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 presqu’impoffible de les approcher,  &  que les  chiens mêmes  ne  fauroient  
 les fuivre^anf. des  Ijèux IJpérillqux.  i   jjg  j  i   h   kj 
 On  île  voit  prefque  point  d’Oiieau  dans  cette De.  On trouve  feule-  
 mÆptjp^Çi  par-ii  /cw«afiès#.Qifea«3K fisi.pàr 
 roiffent  avoir  été fWgéi'l*® àaCcbM&s* ’fl»»  îe :peü-.d’Oi3ëadX  qp’e n y   
 rencon^?r^ ^ £  r i^  mdWiS^f.hJsn^s, ^u-^htRahells  «fçt noirs.  
 Jleft probable  qu’en Hiver il y  a  des Oileaux dans  ces Des,  lefquéls  s’èn  
 ■ ^kiigHPTaf. on  Etépour.alfer paÎTer cetsefaiifon autre part. 
 Les. Montagnes; fite i’Jl© défia  Tierra font plus qéfc noedjgerementJj^t-  
 t§s,  leur croupes dn-mté  du INbrd  font couvertes  d’arbres doutée bois  
 .fort à divers- ufages.  Celles  qui  font  ap Sud front point d’arbres1, 1 Hj c©  
 jafoft dans les vallons,  probablement parce que la viideiiêe des ’vents ÿüeÉ-  
 tinuels du Sud ne les teille pas ceoître.  En  revanche !9  y   abë&neoup dfe  
 çf.  gfopnae dont tksus avons Æt .qui ïej|embfe%1^ 0ine.- T&. fflfy Voit-aù-  
 ism des arbres  fruhâers qui ifom ordinales en  ^  fioM^ 
 tant à caufe decia ifiçaatiande  File,-qu’à cakfe des ve-nts.  In Eté-en n’y  
 -eft point incommodé des chaleurs. 
 L’Ile à  trois Torts dans fo© eircuk, dent-Fma eSr  a i 4®c<MdeÈit <&  
 tr e à i’Orient.  i l  n’y peut  .entrer qup-.de petits Eteaenssâ-  caufeüeteur 
 .peu d’dt^dueL* 
 Ctelui'Æi eft aü infflEQjdes  deux ppëc^déns»  Dtué mi-Mord, &anppiratant  
 un peu vers le Nord-Eft.  C’eft plutôt  une Baye qu’u nT ok   Elle eft  
 formée par la xfatâj&couverte mtxveîïes~déJtfcfrh&de ^c#d-®ft5>ie=M vient  
 '.  qu’en Hiyeril p ’y  apas miyém%«enk-, J&^ême4en. .Eté^ m u e  n’d l  
 pas  des medlautes} y  ayant tRjpj&^&hÉ  ifo-effet*àntoecaM®ï©t& dë-  
 \ uaie  ouideuxïdej.te-®erte, nsn trouve-rânquanfo braffes 4'ea&ï  &   aânfî. à  
 proportion qu’au ^éloigne 4 eia:;ceirer  A qubi fi feut -àjoùtef temauvaife  
 r qualité du fond qui eft de vafe, mêlé de-grâviér*  de'Coqüîlâg^yqai  rendent  
 i’ancsage peu affiné ,  les rafoles^ eontinuielés^caüf&espar 4ës vents de  
 Sud,  les  courans  très-forts-du -dedansIdê  te.  Baye,  & r*ë®fiilîà'muuV'aiÉ;  
 .dispofitseaa. de/la ®kgej d’oà Pen -roteppreehe jaM^’fabB^péiil-, à-é&nfe des  
 battures  qu’il  y  a prefque  ps^tMt :  tout-edla  eft  eaufe que ©ëfcte- lie  eft  
 linhabitée,  &  quefà  Baye n’eft fréquentée que des  W dés Enne- 
 -  misdeTEJpïigfre, *qui n’ont -pas âteucre réfugedans dette Mer jtenéceffité  
 défaire  de l’eau &  du bois, -de rafraîchir leurs équipag^sparlesbonspoifr  
 fous, qui  font-te  en - abondance,  leur  fait -braver  tes  dangers dont  ils  y  
 font menacés.  - 
 -iGes Vaifleaux  étrangers  qui  pour  fe  rétablir  des fatigues d’une fi  longue 
 :  V O Y A G E   AU  P E RO U .   Liy.  II.  C k   IV.  23 
 gue  âqfîjoenible  navigation ,qne celle qu’il  faut  faire, pour doubler le  Cap  
 Mornes,  .viennent mouiller dans la Bayef.de;  F?nuwdçz,  y entrent le  
 plus” ayant  qu’ifrpeuvept:  pour, prévenir  les  périls, dont nous  venons de  
 parler,  &   s’aîfourchenc eh mettant ùné amarre à la plage du eoté du &ud-  
 OuSft,  &   une autre dans  l’eau.  Mais ces précautions né les mettent pas  
 à Fabri ds-tout danger,comme:# paroît  par les  fragment de trois amarres  
 que Pou vOtecnéore-frur les: plages, defouekdeux fembknt Atne  déjà vieux  
 éc  récmtr;-r  b 
 -  pim- Fernandez,. ^tatatihaqte <$î efcarpée, n’a  point 
 de -lieu commode pour débarquer ;  &  n’ayant  ni  Baye.ni  Port,  lesVaiff^ 
 ux àmls -wbîffiinfis d’y abordent jâffiàis,  " 
 Lés Plages &   lés Blasqües de Cêtté  Ile font  remplies  de Loups  marins,  
 dont  oifaftingue tfbïs efréces^  les  uns petits^  &  de k   lohgueqiî d’cnvh 
 d’unh toife &'deîhiëj  
 eu  environ  frote aenjèâ  <&  demiej  <&  ks:troiftémes  longsde deux  
 Wifes-jehqui-faît' ùd:pèu plüSJd è a u t ^ .   Le- poft'de-ceiixsài  cendré  
 tifaht- fur le blahe.  La tétedè ces animaux eft petite à proporciofi du refte  
 du  cbrp'st  eile  eft' « S ^ ^ ç p a r   un mûfeàu ‘pointu  à  pou près  compte les  
 Loups ijerreftres.  Là  giiefie- eft p^ëjt&ftibnhée• à.  là ■ fête;  la  langue’ eft  
 groïfë  preïqüé rêhde ; ';Ieé mâchoires garnies  'tpiît  àtitouf d’un rang de  
 défenfes  longues,  fort«»-’  p^ÊitueS, - dbât  !«&  femboité dans les 
 alvéèlë^ '^'lerefte^^Èif eft fbpîùs dù^&4© pluSîfifrtq  ^  dehors, f* Aux  
 côtés dii -mafeau ils ont deux' mouftachëi'fopàrées oomme celles du Tigre.  
 Il  csat  l'és^yeux- fort  petits ;  les  ofrillès  û -côESrtes’ qu’a  peine  elles  ont un  
 demi  poà-èe- de  long &  à  peu;prês autant dé feVge'i  -Ii« boüçdumiuleau &   
 fês- nafeaux font fort petits.  Ceft ' le- feul  endroit  où  ils  h’àyent  point dé  
 poil,  mais feulement frne peau glanduiëufe comme  Celle  dit mufeau d’ün  
 chieht  t'et'àhlihàîfà' dëux- aiîthonslbu hlgâsfrds -éoiiitiàè tous les pdiffons,  
 ■ qm’sfëhrffeft';u ’frâ|ef;idMïS'?1%^  fùr'tfrre/fr Leur qheue eft 
 'eà'rdlagméùie i'pîüS'épâifte^ùéCèlles des  pliflb&s ,  d’uneiîdrigueiir proporïionnéë  
 au  do¥ps'.  ' ïls’ te-pbrt-enë hôrizbhtàlêiiêrit ,  de  maniéré  què  
 pliant l’eXtfémitë poftérieure,  Oit dehaiere vtxtëbre -de  l’épine  du  dos  où  
 ils ont plus  H’^tàêüdâÉkkHdüé.ttens  les autres,  ils s’ëh'fervént  comme de.  
 pâtés pénlfôl^^.iieè ldteùr hôferé^ fcffiilriitfehb dé  ptfeds  de devant pout  
 mfrchfrf^^fraftforïé<:cÿpsV;Lès'ailêr'oris^^Sîff^fê'ks bouts de làquëu^  
 ont  des efoéces.Üe doigts,  cinq dè ëha^ûe •èôtër  Ces doigts  font formés  
 de petits os  ou de cartilages fort durs,  enchafles  dans  les membranes cal-  
 leufos  quf’rdôùVtent  'te^queue  îës -afléfofrs.  Cès  doigts  s’ écartent les 
 uns