éie le PaÿffViagniè ™ÿrVVra,:
L^ Armée’ s’avSfiça'enfoite>dànsile ^fs^^a£Mmarmëm£axrafaarcè ,anales
iabitâÈns étefoi£éfi|£«ie& pepc'^^f&dre?- Ja,gaerreîdpra‘4âatre moi$,,<&
enfin fe voyant vaincus ils Te fournirent. Le Général Capoe-Tupanqui eon,
gedia fon Armee, ne retenant cmenviron I2oqq- hommes , , avec leicjucls il
fît la eonqüête-du pftit^ys.A’p «^ . Wèsjcela ^pnek <Vle Neveu reprirent
le chenfin •èê- Cuâeo, eù T^a-^idpfc^uW entraffenien trîomgie
für des brancards portés par des gens des Pays qui fyenoient conquis.
• A quelquetems delà V T n c a 'fôrtit'en perfonne de "Cuzco ateçfon fils & fon
frere pour une troifiéme expédition, i f oFdbnna\qu’iî:^éïu dâns,les Pr0-
«lacê^i: Rucana & de Hatum-rucam, ©i il reftemû lnî -qti^ ^u,
<Éèé*’^%bs«ç> hommes p tandis qu’une antre, Armée de pareil UQfflb.y'il :
fbit eniué&on. dans, les Vallées fous les rord.çesüd.eifQnrfrere & B f4§ft) ils- &
que la‘première rélevâtTaûtrë au ,bout deideox/inois ,' & ainfi tour à, tour i
^ vqBÉÉiÈ^Armée'fe;réi)6jSit toujours pendant.-que KaujErefagiroit-,,&?qu’on
prévînt-par-Ià • les~ttiaux. que la grande chaleur cfe ces YaHées pouvqit caufcr
à dès gens nés'Æùs’- un'climat froid. :
; ' Les deux Prinçes Onde & Neveu;lipguerenc lânfe oppolîtion .les Vallées
d’lë8 (Stcié ‘Pîsê&p& pénétrèrent jufou’à Cbirrcha ^^heuLé’oh^étè'ifr^i-
^es'iabitans^tlês JËèiiehasi^ na
voulurent |«)iht emendre prier- de foumifEon : »mais £âpae.-Tupanqm^&j0t
quë fôrir Armeë1' depërilfoit quoiqu’il dât des ^pese^fches^'feiFldéela^
iqiïë suk' nêfoumettoieat pas dans huit jours, î les traiterait. ayee. larder,*,
.Ifiere rigüèÉir j -lë^fefôit tous-pafer P foi: de l’épée, & enverrait à leur place
dans le Pals^ rethpvèllësc cdohies p u r le peupler.. Cette unenaCe, jointe à
h famine qui regnoit parmi les Chine as, les détermina à obéir. L’Armée
paflà en&itërdansles VdIé^'dè'ÆaBàfe<a^,;ou
Mallâ & dë 'GMléà, dorit' te Càraca Chuquimancu étoit. Seigneurfouyeraim,
& h® réfifln plus de- huit fmdisi.àux. arîQes' de l’-TnMÿ jmaig prefîe. par, les
n f f ih ^ dè fe^Sujets ^ue'-te, guerre^ ruinait, liLfedduafit.,. 1
' -CJâÿ^-^KÿSàwfw.-Vavâfei|aV^t^iâ&e,dæ»x']âs Va]lées.'dePtfe^ï^c, de ^i-
fnaé, de ChMcaf/de YJmme^'çkymsment dà,;R<manque% qui- cpmpqfoiént ïîû
petit Etat dont le SmvéfoimfdnrfhimQit; QuisnMnca^Ç^Jjlaûeai^ aæofont. à
? âK ^ « to ‘nni%ôirfecpohfacré ,'àJllddevd^ {ndne .npm, d’où la^VV^lîée tirait
auffi lé jfiehJ, & *e fom dâgnifiéÆkéaàewi & Cqtfet^a^sujnde PIîMvers* I j?s
-Tncas-récohBoiflbient au1 fond du coeur, cette Divinité, quoiqu’ils ne lui' fit
fentbâtir aucun Temple,! ne; lui offriflent aucun Sacrifice, & enfin ne lui
.rpndiffo^t huile forte tdecffltef: parce :qull&fCrbyéâent que cette Divinité étant
învifiktejl -rendre un culte extérieur*
A,Rime* ilvy'.àvole'uâ-autre Templei à, fhonneur. de l’IdoleRimac, qui figni-*
•fie Céhb fâl jMrîe ; pareeque .aètte Idole-, dit - on ^répondoit aux queftioms
qu’on flûi fâifoit/rj Capac-Yupanqui fit fommer Quishmnmié^ rendre hommar
ge aus& ïw&duiJi^’àdtfiettre te|rs. Loix & JeurMRéligfont.,' Quismancu lui fit ià^
voir les :raifons qui- i’en'.retMpêpoIént le!. Général les> trouva1 Abonnes,
qu’il entra d(ans ‘Ces Vallées, ,ifons ^mméttte aucun ,* àd‘ë*d’hoftili®‘,&, avec
la permiffion de Quismancuç& tous- dej}^,|er^rnble firent Jùife|conventiôn
^ k dC -ille Prince Tncà promettant quelles ÎBÆraûrdent toujours en grande
eftimë. J’Qracle;ae Rimac; â f Quismancu^s’ênpgèanrâdfoltifdes Temples an
Soleil dans fes Etats, & une.Maîfon^d'ç''^ex^&.^Pachacamac;de réconnoî-
tres les Tncàr.pbur Empereursp «S^lde4 vivre,$ur fidèle Allié. Cela étant.
afoS-i-reglf <Cupdp -Tupanqui partit avec fon Armée, & fut accompagné de
.Quismancu , ; quifouhaitoit de .jlluer 1lYnca> Pàchacutjc^ qui s’avança à( quelque
difançe pour- jq.recevoir &-parce qu’il étoit eenfé plutôt Allié que Vafo
qjjjjuâdoraiq^lc Dieu Pachacamac, il‘ordonnaWil fût,diftingué^oe
topWfo^utogsh Curacâ\,L & que pour cet, effet;il ,titrât dgns Cuzco .au
rapg des Princes du làng qui formoient le ttiomphe, honneur qui lui fit autant
de pj^&'qa’il caufa, deja^ufie à, toutes les Nations de fEmpirç.
Pachacutee après, .avoir.goûté allez long-tems les fruits de la Paix quhl
_avoit donnée a dès Peuples,, mit de-nouveau en campagne une Arfnée de
dont IL donna;le commandement àfon fils Tupanqüt; Sç
établit fo^Æà-e Capa&Yupanqui pour Regent de l’Empire fous,'lui, ordonnant
quèn-Tm obéîtt comme à4ui-même. .„Cette, Armée entra fur-Ies terres d’un
ppilTant Curaca norppé Chimu, qui poflèdoit les Vallées ^de _ Parmunca , de
IJuallmi, de Santa, deHuanapu, & de Chimu, oùfaifoit làrefidenceleCuracç
du même nom, o'ù fo trouveà^prefent.fondée la Ville de Truxillo. Chimu
fc défendit, avec tant de valeur, -qpe le Jaçcès de la guerre parut allez long-
tems douteux* <% que l'Tnca fut-obligé. de faire venir 2pqoo hommèis
de renfopt.>Alors- les OEmz(^e??r, fatigués déjà,de.la guerre, obligèrent leur
Cùraca à-s’accommoder ; ce quhl .fit.en & reconnoillànt Vàflkl de l’Eih-
pjre des Tncas.^ Jupanqui ramena; auffitôt aprèa l’Armée hors, du Pays, là
..çpngédia) & retourna æ, Cuzco. . Ce fut-là la dermere expédition qui fe 'fît
-fouslqfégneBe Pachacutee^dont les1, qoncjuftes furent*phis importantes qup
celles-de fes prédecelfeurs,- tant par le qqpbre dès Provinces, qye par leur
étendqej y en .ayant queïques-^nes qui -foririoient de, petits Royaumes, &
parce qa’eües étoient-i^bi.tées par. des„ Peuples belliqueux & vaillahs.
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