4
oppofîtion dans les eaux que les vents de Sud agitent] du côté ©ppofé\
’les iunes'-i& lèS âètres fe choquant reviennent à rOnëfty ^m m ^ à 1’unit
•que chemin pat où elles- peuvent courir. Il y a des. brifes momentanée?
Ëqüi courent fnbitement par le Sud en Eté; mais ce.o’elb jarnaisque.près
-de la côté; & d’ailleurs 'oirelfesLs’arretéht tout d’u$'($up; pu ejtes.tôur»-
-nent d’un autre, côté. C’elt pourquoi les Vaifleaux qui vont de Payt4$
Callao en Hiver,vont en louvoya|$^j|^ngd^^;(^^J^;^^>éiaQçecr^p
vancer à- lar faveur. du eh a a ^ tô ^ t des çouranspuisqu’ils ne peuvent lô
faire, par les veflts,..^ iv • \ A,-f, ,
En tout tems, ce trajet -efl.defàgréable :-<5é‘dteneJopgueunà^^
.quoiqu'il n?y.'ait qug, i^oJteues de laritude de l’un dé ées, deux Ports âl-mitre«
;ü faut qu’un, Vaifitlu :aif „bien du baçhejir sTil les fait en 40 qü 50 jours»
& fi. àu bout de ce-: temsi'fi^n’eft jas obligé de rentrer dans te Port de
’Payta d’pù^il étoit, parti, H n’.eft/même pas rare d’en.vbir.qui partent
ttrQisiou quatte>Jois & „reviennent auflî fouvent; cela arrive-fiirtour quand
le VaifTeau efl: un peu fous le "vent, car alors.il a de l’ouvrage pour, un an
;avant de -pouvoirarriver au JCallao. On rapporte à ce propos- qu’un Capi-
raine de Vaiflèau .Marchand nouyellepient -marié à Payta ayant pris fa
«femme fur &xjuBord pour la tranfporter aur Callao, il en-eut,un enfant durant
le Voyage qui favçdt déj adiré« quand JeNavjre entra dan? ce Port.'.'On
*pîéténdqu1aprés'ayotedonvoyé éO’à lojours^enMer^jlej.v^jes lui mafr-
•equant, H;abordpit: qüftîqup.pàrt pour s’avitailler j„ deux ou trois mois sj-é*
' coûtaient/-avant. "que fes'provifions fufient faites, après gpfef iltfe remeÇ-
: toit en Mer &batâjlfôit„euço;e,deux ou tjois mois ou. ipêtne davantage, puis
. s’arrêtoit de*nouyeau pouf faire des vivres : ilgm p l^ ^ n ji quatre ou cinq
ans, faqs avoir: lait autre cliofe que de ruiner le Propriétaire du Il
-faut tout dire^|eiYailTeau étqit pal fabriqué, fpnfaîiidè,qnejtejon.-
:fëquence celaiefbdans la-Havigation*.; ■ - 4
- -Sdon leaobfervatiQns.feitespar fîjoÿyt-Juan en xygy-, £ayta, elLlt-
--tué pa£te;5 d ^ ' 5,rrda.:de latitude Méridionale. La \^ille e^ifpetitp
'q é ’ellêrfa -qu’une feülq me^vec.*?2 mailbns-bâties, de cannes & .coq-
' vertes^dè paille.,; à rexeeptioji.dêîC^te d^l\ÇfficiaJ Réal. ^ai gft
" Outre Ja EaroiQë,,i;ü y .anped^bap®lteTd§-^ÿK|j^Æ^df,/^3^^#»d^%f'
f*i& par un .Religieux de ‘çet Ordre.- £ Cette/Ville. â du, coté du Sud une
• MontagneappqUqe l&Ælefade^aytà,, jfenf-je nop.rjégoiid-à f^figqre^..,;
;jT,ont4o;ter|oir e^;de-i^|jlej'& f^rtnridc. n y-.p^ut jamais
tifQftflus qn’ajÿ^^aU^s^ ilÿ y ajj^intide^viere ni®Ç®4s. ^ ^ ’bau p.%-
ifuêo^ntterepep^jÉow 0 } . âioir |f8.^j^ns font obligés, de s’en p_our-
! i .....*' " * .....*' 'Vo2L
yoir k. Colon , Villageàquatre lieues de Payta, près duquel paiïela Riviez
re delà Chira^ la même,qui pafie par Amatapê» Les Indiens dé ce Village"
de Coldn lorit obligés’d’amener à Payta tous les jours une ou.deux Balzes
chargées d’èau,‘ laquelle "efi; repartie parmi les .habitans félon la quantité qui
leur èft affignée, &t;e ‘thème Village fournit encore la Ville de toutes fori
tes de Dentées. Le climat "de PaÿtÈ'nft extraordinairement chaud. Les
habitans /fùhhombre de 35 a 4o familles tzntEfpqgnoîs que Mètifs &
Mtr es, fiibfiftent dê ce qn’Üs gagnent âvèc /es pâffagers "qui s’epb'axquent
ou débarquent pour palier à"Panama où ’L im a ce Bourg fub‘filteleutement
à ca.ufe de ^.’opportunité de fon'Po'rt, dans lequel. on/met a' terre les èar-
gaifons des Vaifleaux qur défcéndènt^'âe Pànaifia,, ainfî*qae 'les::Denrées
•qu’on'tranfporte dû CÀfao''pour les Pays dé PtSra &
Dans lè-'Goifé^d'e^ayi«, & dans 'celujj^e^êt-Mr&qüi ,éft un peu pîui
atrSud, on pêeKê tous'-les^ ans-ture 'grande''’quàintîte‘' "dé vToï&l dont on
«fournit étant fee toutes les Provinces de hiSieffa, & une partie de celles dé
'Quito & de Lima. Plufieurs petits Bâthnens dtf’C^Èpfdîit employés a ééttê-
■pêch^â'esk-*>qtfe^4è temsflqui%ôm&ence-au4'&c)fs en'efi; fini*
*ib>^oùrnent-tous ùh’^1 eux chargés* de pbiffon/. Les MîhWs de'ÇoWÏ^dk
-Séehura petits • haméâùxlvbiTfn^d^i j k $ i s’occupent beaucoup’à
la-pêché, -non feulement' dù-'?|fe'' mÉs -encorè. àèlliffêfénfes au-
itres -efpétés de Poilîhris qui-y- abondent,- & qui font- toui de très^bon goût
•&-for t-délicats.-- , . . . .
. £ ’ * . ; /.
c H A F I T U E II.
'De'ëê qm'ifypjfrriiint à 'Q m to^ q iti nous, ^Qbîifffijs Hijferer faç'wlufîon 'des
- UÈfâfmtiùnf.® Guayàquil. Le~
, J{iQ£TM djt Pérou nous. dpp^Ê^oitrfîd)''fe%oftà^ ‘Kfàis/. ' Nouveau-ffîk
Qyàge^à Lima. -1 -
A pTitôt quènous fûmes ârrivél"àj^mîVo, 'nous nous hatâmés derejoim
dre Mrs.^l^s'Jmikdémicieîis^ Prmçoÿt^ Mr. Go/pin ayoit, achevéJes
Obfervattensè^tôhomiques par le Nord.de la Méridienne-: & quoique
Mrs. Bouguer^St de, bL ÇoMamine eulTdnt' 'aulÇ.Æ^i les leurs, ils avoient
ignçore delfein dë les rc ^ ^ ^ tfê lM ^ rfs’Xcâd'éSiicîl'nSj'.ih.fatigables quand:
il sagifloit. de la-pérfeciid#db ;Jcégrand ouvragé, & pleins d’un zélé dont
ilsivoient donné^ mille Rétives ^d^üis lè éommençement jnfqu’à la fin de