eette île dépend ; & malgré fa flérilité, & la difficulté des avitaiflernens,..
la er-ainte qye quelque autre Nation nes’y établiffe, & s’étende enfuite -
plus loin fes prétentions, oblige les, Portugais à s’y maintenir à quelque,
prix que ce fort.
Le Fort principal, qui eft celui de^bs Remeâios,. eft fîtné fur une roehftr
efcarpée où là Mer bat fortement, & au pied de laquelle eft une caverne
o% l*éau entre continuellement & ea grande quantité, fans qu'oh ait
d’exemple qu’elle en foit Jamais forrie. Le vent caufe de cems en tems-
dans cette caverne dès ronfiemens épouvantables, paree qu'étant comprimé
par l ^ u qui entre & ferme la bouche de la caverne, il fait effort
fjbùr s’échapper, ee qui nkrrive que quand le flot ffioïïtè4 é a irj^ n d il
SP jfetîre, le vent ttoùve- moins de difficulté à * fortar. Le teçuit ’ qu'il fait
réflQnblê fort à -celai qu’-â caùfc dans les Volcans. A fopbôfiteffe. eette
caverne, ni dans aucun endroit dé file bn ne voit rien qu’bhpuîfie foup--
èorihér îfflie de k. caverne, ce qjii fkü efoifo qupt§i£e ilfluê doife.
' La ftérîlité de ffflë ne provient pbîntdè k mauvais qualité d é - t e r ->
rbir , pipsqu’il produit tbut ce qu'on y fëmg de, propre aqx climats chaqds’,
mai?' dë défaut -d'humidité, V u 1 qu’ri fë paflè; quelquefois t.roirù quatre
dffilahs §féavaïït>;'& fâns qûkn y voye krmbihdre goute,d’eau;’1cè'quit
eftcaiife cfïë les pkntes y fécherrt &r pied1, 'que lès rinffeaux y tariffent,
& que "ie plus gras de fcn terroir devient anffi aridé-qüëles rochers-
r hatA nous y abondâmes il^/Ùvoît défà deux ansqù’t e iF^aVott vu de
priiyé; Heureufement k nuit du au ao il commença, a pleuvoir en a-»
bondance, ce.qui' continua toufr ïeMmâdë ifôrié:rëliche<:Jll^ttes'ik.les;
hïbitàns n’^o ié if-d ?a®tre eau à boire que eeMte* de qiielquespuitsfaitsen
xbanïerede eiteraes, dont l’eaU devint- épaiffè & fèmaehe-, dèéqu-’focom*
mén® "Jà' pteuvoir| dé-m^ne que Featftdes Ruifféaux-: mais les- habitant
difoiént;qae dans -l’intmetm de l’ïle oif ées Rùifeaux ont leurs fburee#,
l’eau ne^manquoit jamais quoiqu’en petite quantité-, &■ qu'elle étoif bésphè*
Un peu avant dans fes terres, tes PDmgafs- ont- une Bourgade ©#le
^pavérnSS^déflle fàte fe rMdèncé avec mj'-Suréj Çë (fouvëritete-fè
fond; dans* fan des Forts, dÈs>,qu’ik reçoit - avis- qu’en »découvert quelque
Vkifféau», La' GUrnifon deS- Foris eft-nombrëufë, pmfque- Ibrs; dfe-notre, ar*
rîvééV le plus grand: avoir près de mile- hommes, par-rite ' t®5$^?ié|ÏSëai
qtfbn y euvëfë. de PerhâmMc éb-qu’bd -reMv«; tous les fîx iHbià, parlfedë
gens bannis-de toute km'ôte dü- BréJïP, & db quelques' autres, en petit
nombre, - qui s’y - font- venus-établir 1 volontairement' avec.-'iéua's-familles;
tous.
«IBS «ms fort nadvtes* h idilfHu-t KMf*■ « * * p jM
itams qu’unjr enuoÿefcot*
iZ e Z e u i & t e ©Butes de tt G « ® » - &<*««> P ^ » k f » e,s ■] T
Jlmùmfi qui fuit rO B * * W* « ■
X j m & i la «bibutiendes riv r* ,,< f* b b itp am t e vm ga &
battes aefls ia^ c beaec®«^ d’ex^iEttdé & èotdse.
î f f i » S i 1» plus ord é ate de tes b a t o & k pbf
, S S ? S S tfqft la f« ,M * fai, eê C0 m , 4M. fc.mmem
g ? * i 3 i l de W a M t t fctae eft fake de la raeiae.de
» w«s® $3 R » k««P«0" *? L P^ t
ber dans de l’èàu« qu’ils ëhângent:fôuvent, pour feur o^er eejüs fo^&
S f f àh<cÉkMcr t e r n i t * ils les grugent, ©a les. font moudre
f i S H S S S k S S ondes rerfet mïhÿ*H & l’o t f - t e ^
m i m m jB * * * tes autres fltf* ilsyfonüffiêmefi:a c c o u « q u e
nuand on leur fert dû- pain âë frofoe«y ils éh prennent uhe kw f f f a f
raccompagnent d’un pëiï de eéttê: farine. Outre ee mets qui-reffémbk
B “ V eJm dé qu!bn. apporter dfe Pèmmbm- H y a
nui eft Tëglë de maatoe que quand 1 un- arrive d autre part. _
m t ë i f êm M établiffanent fait • par .lès
i - J z 2 2 feVTtte- les:petites Plantations j ^ g g g iSqu-’ils- w b i g R tMBW l » caûffe du peu que
animaux ^ j S équipages y trouvèrent toute la Vian- |9 * 8t t 5S l,U, U »
aoSS S LMBbr«jdf, d® Murènes d'une grofléur p r ^ e n f e , um
ffaffei “« i“ “ 6 poiffo* app? “ ,e ^ ’ ÿ m
M * . Ce Pffl» * ttft e<M{n« dîu» «>oohmru
» S e rn K te u B fe 'i'J e^M ^ fe ï& te buaes.lfarues:dblaiumal. ,Au.
defius il a des^âiite-'W«, & an-defcns d eft-
S u m m u m & 1» ï™ 6 ÿ 1.e f t.te « » n ta ie r f l