frangoifis & que Ja nteifeuré partie en eft débitée fur tes côtes de VA*
mérique Jÿpagneis'i particulièrement klaNaroane', amCaïàquesy-SterMar*
thé, | CdrtMgene -9 Tîerrm Firme, Nicafagm, 0 é HorÀéérdsl - Les Balahdres
Espagnoles viennent charger deices marchandifts--dans%s petites Bayes
voifines du Cap Ftmçois, & font ce Commerce frauduldux quand elles
vqnt.de régître dans lgs Forts de permilhon. |
Le climat duÇapFrançoiseft. extrêmement chaud & mal-fain,non feu»
Jeih'ent parcequ’il eft fi près de la Ligne, mais auffi â-caufe que tout le
Pays eft montagneuxdeforte que le plus petit excès càule à ceux qui iont
nouvellement arrivés cfes: maladies fi dangereufes que dans trois bu quatre
jours ils meurent. Les: équipages des Vaifleaux continuellement fati-
gués déchargement &dir déchargement, aiguades, & autres femblables-travaux
, fqaffrent infiniment de ces maladies & périflehtiëf quantité'. ' Les
fiéyrçs malignes & .;diffenteries reffeifiblent à- celles de'Fôrfgbélo, • c’eft
pourquoi nous ne nous amuferons pas à en fiure tni plus long détail;
■ Les. ufages &. les moeurs de. ces h^bitans different autant de ceux des
François-- d„ Europe ,, que le caraétere des Créoles EJpagnols1 de'-cette partie
dftf AVî'îMe.differe'âe eeluides Èfpogàds sPEuropë. If y en a qui^nlex-
tremement riches, & .qui ont .acquis yout Ce Bien1 par la‘cmltmédés terres
quils occupent, & tous viveqLfbrqgais:'&j6ÿèüx, n’étant qûd -péii
BU point, du •tQut^jet'S à des nkladies^: ce qui fdt iquë'cette Colonie ^accroît
tous les jours & devienjtplus. flqriffanté, fans compter que- la Nation
effkbQrievffe.&,économe » &inet tous Tes efforts à fruétifier davantage;
maiûme fifaine, & fi profitable^, §uëiiûus'devrk)insTimiit®>, -de par eèttéi
émulation, dans le travail.jnous'procurer l’abondance & les autres avantages
dont les J ’ru^ehjoujfiènt. .
; M ? ort" du, Cap .François# quoique ''découvert 'aux vents d’Eft & de
Norfi, eft fort Afi,-étant en partie entouré d ’un cordon de rochers eù la
PrcmierT fuKie. La feule incommodité, éçftde pouvoir a W
ia aŸ£c ^ Barques & les Ghalonpes .quand l£S brifes vëB;tene
âve^ïorcc; car commence fq.nt.des vents d’Eft-Nord- Eft , -feîles balayent
tout ; jp. porf. '> j
, _ §ur la fin à'Août l’Efcadre qu’on atténdoitdè Eéçgane arriva au Cap
François, commandée par Mr. Dejlurbier de TEtanduaire Çhef-d’Efcadre des
Armées Navales de France.
Cette i JiU'
Le JuJle Commandant, de Canons.
U Alcide.. . jàgifh j, :a . . . , ' *, ^*'’^0;
v m
IJ.Ardent F. v » MQ&iïNSÀ w -léî*.. ..Camjnæ
L eçtGurûêm p ■ ■ . 0* ffi » • 5PLa
iM’utine . U:* ,.!
.Toute Ja'^plotte Marchande, s’étant réunie pour profiter ; de ft’Efcortê
d.e, cetterEfcadre, on ipi| .felâ4yhifg> de Septembre ap nqipbre de-.53.
Voies .«aat-'Eregates: iqqfe BiSg^^is^dt ^JapdipSj, y compris les
delguâreJ -Au.? coucher du S«d«S la p@mt,CdSi^o^lpiKÆ^qiÇf'au;Sp^
5idèg.*‘jO;’à 3$ lieuesdêd^an<ié*i,L%y'3P% fit rout©V^;leSï^j^M«rfi '&
n'e- pôUVaht:-les fiéGOuvik-de top§ le jour .quiiqpîqg^fit Jprce.dq.voîlê, .qn
fut obligé durant la-nuit deoméîllegè ïfe gljtâhgj Mais Jpg§;
du matin on découvrit la grande Oa^çpie,-qui elt uneIfe fiq/able. dp-la^on-
gueur-dfeqj-j lieuescdusNprd au .Sud. , Iln’y^^qîtjqc^^uélqj^sijjopces- jSf
épines.'^Aaaidfek pointé Méridionale,dêiçe.ttgjjl^a^oit au:^d-Éfl ‘|ugrV
SM#-®! de diftaBc©.t';Fâr.flesi obfervations qui furent faites alprs la Lati-
"tiide de-cèlt^G fut à 2-x 'fieg. 3,5 min. & là LofgitpdejTugputéepar ,là
route fiât 'trouvée -la même xjdël celle dü Qd$çF#\aMÇmx, à’mpins^cy|||lès
aourans1- qui-'pottoient a« Iÿordin^uflentocÇalionîléiqafls.u'e'
t '‘Le«iang^' o# étéieât»fcuvèûttiiesjVîaiQèauxMai;chaijids-de- Ig^n^ijtçr^
uns contre le,s aut^^iÿ’ fes«.aJyliîè'nt engagés àioourk-lesivuns i
autres ^.qs k dfijl’Efcadre.^^pour ijer à:0‘jücem cnientd > Mais ils
ne>mü|.eht pas' jouir-, longtems iiç '^ v a v â jit^ e , parce apperç-ut 4e./
p ™e Balajïflre- CcfihireTur lej^t-défe. ElpÊlé |^ a.qp obligea le,C®m-
^ma^^pâ^dqnmer.omrévàüx Vailfêkifî^ Marchands! ^ paffeweaus
.Veut de fE il^ e îÿ^ ut^ aiigL c fur lirife lïgnÜ-, leml'onjoign^l d’ebmaxi-,
g^er àm-ne ^MneeiS|ôçhable. Le£ Courais ÇQn'®nugEent%Tee- plftâ dA:
fraisé» pîS^ÈIfu le 10 ^ 1 & îûrfâc lésants;■ ^®ëbenr^êpuis ^Eft-
Sud^Éft juÿ^^TNord. .Vv. '
M è s ^ ê la ^ o t t e® p ^ j ë ^ ^ ^ K o Latitqfidf.qui fut i^j
^^-'»bn^dfnrn eniratràg s tappergeViok -que ; lesnopurans
iàent.t LaÆalandre -jCQisfeiie p ^ i l& i | i^ l^ e n t2tçkuS}|e^^alpS |ï|^,ue
d^kiFfettep la rfuiudk;.s’^li appre.fihçi-it-
& vsfcss kwiiefiiâujjour! BR jfcpe^dqit,-^ , i£, ^ m a j ^ ^ l ^ f r u t
fbrt près de larJ'lotte.’, ^Le.l^?,aL fut fait àNdeux^V^fi0ë^uç d ^ l E^fiüi
flpjKfnnapr.rts' rhaffp.-à èftiR^rimaurrjmai^gn-mmgil.ayoitvl’a^Ma^ed^y^nty
& qu’il, alloifi avec une légèreté étôhnante 3 il.mit toutes fqSj. voiles à fuir, §
«cUfparut bientôt après, fans? qju’onAp^p le joindre/ Lés vÇAts iceS ^nuerent
ib IkeéîpctanfedejapaE^^i deg*;de-Latitude 3, deg.:, min, àTOrient
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