v o y a g e a i t P é r o u . Liv. i i . c é . x . 69
« . Les Propriétaires des VaifTeaux qui ordinairement font établis à Èimie
o» k Callao, fe mettent en fociété de commerce avec les Propriétaire?
des riches Métairies du Chili) deforte quetouteJ&cargaifon dés Vaiffeaux
eftou pour le, compte de Kun.; dés deuxy ou pour' \& compte de^tous les
deux, H y en a cependant qui. frètent des Vaideaux, & qui font le mâ-
me commerce ; mais fi leuriteargaHbnüeli tde.iBlé, if revient à -un prix i. ex- i
çeffif eu égard* i l à valeur jBtrinféqke ; puifîjaé lé Fanégùepe revenant qura
-10 ou 12 réauxy un peu plus qu?à l'atConceptioff fret de chaque Fané-
.gue efl; depuis^ia réaux juflju’à^ piaftres,.,ou même davantage. Ce qui
en augmente confidérablement .le prix au. Callao^ .c’eft que la Fanégue «
n,’y çft que.de s arrobes & 5 livres, amlieu qu’au Chili elle, contient
4-.arrobes & 6 livres, & s’y vend 24- à 30 réaux^
• Comme,ce.commerce ne fe faitqü’en Eté^c’eft aùfîi durant'cette fai-
fon qu e l^^3i^<Û''J^^®<8^^- 'Dès-qué:FHiver \fieut tout feiBjon-
de fe.retireii^uarîtfco , & il ne relie à, Vatyaïayfo que ceux qui font obligés
d’y relier.: ;. •
Les Vivres de toute forte abondent à Walptirctyfo ; on y en apporte de
Santiago, S i ,des Villages d’alentour; les Viandes .y .font- en-abondance,
■ mais non pas à fi.bon marché ppur I^iVaifleaux qu’à*HasCoffieption* Les
.Fruits y font à foifoü,,,exceller«, .& d’une.groiTeur prbdigieufe : particulièrement,
une efpéce de .Pomme, qu’ils notiÿimntÆiffinïfr de Quiïïotd, parce
qu’qu Jes apporte de.ce'Village. [Elles lont fansfcomparàifdn plus gros-
.fes qu’aucune Fomme 'd’Ffpagnç, d’un goût 'délicieux-, & fé fendant
fdans ]a;bPUGhc*'> '■
La„^h,affe; efl: aufli, fort «abondante dans ce terroir*; particulièrement cel-
.îçffeâ Perdrix, qui^çommence au mois de Mars^ 'Il y.en-à'üne^fi prqdi-
gieufe quantité« que les Muletiers Jes tuent à coups' dë’daâton, fans prefque
,fe -'détoufnçr çjeleur -chemin, & «arrivent à Sc^amÿfo, 'avec une bonne
provifion de ce Gibier. /Plus près„duJBort on vorfpeÜ)de Perdrix r& d',âé-
tres Oifeaux à proportion. La Pêché n’eft pas no®' plu# abondante' for
jCette^Plage...
Lq ÇÔtç de Kdiparayfo formé une Baye;qui du Nord-Eft au Sud-OuëÆ ,
a-environ trois ligues détendue. Elle efl forrnée par deux pointes de ter- l
jje, .doncl’une sff celle,de ConeonSi l’autre Celle doFWlparâyfo?-Be Poyt'!
,eft au ,Sud-Ouëft de, celle-ci. Jl-eft diurne grandear^flez canfidérâWê, puisqu’il
entré de-Ià plus ’d’ùnô lieue avant dans leé Terres : le fond en ëft“de
.yafe gluante &;’fgrnig} ,&;on ÿ troévé'à une, cafdure <&• demie dè la Plage
.I4&ï<? fcraflès d’qgia *: eq-qui augmenté à propbrtion *dç la diflahce-ori
fou