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tournoiement des flots eaufë pat ce changement kbit ck Vent, cela $e
creâte à Qfficiena &;4 ce«*’ qui étoient; de garde què Je V.aéffeait
fombroit. Mais »©es em fûmes quittes à meilleur marché,. & le bonheur
■ »eâlut: que le .Navire ayant l’amure à'ftribcoed fe trouva 4 .arriver, de*
forte que- moyennant un petit mouvement donné promptement, à la barre
d& gouvernaitle ,Vaiffean obeit.au vent & fe remit à la eap,e fous recevoir
aucun dommage. Nous étions perdus teas cet heureux hazard, & 0
le vent eût été exa$ement Nord, au-lieu qu’il étoit à peu près Nqrd-
Quëft; car qtfoiqu’onf teûr donne eomm®æmen,t le nom de;Nbrd*ife font
réelem^nt entre Nord & Noré-Ouëft; & pendant qu’Ss régnent, les-ra*
fate vi«oee®c tantôt par le Nord* tantôt par Nord-Quëft,. . Quelquefois
ite fe. Calment fubitefflent: mais S’ils n’ont pas pâlie à l’€këft» ite nie. tarv
dgnt pas de recommencer avec plus! de forcé. Tout cela eft aile à prés;
voir par les nuages dont l’air eft chargé'.
La duré«' de ces bourrasques eft. très-incertaine j lés Pilotes de cette
Mgr prétendent que le vent de Nord fôuffle vingt-quatre heures, & qu’au
bout dt ce temsÛ fàoetè à l’Quëft,. & qu’ft continue à faufiler avec fore®
parce côté-& deux ou trois heures,accompagné de playes., qui l’abattent
& le font diminuer1; qafenfuifce il tourne au SudrDiwft^ou I deviqut font*
s-fait doux. Burant le tems que j ’ai été dans cette Mer , j ’ai éprouvé
quelquefois que eeü étoit ainfî; mais (Pautrefois,^ fomme dans l’occafion
doüüt je viens de parler , j ’ai trouvé fe contraire. Dans cette occafion le
ttenfcéeinmençateïîéièMars9.& chu»3$ heiametffûiteifcfaufojiChiSft
& y réflat jafqo’m i. &j£aeU fess fé ïalfentte peridant ce tems., qui fut de
va heures. B e IDaëft il tourna à l’Gaëft-Sud-Quëft & aulSud-Oueft , fe
foofienanttsMjoum ég^fefflent cte-K,. en tombant presque® touttà-feât il
lévint au Nord & y tefta xy à ifo heures, puis il refîauta à lCfeëft, ©â il
l^ u t s’appaîfei?. Le 1.4 dix heûtes; du foir il .paffa du Sfob©«ëâ.aa §udr
^ (fcforte que ce geos. tems dhra quatre jour« &.neitf heures, fâu e fi
fayai encore te fembiableS, dont.je parferai en leur lieu. Ce qui paroît
décidé, tan'tpar nia propre expérience que par te rapport «test Pilotes,
ç’élt que félon la hauteur où l’on fe trouve* tes bourrasques fohü. plus ou
KLoinx longues & plus eu moins fortes; car depuis l a jufqu à go deg. elles
fodt moins vfoleôtes & moins léngi&a que depuis ga’jufou’à jfo & au-delà
Ces vents n’oift point dé périàde êhe, quelquefois il y à huit jours .d’in*
bèrvalle défera à l’autre, quelquefois davantage. En Hiver, ils font ■ enot»
te pins irréguliers, &fouveat iîfe commencent à fouffler lorfqu’on s’y at*
tend K moms- .......... - * sa ■ - • ■ - î "'v~ '--V
I Si
■ Si dans cette Mer te vent pafle du Nord au Nord-Eft^c’eft une marque
qp’ë deviendra violent étant ;car jamais le vent ne s’étabüt-au Nord-Eft,
Bi im va Jé^rà’'fEft,foHiÊomM9rdinaifo -eft à l’Ouëft ébâuSud-Quëft,au-
çontraire de 'ce 4}iH,ai,rive -dans ilffémi^feere (Boréalv Bans j ’un & l’autre
Hémifphéfo,lé tomèréina«e du-Vent eft comme je chemin du Soleil.
Be-jà Vient que comme dans un Hémifphere il tourne de l’Eft .au
«ud & 4#0£M hrivant te cours de cet âftre , de-même dans l’autre Mé-
mîfphereffl' ttm'mèdef'Eft auNord& a l’Quëft.
-- Les Pilotes d é cette Mer ont îàtôèhé^ - depuis longtems, que toutes les
lofe que'te^Yeiit'fë Nord doit foUËer jdn-veît, un.eu deux jours aupara-
•yaht, vdfâgfo: jur;ia -côte, •& auteur des Vaifleaux, desDifeaux de mer,
qifils nomment1 éuefyMabu^bs ^ , & -qm hdfo'dë>Ôee occatfioas ne fe
montrent gperé. Je’nè fors riènrifoms que porté Ù aâèpeer desibruits po-
ptflâires ; mais jè fedd is pas diffimuler qd’ayant'approfondi la-chofe avec
une attentiôri jiartaeuiiere,. je -pufe âffur^ que dans toutes les -bourrasques
que j ’effuyai, je vis toujours |§s OifeaUx, qùë qudqu^ois je les
apperçus- trn: jour auparavant | m’ÿ ' ‘ayant aucune apparence de gros
cems. ’©ès -que 4e vent-eomiHençoit- à fouffler on -en Vôyqit -une infifur
les lames'
f e |ël©îgnèr d u 'N a v^ 'jüfqù^-ce -que te -tems fe fob calmé. Ce
'qu’iby â‘1d’'ëxttaofdmaire'c’eft'qù’oB ne voit ees-afiimaus ni fur l’eau ni
luÊlaterrequand-ilm’eft-joint-queîftiosde templfo j fons qu’on fâche où
ils feAennent pendant je beau tems, pour accourir avéc-tant de pôna:ua-
lité en la Mer /^uanfo jar leur 'iriftinët naturel ils tentent que le temà
va 'manger. '• ■' l' . / . .. .'
;Çet ‘Oifeau eft un peu- plus grand qu’un gros1 Canard ; 11 af 1e c-ou -épais,
court, ‘&;unpeu pciqrbé; la têtegrdSe, teJfceèjargemais p^fort long;
L quenepètké, ledos.;devé, les aîlesgrandes,tes-jàraltes-petites; & à
l’égard de leurs plumes , les uns les ' ônt Lîandièt-res, tachetées de brun
obfcür, • les autres ottt tout le jabot , la partie intta’ieure des dîtes, la partie
jnforfoure du cou & toute la’tête blarrdhe, de dos, & la partie fupé-
ïjeqfe des aîïes & du cou., d’uri brun obfeuî-; c^èft-pourquoi' on 'les nom-
r t e L # •ÊrTëtvrf. Lès^ilotes Croyent que’ é^ -éeralers footdes plas-
fiirs avant-coureurs du .gros tems; car ils dïfent qû’on en voit quelque-
foi&des preh^i^fen« qu’ë arrive É&ôt aucun ëhan^ement de tems. Par-
* Qutbrïfe les -
1 Dos ntirdtrtSi
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