■ JÎ O B S E E VA T IO N S AS T R O N t) MI gJ$E S
L I V R E T R O I S I E M E ,
Des Obfervations de Longitude. ’ •
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G ÏI A P I T R E I.
Obfervations des ImmerJîons'-& Emerfims des Satellites de Jùpiter.
LEs obfervations de Longitude Sa! M^efïé. nous Huirgea de
faire dans notre voyage au Pérou un des pbiîïts les plus im-
portans à la Géographie & à ly lévigation, -pour- déterminer les
fituations des Lieux les uns par rapport aux autres? & doMuirè ibs Vais-
feaux par des, routes connues. L^aoranfo? epjcespoiipc a^àit j éq faitc4-
core tous les jours, perdre bieii du monde & deX riéfôrsiy
On a diverfes méthodes pour déterminer les: Ldngitüdâs'; mais la- plus
exa&e quWcônnoiffe ai préfeht, qyand il s^àgit^dé lrâ iÿ e i“d|tences,
confifte-a obferver la différence du temstehtrè les lieux, dont pjiiçherche
la Longitude.- Il ÿ a diverfes manières de détermiher eetitê_dî’fférehce. La
plus jufté dé toutes eft dfol|fprvtï; dafls lé^deux efodroits lâ mêttiej Immer-
fîonouEmerfionde quelqu’un des Satellite? dè^ujjà(r..CeÜ$ d^bjte obfer-
vation Bâte au même infiant par deux Obfervateursqui ont-fem de noter
l’inftant dansr lequel elle arrive, ën fuivant la maniéré dé compter dju lieu où
il fort : cette double obfervations, di|?jei,ddnnë^k^fférëhûiè- daiîs le tems,
& par la-mênie fa différence entre les. Longitudes rüthtri^ce^ éfl- connu
de tous'ceux qui font un peu au fait .de cfettfemâtierb; &* pourf qui une
plus longue explication feroit inutile. La meilleure méthode de faire cette
obfervation confifle en dèux opérations, pour la première il fàut avoir
une Horjôgç a pèndule bien exafte, & pourlla fecoisfe un Télefcope de
15 à 2<§ :pieds de long oué davantage , poitf o l^ rv^ I%ftaflt de fim-
merfidn^pu. dé rémerCon.4
II ftn^pqtn fcéfî êftè deux Obfervateurs',-l’tm-qui' .obfertre\fjmmerlîon
avec te Télefcope, l’autre quj manque les fécondés que: le Pendule bat
dans le "même-cems. fl efl^important que toüt cëlâ fg'falfe avec foin &
attentiony parce qu’une minute de différence dans le tems', produit aine
erreurjde cinq lieues dans la Longitude.
La première opération demande auflï de l’attention à certains égards ;
mais fois entrer'Jc%;^a^s> un. , graap. nombre. de npréc<^ g s j,@ çrois qu’il
fuffira ^.rapporter une des obfetv^ien? que nous fîmes avec* toute l’ap-,
glicatipu 'poffi !?Je- » ‘fP, indiquant- topt^lps. précautions qpp nous prime#. Ce
qû!e, nous -étir dirons âe^ra'! s’enténo^^s fur lesquelles, nous n’enl|
gyûn§.j^idan§ un.fi grap^d^t^L,
Le 6 de Mars ^y^.;,^ ^tpryq fyjfljpa.^ moi étant à, Lima? primes
avecnotreQuart dq^c ercle£ les "hauteurs jfu^antes.’1 ' -
Heure^-àin. ‘& Ce-
eondes du Matin. ~
Les Lirabe^du
M v B H H é l
Avüieht de'hau-' :•Heures , minutes &
fegondeç- du foiii:■
8b| -254.' -î
3^7 J
I Supérieur,
Inférieur.,, 3 2 '. 3 9v '
u? p B m B
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" Su|ieirieur7 "
Inférieurs. , î,1 aS
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3S si
SÜp'érieup, ?. 3P »- m n '
La première- .dbloàne contient Vies heures, minuté^ & fécondes du matin
marqdëès æhPeMule (qpe Sé^^efté^fousMfeèlr pànni les Inftru-
iHens^fabri(|ùéS jkm ntfiis* à’ EMffJ. ^ori|u^|eÿ.hmbes-4yf> Sôloel de la fe-
coàcfë-edbârè ^fân*:lés-!üaie##^te ‘âi'fiÉÉàSéfe*5-î-|hi cpléBfe&Qn»-
tieht teff.heure^ÿminaïeë.6^f^ohdës-dûv foÎBp. dans li®qnallpsukaomêî^s
limbes du Soleil eurent-^■ 'memésf'de^fés^duilâliÈÊOr. t
Chacun-faâ; quèdëpuisiqufe-lelSilëS -pardît'te matin- à* Une certaine fauteur
jù^®,à*^^qu’i arrive àrf Méridien | i il 1 sfe|è©àle -une1 même: quantité
de tëmsrî( &üf-ùfte certaine coriedi-iok,que■ nous après)) tqùe
'depuis- qifëtaÈ#parti du-Méridiéh'fi^s’U^^^jùffiî’^Ceitoefïnêmâ hauteur
fur’ lë fdirv! Donc dans IeëCibfervatibns précédés tes* - divifantla.différen-
cé'dù térik dès1 heüresrnâréuéëà:îe«matin- â*; dëHèS*’mmqisées' le.fnir.-, en
id|i& jk rills e^fe sp ld ljoi^is t Fune^dé-fees- >moiti©Sfiâüx >iieürest;'dU) matin
, j ’aur'ai'l’hèuré ôù;leccentré du Soleil- ift' âffivé: au Méridiehy :qu le
point des douze :- c’eft-à-dire, f aurai dans le Pendule- l’heure- àflaquelie
les douze étoient au point: de cettéforte .
I ffeure du.matin BBfl)
Heure correfpondante l’après midi
Différence
Moitié'^
■ Plus l’heure du n^tin
. -Midi au-Pendule^ii
24.
32
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-37
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f On voit par-là qu’en prenant feulement une hauteur le» matin , & une
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