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 Kgiomes de oettt Princeife, &  beaucoup d’eflfim mmrels  des  iW s& d e s   
 Mavumtm ; g f  Jav^pottflbdme Ju'il faloit <pe fcyamill^u Sojiil s’adSrût. 
 L L O Q U E - Y  UP-ANQUL 
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 T   ftgfâlfâpfuccéda à  MP ere àüffiptôt.ÿ’ii  fut  I É É E 
 “  R B i  Prince l’étoit en. effet ;  &   K B 3  i l  un.'St dï'  
 h t a g u . M u » ,   fort  expreffif,  &   Ogmfe  3   voûta«, faire  
 entendre .par-k  «qiçe.Prmce  étoit  digne  ftp   comptât, f e   vert»  &  
 fcs  belles  qualités,  setant. montre  durant  tout  loir,régné  capaMe..des nlu*  
 grandes, çhofes.  .  tj-A  .1/.  >  ,  --  i  '  '=  /  * 
 Dabord  il  entreprit  de continuer  la  conquête  
 decefleurs,  &   pour  cet  effet  il  envoya  une Armée, def. 6 ,à, fooo hommes  
 fous  le  commandement .de  deux  de  fes  Oncles,  pour  forcer xeux/qui. ne  
 voudraient pas;ferrendre à la douceur , x&auxpromeflès;  V  
 -  Appuyé dexette froüpe.il  entra dans f e ÿ r p ^ c g ^ ;^ - ,  &  envqya'des  
 Députés aàxifc^imns pour leur offrir  la  paix 8c les' a^rû'e^avan|aig^ dOTt  
 fo  Sujets jouïfîbient,  s’ils, vôuloient  fè fbumettre de bonne graçe.i;  Les  Ca-  
 vùms, plus làges que la plupart des IniBons,  voulurent  lavoir ;fi  ce que ïa* re-  
 nomm^mPEoit de la profpérité des Sujets des Tncas  étoit  vrai, & en  ayant  
 d^eMivainatiYfismbabmtàent pas  à accépter  le parti quton~.leur.<ofeit.4  
 cLh^üè-Tupanqid,- après  avoir donne  les; ordres néeelîàires pour  fe gouverne-j  
 ment  dexe; Peuple,  &   pour  la  culture  des  terres^ mena foin tAsmpe  plus  
 avant.  WSBs^M&  iSi B &   '  ri  d  .  •'  .  • . ,   r   ' 
 Il  amva  fur  les  frontières  d’une  Nation  appelée  AyavîriJ  qui  refufa  
 f   &   voulut défendre, là  liberté y mais Ja f f a y d j f e ' 
 ‘pas  favorabler &   après.dés  efforts  inutiles' elle  fut  bbligëe.’idêï fe •.rendïe  
 a.  difcrétion.  Lloque-Yupanqui  ufà  généFeufement  de  fàîviftoi&Y  les'rç.  
 çut avec la même-bonté  que  s’ils- n’avoient  pas fa ille  réfiflancé^  &  après  
 ÿ  avoir  établi  le  nieme  ordre  que  dans  le' rèffé dè fes Etats,--il marcha  en  
 avant.  Chemin failànt il rencontra un  terrain'propre à bâtir  une .Eortêrellè,  
 bon  feulement pour'téiiir en.bride  les  Peüples’ nouvellement  conquis,  ma 4  
 suffi pour  les couvrir contré les invafions de leurs voifins.  Cette Fortereflè  
 &  fë lieu même furent dès lors  appellés Puçàra.  
 hXnea retourna à Cuzco,  &  après avoir  donné  quelque  repos  à  fes fob 
 dats,