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X-es ’EJpagnoh fe voyant dépourvus de tout, «Si n’étant pas en affez grand
nombre pour necteïérle Balzeadere, réfolurent d’accepter la.Capitulation,
que les Indiens leur avoient fouvent offerte. Mais ceux-ci, enflés de leurs a-
vantages & fiers dé voir les Efpagnols réduits à la plus grande néceffité qu’on
pmffe imaginer, prétendirent.ne leur accorder d’autre graqé que la vie*
moyennant quoi ils vouloient qu’ils : leur laiflàffent leurs armes * leurs munitions,
<& même les habits qu’ils avoient fur le corps ; ce qui parut fi honteux
à -BartoU, qu’il ne voulut point l’accepter, ;& réfolut de périt: plèôt que de
faire un tel affront aux Armes du Roi. Animé d’une ardeur; digne d’un
meilleur fort «Si fécondé dés Cens, il fit mettre .le feu à fes munitions, en-
douer le canon «St les fufils qu’ils avoient deréferve, «Si fe mit en marche
pour tenter fortune, & voir fi à force de courage il pourrait, gagner .le
paffage du Fleuve, ignorant que les Indiens euffent brûlé les Balzes qui
fervoient a ce paffage. Dès que les Rebelles apperçurent les Efpagnçls, ils
fondirent fur eux; mais quoique ceux-ci fuffent fort diminués par la.faim «Si
la mauvaife qualité de l’air ,. Don Fabricio f ilm fi belle manoeuvre ,; queis-ils^
avoient trouvé les Balzes en bon état ils n’eft pas douteux qu’ils n’euffent
paffé le Fleuve, ou quedu-moins la plupart d’entre eux n’euffent échapé ; mais
fe voyant trompés dans leur efpérance, ils firent face aux ennemis qui des har-
celoient, «Si combattant vaillamment ils moururent tous les armes a la main ,
à l’exception de deux qui fe rendirent, & a qui les Indiens, quoique barbares,
n’ôterent point la vie, fe contentant de les garder cômme-prifonhfers.
On avoit appris à Tarma «Si à Lima l’extrémité où étoit la Garnifon du
Fort par le Pere Lorenzo Mrnnoz de Mendoza , qui étant refté kQuimirime,
la troupe , avoit fait le Médiateur entre la Garnifon «St les Indiens., dans le
ypms que celle-là demandoit à capituler; & les Indiens avoient permis à çe
Religieux de paflêr à Tarma. Au récit qu’il fit de l’état des chofes Don
Benedito Troncofo offrit au Viceroi de conduire un fecours au Fort,, fi on
lui donnoit 'feulement 1 5 0 hommes, ce qui lui fut auffi-tôt accordé ; «Si le
Viceroi, qui avoit cette affaire fort à coeur , lui envoya fur le champ 150
hommes de troupes réglées avec un Convoi de munitions de guérre «Si de
bouché. En arrivant près du Balzeadere, Troncofo comprit aux cris dé joye,
aux dahfès, aux défis qu’on lui faifoit, & aux habits dont les Indiens qui garr
ctoient le paflàge étoient revêtusf une partie de ce qui étoit arrivé, «Si s ep
retourna. Les Indiens pris prifonniers dans la fuite, & quelques, autres qui,
venoient faire des propofitions, racontèrent les circonftances de la défaite de
Bartholi & de fes foldats. • . , , _
Le Viceroi. fer la relation de Troncofo ne douta point de la perte de ...
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jüfqaairmois dé Juillet tfifeytrib&’-isoÿis&te Viemff fit.pfece'&Ân Sim*
li:• & 3tDmun;>;a -a& oap a! «afinérüig^'
La politique du Ch'éfdeS J^^-rebelÈs.étoit a f f e z extraordinaire m
homme comme 'füîi ’ 'Il< ïaifoîÉpublier 'pàf-£oùt' éjciTil pouvoit w^qù©« fon intention
étoit que fes Indiens pfeüflètit jamais diapfre -fteligrjin que la Catholique
Romaine1, leur promettait é tablir efes fe lo lé ’poùr1 les’taire inftruire
I Jähstes Sciehçes,-«St qrd^nper Pr%res,«^i^dÿntxe era fe ^tiroieht dé
la •vohJ^ri^obrl’m I^èaéîiàfliquelHbui^ÿ’^'ti-^efit^pèint■ d’àtttes
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