to D I S C O U R S F R E L I M I N A I R E .
loit trouver d’autre^ raifons, & ils cmrent-tous que cette diffés
rence ne pouvoit procéder que de la pefanteur du même Pendu«
ky-laquelle' étoit moindre à Cayenne Paris '., dtoffils couchèrent
qiie, tous, ks coeps pefoient moins veps l’Equateur, que vers
les Pôles ; car la duree dès vibration^. dm Pepdule dè|>end de fa
longueur & de la pefanteur. du corps-qrn.fait les vibrations,^com-
meol eft démontré dans la Statique.'. Beux Pendules d'égale longueur
& mus par une égale forcé de gravité , doivent nécelïàiro»
ment employer, un teins .égal. dans, leurs ofciüations rs’ils different
en cela, il fautquecelul qui ks fait-plus lentement ait moins depe*
lànteur :au-contrairefilesofeillationsfo fonten tems égal,les Pendules
ayant la même longueur^ celle-ci fera comme leur pefanteur;
e’eft-à-dire, quefi la longueur eft moindre, la. pefanteur lefera auffi.
La découverte de Richer fût confirmée par une femblabîe
expérience faite en. 1677 dansl’Ile de Ste. Hélène Mn Halley9
& par celles de MM: florinrDeshayes, & Glos,mx Iles de Go*
rie -, Guadàloupe * & la Martinique| en 1682: de Mr. Couplet
x Lisbonne &ùXFara? en 169 7,du Perc FeuMéek.Fortobélo.&c
à la Martinique ,f& par d’autres faites en d’autres Lieux:, &.dont
k fuocèib ns^pourroit .être, attribué à la div.ertitp des:Climat^ jy>
- N’y ayant donc plus moyen dè douter que lesleoif^ne pefà£
fent davantage v.ereile Foies que fous l’Equateuri, MM. Iluygeni
& Newton commencèrent à .donner à la Terre une autre %u-
re:,./& à nier, qu’elle fût parfaitement fphérique. Enfuitêikëx;
pllquerent éé phénomène . par la: Force Centrifuge !àm1&orgf.
mus & agités en rond. Tout Corps, difoient cex/grandè Phi-
lôïophes'., qm ,a:mn modyemaat circulaire faifc un^ offertnSate
tinuel pour fuir, & s’éloigner du centre du cercle qu’il :dé£rit;
& autour duquel il femeut. Ge Principe, que démontrent la Rui-
fon & l’Expérience., fei découvre' vifîblement damune
car àm&efure qu’onrtcmrne la fronde , la pierre ,qui: y éû:!Éÿe ;^iî:
d’autant plus' effort pourfortir. & s’ëlosigner du centre autour duquel
:élle, tourne,que ht vitëffe dont' eïïë eft mue eft. plus:grande ;
c’eft pourquoi dès qu’on la lâche, elle continu©:a k mouvoir.>
knsÆtre pouffée.par une nouvelle force. : : • I
: Gette foréeparoît évidemment'fi Port :fait attention aux trois:
Loix du mouvements. La première, que tout corps refte dans
fbn.éùat de repas ou de mouvement' uniforme, tant; quune autre
force ne l’oblige; pomt à: en for tir. La feconde, que le mouvez
ment eft proportionné à la force motrice, & qu’il fe fait dans la
,i . • : a l i g n e
lie-ne droite, dans- K ^ É É
don& îaréaâlon ifônt «
fn tm ff e à k mienne.. Si A W m m S X
une certaine force, l’eau lui rlfîfte aveç uneforce femblabîe. Sx
rimpulfion du Vaiffeau augmente, fa.cplénté aqgtnentera auffi,
mais A f e M É
t o u , qui eft toujours: : proportionnée. a 1 împulfion du Vai^au.
S’il v a dans A B ®
ligne 5 K , ce, corps- fe mouvra par cette digne,,& ^ m u e -
ra à s’v mouvoir,, jhfqn’abe qü’upesafftre .force -mffl detpurne,
| ce « av01r P W
en mouvement „.félon il y .m * une autrp
fLroutrelapremière à q p i t M ^ » ^ ^
reétion • aiïffiF qüând une iCorpsciptrMurt; upe
AGO"-, c’eftqud eftpotiffépirdeiixTqrçfS;; l’unerqu| !pt.imprime
laairèlion parla tmËm x A K ï< k £ m m &
k retientyefedeCentre; G J: par confequentft le Çprps^ § W
attaché e un fil. ^ C .lié fdrtèmeiit au eëUîle C ,, eft. jetté par( la
direélion J K , il décrit Un cercle A GQ* parce^^l^ bi agisr
iànt avec force fur luiieir.e4enfi,:off rafetif©
lé centre. A Pégard du
üoSfont toujours égales:: I eff évident quff.le -fil
^ ^ © L L i n e S c e for k xiorp^.que
une égale & contraire fur lui;
menti s’éteïgner du
égale à celk du- fil ; de-même tofft corps . qiipppcourt un cerr
tend à s’éloignerde;fonçenkenyec; u m & m è *3 f 3. p i f
S an d iv félon qu’il eft plus ou moi# a ç c ^
fue ces deux célébrés pWopheÿ,MM4A è u ;^ & ^ ^ » i rO #
•appellée
trede ;fon mouvement; de-lkuls çoncluënt que la 7 er^ ^ taP?.1|^ -
Et voici en peude mots «xmmeik-rpfpnnént*
•ils, fe meut & tourne tousdes jours | r fon axe. .Far ce mouvement
chaque particule de la Terre fait effort .pour; s ^oignpr de1 axe^
Le ,çet effort eft proportionné à la vjteffe ou a la -grandeur. dû h J H i i H E a i