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 L  I V R E   C  I  N  Q_ U  I  E  M  E. 
 Expériénèès'Mtês  kviêè  le BarôniéCrefîmple,  desquelles  pii çlë-  
 '  . duit  la  Loi de la dilatation  déTÂir jj & la métîiodè 'de trouver  
 la  Ifluteûr ‘des Montagnes.  * 
 G  H  A  P  1  t   R  E  JP;  R  |   M  I . i ,  R» 
 lïspêrtencQfiâtes  dans le jours Je notre  Voyage. 
 DE  toutes  les  obfèrvations; & eag>ériençes  Phyfiqùes  qifé îious a"  
 vidhV réfblu  de faire,  celles- du Baromètre fimplé'n’on't pas !éiié  
 dès  ïnoinsimportantes.  Ce Barométré, eft aûfli appehé Taille  
 V o f ^ ë j t ,   palpé' que'ce fût ce Philofophe qui le peidfe&ôîinaeni.d4!53  |Ur  
 lès lumïêres qui  lui en avoient été communiquées .par fon  Maître  le  fa-  
 vaexsxGalilée.  ■' 
 Cet Infiniment d l  compofé d’un tube de Vérre  derdeu$ à trois lignes  
 dè^iaiiï&ffemtàîeur & d'une  à deux d’inténeuf;, füf 36 à^poùcés ,du  
 pied de ^ m , de long , bien fermé - 
 & ôuVertffe.Tautrelll a fërvi à donner lesprëmieres idées delà principale  
 propriété de Tair,  qui  eft S’êtte  pef^nt.  Car fi Ton  remplit  le tube~de  
 mercure,  que Ton  bouche  ayéç ,le.doigt l’extrëmité opyerte, & qu’on la  
 plonge dan?  un vafe plein de mercure ,  le tube ne fe vuidera point  
 ’-reméht,  lorsqu on reçireja le doigt; mais1!© mercure  y reliera à,ü8 -pouce  
 ou environ de hauteur au-deiîus du  niveau duvale.  : 
 .  Ce que les Phyficiens ont attribué avec beaucoup de taifon à la gravité  
 ;ou pefànteur de l’air,  qui pefanTfur le mercure du-vafe,  contrebalance le  
 mercure qui eft élevé dass lé. tübe.  ne m’arrêterai pas à prouver cette  
 opinion ;  car  la  gB^y/të* défait ayantj^té déjà démontrée plus  folide-  
 ment * par d’autres.expériencès, il heipâroîppas poflible d’en douter, & de  
 s’écarter d’un fehtimënt que tous les Philofuph^^modèrnes regardent aujourd’hui  
 comme Une vérité décidée. 
 La hauteur du mercure dans JeBarqmétredoit donc être proportionnelle  
 à la gravité ou prefllon operéfèiùr-iéraercure dans 4e vafe, parunê .cèfdh* 
 ne 
 de i’Acad. desSc. an. i<587-Leç, dePhyfiq. Expér. par l’Abbé Nolet. T. III. p. 188.  
 Tranfaft. Phil. de la Soc. Roy. de Londres N. 305. 
 E T   F H Y S  XQ UE f f   L it.  V .   C h .  I.  p y 
 hé dWrdantde diamètre eft-égaHucélui du Ÿ*fe,  & qui s’élèye..jufqu’ait  
 plus haut: de l’atmofpKere: or cette preflion étant égale à la force avec laquelle  
 l’air .qui environne la vafe; fait effort, en vertu de Ton élafticité i pour  
 fë dilater, parcequé félon la troiâémbMdu'mouveiiientfgéèion Si-h réaction  
 doivent- être. égalps,  la! liauteurdu.mercure: dans le Baromètre doit  
 suffi  être--proportionnelle, a  la  force  avec  laquelle  l’air qui environne la  
 talTé, en'vertu dqffôi''elafficitéi. fait effort potirfg dilate# 1   
 *8 II  lîü&dàlà que lés hauteufsvffu-metêufe dans le Baromètre feront plus  
 gfandêsdansildfe ivàllées -&4es: aütres liéux:bas,  q§e ïuf- les Môntagùes &,  
 eminences, -parce- que dans- les  premiers  la^colonne d’air quipéfe hir le  
 mercure dans  la  tafle,' eft  plus haute’que dans leTeéond  cas;  & que Ces-  
 hlüteûrs  du- mefcum .àoivènè'' cén&rvér hiv certain l'apport àvèéM haut 
 e s   des -ffiëux où fe font ]èS?fâ£péÉèhcës ; par confëquettt celles-éi peu*  
 veht heuS'faire conabîtrê déHes-là f 
 éù fe FéhtrK's 'êMljëffenÈ^ ; : - 
 Il  s’enfuit auffi que les mêmes hauteurs du mercurë doivent être altérées*  
 par rëp^séu îëmÉânad?2ïàfficitë de l’air  br^ caiès-cj augiUentantoUdimb -  
 éuànt  par1 le  plus- à»  îe..<moins  dé? chateuf ;qùrrégtië- dans l’atmolphere ^  
 eëmme: il ! éft démontre par Siverïes■ e'Xpéüènce's,  il Tuff -que dans ummê»  
 më-’Iîeu. la  hàufeur.. du-*ïer cure, dm ! Biifométre  doit  varier à proportion  
 que varie lé’degré de chaleur ou Se froid-f 
 " •* divers autres*- accident pèuvént ëgâlémëht altérerdaehauteurdu niéifcu-  
 ré dans le Baromètre dans-Uh même KëÛ1;' JteHes font -lesmatieres hëtér?%él  
 nés répandues dansTatmdfphere,  qui changentTa-pefanteurfuivanti queb  
 lés’y'fdm'èii pfus oir moins ^ndetpiahfiGéj'lès dffférksfJverits qurr<%né^  
 les différentes qualités de mercure, ièlpn qifi'l eft plus,où moins purgé, &;  
 quantité âéXïtres ca'ufes'qür'îfe'twuyént' dëtaiii&s dâns plufîeurs Àùteûfs.- 
 "SSS^iit’rgÈSrSïte pSà»  
 3^|^l&'?PiaBtlonrei  
 à’ëli ™ ' ^ ? |Ü ’aÈn que le Lëfîfeur-puSîe:  
 Jde nof:ëxp'l^enoesl~  f 
 1  'Xhrent^éhtrèprhès7âaiîfei làiYttè d’êxamirrerdeaExTquesi-- 
 tïops  qui  partàgeiïèht^êlprs ’ùrf ^'nd'hômbŸé Së PhilBfëpHesSc qu’il é-- 
 lé* iiStrè-'-IÎ S^agisî-- 
 cK{jlvfP^r ’  ^ l^p1®|l^®^fëiihàfritén(^it'f dàlîs la  ZoU.e' côrride*, ' aU ni- - 
 H   ' * HâLàiféâ  du îtfofJ^'Cbnîfeé luesaL  
 .ÿdient plnfieurs'Phyficiëns.. •  ' 
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