui étoit «éceffafte pourrédpire les Rebelles. Ceux-ci
Te retiraient dans des montagnes où' l'on ne pouvoit approcher] àcaùfede
f épaHTeur des bois. Quelquefois 8ç fe poftpjent derrière <Jes marais, danà
4es coulées & des précipices o.ù iis pouvoîént feqls pénétrer. Railleurs ils
ayoient terajours la reffource des frayes de certains bùffipiîs dqnt tour Je ter's»
Tain eft femé, & dont les épines font auffi dures que .l’&der, n’y ayant point
-de foülier fi épais qu’dles ne percent. Par-là ils' échapdient toujours aux
Efpagnds, & pouvoient retomber fur eux toutes les fois qu’ils les eroyoieiït
peu fiir leurs gardés. ft|i - \
Le Vicercî, vpyant le tour qtiepimioit cettegùérié;: jugea dü^ï valok
imeiK fetenir fur la défenfive & couyîirles;Proyiqces voi&ies des fieux o<>
oçés par les Rebelles, tant pour que çeux-ci n’ypiftrentplusfaîre descour,
fes, qu’afin d’empêcher ceux qui étaient encore fidéios de paffer dans les
troues des révoltés. Tour cet effet fl jugea qu’il'^oit forint àn cordon
autour des lieux qu’ils occupoient, & lafià l’exécufion decépléi aui prini
dpaux Officiers des Troupes. Efpagnoles. Les Corrégidors dé XauxaSc dé
forma, conformément aux vues du Vieeroi, s’affemblerent avee les Officiers-
Majors , & les perfonnes les plus habiles dans .la carte de ce pays , i& k
cpunoHTance des lieux. Le réfidtat de ee Confdl fut, : qu’il faî^Tâehd
de recouvrer les Villages deQuimiri & de ehanchamayo,dont les Mécontens
s’étoient faifjs, & d’où iïs mitment tout à contribution à pliffieurs lieues à
la ronde; qu’il folok laiflêr à Quimiri un bon détadiément des Troupes eh-
voyees de Lima, ■ & s’aflurer d’un ppfteaüffi important pour iefùceès du
aeffein, étant fitué dans une gorge où Te ré u n ifc ;ks trois chemins par
où l’on va aux-montagnes occupées par les Mécpn'£én$.
Quimiri eft un Village des QjmerJtmsüméwNorti de là Bivîere dé Thpo
ou de Tanna, & tout près de cette ïtftâère'& %Téfiètâ}dè'‘Wkd»ia^dpk
à'Qcfabaniba, où les Efpagnets avoienç. autrefois bâti un Tort pour férvïr dé
borne
Y I C A S DU PEROU.
bôme à leurs conquêtes éfc de M s aux Marions Barbares,, qui habitaient:
fes pays- d'au-delr. Dans ce Fort on bâtit dans la fuite le Couvent- de St.
François, dont les Religieux étaient chargerde k sonverfion de ces Peuples
& êé la diîe&ion de ceux qui avaient déjàembraffé la- Religion Chrétienne ',.
& îqui vicient dans des-Bourgades-en fociété.. Les£fori$gidors de Xauxa &
ée-Tirma partant avee leurs Troupes Sir celles^ de Lima pour chafféçi
les Indiens du yîflpge? en-tpeflaon^ mais feus Chef: inâruit ^ ^ e projet,
ô® du-tnows. le.'fbupçonnant, retira fcs gens, ne le croyant pas en état de
pouvoir maintenir eé; pofte., cfefortyqU’Qn le'.t-rpuyaj afeapdonné. Les ordres-
furent auffitôt donnés pour la-réparation du Fért; &pear qtfon y pùr falfc.
fer les Troupes en-gamifon., ah tira u®retrafichenienfi-tpst^t^ur^ &
tait dans le Fort même un^ Officier nérwnié Dm Fabrkio de Bartoli, Capitaine
d’une des - Compagnies fevees\daqjs L^aij.;a v^ le Sous-Lieutenant D,
jpledro $Mfix$air Lk çz heaumes «é^fs Ü- asteç;^ j ^ e 8 r^i |ey
munitions néceffaires- pour feuiéfoâdre sSkz ;fcng-temsv L’Aruill^ie du Fort
confiftoit -, en quatre .petites pièces de. canon envoyées 'de Lima, & amenéeà
ja^aès-ià' avec des peines infimes. Af>rèsqvécui eut pourvu a tout cekJe|
deux CoT^égidors- jarrirent aveç, le relie dés. Troupes pour fe. rendre d»ez
eux, afin de pourvoir à la ddfenfe d’autres lieux, & en particidier duCorr^i-
naat-de Tama^çpe; te» j&beljtas m®^iem,s’étgntayancésji^u’^ Villa^
de' Guancaboemba.
Dès que ceux-ci furent que .la plus grande partie des Troupes s’étoient retirées,
& qu’ôn- avait laifié gamifon dans le Fort, rétabli pour conferver; lé
pofoe de Quimiri, 'ûs partirent de Giumabamha réfolps d’aJlçr.'affip^er.^
Après-plufiewis, tentative | ^ s ’en;féWfiater.j, .y^japt-^lsép^i
venir à bout, ils -ehangerent le fiége en blocuseé: q i^ f^ e p t qn,i’eqipas
rant des |affages j-,tàùl^: les poats dé Çhmcbar
mayo, qd jëtwtttedsal feiplus près par où les. gens du: Fort âytii^t la çqisk
tnunication avec les Provincési voifines. Sur quoi ij d l hon Æobfqryer que
pour pafièr de la, BroviKcede^Taja*^ à Qmrmi-, il faut, jaéqpi^itement trâ#>
v erfer la Ri^tieBe de Tape, qu’on ne peut pafièr ^ ’en ûp endroit homiué le
Balzeadere de fdmnchamayor\à^yûofn,%; lieues de Quimiri :là .cette jOviCTe...
trop profonde, xnop large & tropiapjde par-tout ailfeitts,fait un eoude, §
Pon peut la paffer dans des ifiate de jono, c'èll .pourquoi Je Jieu eft appelle
Balzeadere. D. Fabtïoio.s’apperçut bientôt des fuites,du blocus.;: car,les, pro-
vifions s’étant gâtées par la malignité de l-ak chaud & humide, i| fe trouva
réduit à uiie~grande extrémité; "parce que les Indiens embusquée
■‘Balzeadere y s^toient emparés -de deux .fifitavofe fâ’bù Jui enypxoiit de Tmnd:
Les