
 
        
         
		La demi-Me én Barre  dé  laiton ao 
 Verre 3 ? 
 Pierre  de  taille a 
 La cinquième expérience  ne  s’accorde  point  avec  les  autres ;  ce  qui'  
 paroît contràire  à  ce  qüe  nous  avons  dît  ci-deflus,  quë  les  variations  
 doivent  être proportionnées  aux degrés  de chaleur ou de froid'  du Ther*  
 iiiômétre;  mais  il  faut remarquer  qu’il  femble qüe  lés métaux  afent' plus  
 defacilitéa feÆlâtèr'qù’àfe condeàfer, &qüepar cdhféqùent, en prenant un  
 milieu entxe lèsfoxpènenëés Faites for la dilution &lacondenfation iînb faut  
 pas confondre ces’deux" chofes  ènfomble;  mais  il fàut  afligher  un  terme  
 moyen  tel  q à e ïo îq   ou  io ia   dans  le: Thermomètrel'âe1 Mr.  de'Reau-  
 mUr,  &   établir  une  table  comme  la  précédente  pourries - dilatations' ou  
 augmentations  de  chaleur depuis ledit terme;  &cüne  autrë'v  
 le  de la  cinqùiéme  è^pèifoncé, pour les  condenlations  ou diminutions de  
 chaleur ,  qui font là mêmè chôfè jjüe  l’augmentation du froid;  1  
 1  II  faut  remarquer que dans  ces fortes  d'expériences1 les  métaux  fe  doivent  
 dilateroù comprimer,  félon  leur  ëpaifleur r  une  barre  fort epais-  
 fe a befqin de plus de tems  pour  être pénétrée du* froid ou du chaud, que  
 'celle qui eft mince, ce qui me fait  Gohjëéhiref qifiMë pierre  doit’<fe ’dila-  
 ’ter beaucoup  plus que‘ce  qu’on voit dans laPtablé ei-deflùs.  LéBi-lfér -for  
 'lequel oit fit l’expérience ne put être pénétré  aù-dek  d'ém ou deux pouces  
 dans  le^peu  dé  tems que léSoîeillânça fos-fayëhs  deflus;  &  il èft probable  
 que les particules  internes &  froides dés’pfeffës& dés  métaux  empêchent  
 les  externes  de prendre toute leur extenfion.1 | 
 On pourroit étendrè^es expériences beaucoup plus loin, en employant  
 des métaux:- Si âUtrrç* matières,  en  barrés  de  mèmès’âimèùfiOîïsfi  &   a-  
 prés  céda  en  d’autres-  d’une  doublé  bu  triple  g r o f l è u f &  aüifi- en  y  
 employant  èncore  de  plus  ou- moins  battues  &   folides, '^puisque  dans  
 l’aüééicas bh trouvera toujours de la  différence;  ce  que  je  laifib  
 aux  recherches  des  Curieux  qtü voudroient  s’ÿ  appliqüêfv  pùUdânt  qUe  
 'hotis croyons* que  les  expCTiéôèès^ehtîënhéeâ  febdevant Suffiront  pour  
 tnôfrb  fhjèif,  puifque  nous  prétendons • feulement favoir  les : variations  
 de la  tôifo avec laqueDé nous fîmes'nos  ebforVations,  pour en  réduire lès  
 'mefores dans une température  aflignée.  '  ,  ’  ’ 
 Il paroît que le veri€ëfî:le moins fofceptible  de ëette altération.  C’eft  
 pourquoi-cm  fera bien  de  s’en  forvir pour les étalons,  ou mëforës publiques, 
   qui en  feront par là-mêtnè plus juffes,  bien entendu dépendant qu elles  
 ne  demandent pas autant d’exa&itude «St de juffeffe que les nôtres ;  car 
 dans 
 dans celles de cette demiere elpéce jijjp a  toujours befôin d’obferver le Thermomètre  
 jibur -riütdr le degré*de chaleur’qu’irmarquera,'  comihe le fît Mr.  
 Godin à Farts, quand il marqua  la  toile dont nous nous forvîmes,  le Thermomètre'dé  
 Mr. de Rcaumur étant alors à 101.3., qui elf notre degré moyen,  
 âttqüef nôùs "réduirons  les  mefufés,,  afin  qu’elles  s’accordent aveclatoi-  
 fe  du, vfîatélet  de  ,  qui eft'-ceflë qui  eït expofee pour le Public. 
 «■ jLes-pbfotyations-&. les remarques que pops, avons notée-s,ne  font  avec  
 tout ceia utiles  qu’à ceux qui fe, fervent de  la toifoae Paris dans  leurs me-  
 _ forés, & même.qu’après  avoir  pris  à cêfcégardIeÉ mèmès  précautions que  
 Mr.  peu de gensfont difpofés  à. pratiquer v fortout  en  Êfi 
 "p&gne y  où  cëS'Yort&  de'delïcafolfos  oiit'paru  jufqu’ici’èxceffives.  Ainli  
 avant mop  dep^rt.de &dto  je  tâchai  d’,appor,ter  avec; moi  un double-de  
 la  dans jtoÙÈesmos-mefo^es^lamrenint 
 fjg| uî|ê barre  de. for ^ &  mettant pour termes deux  points fort délicats  au  
 „tems  que  Thermomètre  ipar^oit  iois^  Qutre  c,ela  à mon  retour  à  
 ^^zi.jè'çomparai m â ; to |^   aune)que le Confoil Roa  
 prcforit  pour fe|yir  g efolori,  qui n’eît  aiÆre  choïl qu’u-  
 ne baife^  de  for^ terminée par  deux  dents  qjji  s’élèvent  perpendiculairement  
 for  elfes^ Igsque^Iés  contiennent  la  Vare  de  Çaffilie, „dont  nous  ; 
 Jfôtme|lemèut.  ,  Je  fis :jauflï, èet'examen  pendant  que  le  
 , Thermomètre marquoit 1 oj: 3  & trouvai que cette Vare coûtenoit 30 pou-  
 ces & t i  lignes dë m â ^ î f é ? l e  Pied de  ÎRoi de Paris  
 y lixieme partië-d’unë t%fo, efi: àlaT^afê de'CaJlMç  èômmè_i44  à^yï ;  
 ^  qûî peut néîis forvit à réduirçlés mefure’s qûe  pous  fîmes  aVec la toife  
 en)Vâre? 4 e ÇajffiUè^ &. pour que gardant uhe Vare' bien terminée-.,  nous ■  
 puMüons nous- en .ferÿir’comme de la toife ctirpianCè: •  iîu  */ ‘ 
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