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 levait; :  gmavoifiarmé à- Brèfi  un  Vaifleau  guerre  &  une  Fregate,  
 pour  porter à Louijbourg un fecours dejdvreg &   de'  inunxtLon^:. aejLdeux  
 Vaifleaux étofent prêts à partir pour leur  deflânation, longtems avant qu’on  
 fuppolat les glaces fondues  devant cette Place,  lorsque malheureufement  
 le feu prit au Vaifleau, de guerre,  &   le réduifit en cendres  avec  toutes les  
 munitions dont  il  étoit déjà  chargé.., £J1  u’y a voit .alor'j ..d’autre' VaiflTeau  
 dans ce Port-queIgtPïgilant,  encore  étoit-Ü fur les  chantiersmaisx-p^Ct  
 à être lancé à Te»!»  ,4^6-Vaifleau qui venoit  d’être brqlé  étoit comman-  
 dé  par  le Marquis  de là Maifrn Forte  Capitaine.de Haut-B@rd.  .Là-doyc,  
 informée  .de  cet  accident  donna ordre  que  le  Vigilant imtA&ncê  à  l’eau  
 &  équipé  le  plutôt poffible pour paflèr au  Cap  Breton ;  m^is* quelque  di-  
 j^ence qu’on- fit .on h^ put éviter la perte  d’un  tems  pjéçXèuk,^ pensât  
 l^pel Ia^Plotte Angloife entra dans  le  Por-t  àt.-Lmcisbourg  ferq^îe s '  
 Troupes &  les munitions,  fans ofer néanmoins en^q^Jouvur^la  tranchée-  
 jour  battre pn brèche*. 
 *  Cependant  le  Vigilant mit enfin, à la .voile,  &   àrp^'æ^o de Mài*% là  
 vue  dp la, cdte du. Cap  Breton,  fans pouvoir.,feurgebnnpïîr^à^càülét d’ùn  
 brouillard  épais quil’émpêchoit d’approcher de 1 Ile,'  de peur  de m  brifer  
 contre quelque écueil dans  cette  obfcurité.  Il  fè  contenta  dé-Taifq  des  
 bordées  en. attendant que le brouillard  tombât,,  &  qu’il, put  entrer Mans le  
 Port avecJureté^  'Dans  ces  entrefaites ii.décQuvr:t*près;dfe luLuiiei Frégate  
 de 40-Canons-,  ÿ i ’il reconnut pour ennemie i. &   comme'fl-u.oit  lu?  
 jfeneur en forcer  fonVaifleau étant de foixante  plé'ce&fde  Canon,,  iP arriva  
 fur-dlg& lui  lâcha toute  fab.ordée,  la  Fregate  plia  èr Jè 
 Vigilant  dans  le  piège,  &   fuit  enfuite  à  toutes  voiïeé Sayoffle^par  le  
 brouillard-.  Le Vaifleau François  la fuivit Auprès,  &  1 un  &   faatne afrir  
 verent.dans.l’endroit où étoit l’Efcadre Angloife, au moment'qu^je^hroujÈ  
 lard  fe  diffipoit,  deforte  que dans le  tems  que  le  Maquis  de  là Maijon  
 Foiffi. fe- ççpyoit frc.: Jeqgoinf d’enlever Ja  Fregate, il  fev i^  environne  dp  
 Vaifleaux ennemis..  Il ne  fe perdit pourtant point,  &  -quoiqu’il' ne  put  
 fe fervir de fa  batterie  balle  à  caufe  que  fon  Vaifleau t'iroit îro.p,,dMaUv  
 étant  furchargé. d’armes  $.de munitions de guerre  qu’il, portoit  pour,  le  
 fecours de la Place,  iLfe préparai fe. défendré jufqu’k Ja  dernière  extrémité). 
   D-abord il fut; attaqué par  la  Fregate qu’il  avait  cru  pouvoir eri-  
 leyer ,  par un Vaifleau de 6o pièces de  Canon,  par  un  de,  50, &   "enfin” 
 par toute  l’Efcadre de Mr.  Warren....Le  feu  commença, avec  beaucôupr 
 de finie de part &  d’autre à une heure &. demie du foifj  Le Marquis de. 
 'E t 
 la  M a i f o n   F o r t e ,   fes Officiers, & généralement  tout  ce  qui  étoit’à  bord  
 du V i g i l a n t   tant Soldats que Matelots,  fe comporterentavecja plus grande  
 valeur,  jamais  on n’a vu des  forces  fi inégales tenir fi  longtems  la  vic-  
 to^ è fM i'p ù « -1  dkèt)âMh'çaqüfqù’-à Ü e# heures  du  foir,  que  te1 Vais-  
 & ih ¥ fà ffiP ^ $ n fè A n   -gouvernail  brïfél  toutes .fes^manoeuvres  ha-  
 éhéésV "& lb'hMhâtëàu^dlavantTtâcafle*, étoit fur le-point  de  couler bas*,  
 iîeforteuqù% faltftÊÉ»qtÈjfe cduragè cédatù* la-force,  &  fe  rendre  aux  
 Ï!,finerni^)dlfi®ê^.-S'- aller^péfir inutilement au- foiïd  des  eauxl  Cet acci-  
 flèht tëiÉ k i^ ^ à kr-^ F fa k ceA ri^  fe plus  for  la perte  de  cette  îfnporl’art  
 d’attaquer une 
 '«sFortetefle-,  doMi& fi’àvldiêht pas  la moindre  teinture;  la  réfiftance  dè  
 .#èftsëv',ï >£ce ^uiéfetir5 pàrafloibtli0§GîfS  jours 'plus  imprenable  f- le  peu  
 ü’dîftiiléJiê- & dé ihu^tin'âqtflsVaVoiënt  apporté ; 1 étonnement que cair-  
 fèièhi à W SpPr;èhtifsT^ilkés?dés- travaux &,les fatigues! de la guerre;  
 1^®èêîâ 'les ‘ déeourl^éèîfctëllé'rn'ent  qifils  commençcûentïà  regiptter le  
 ‘Kpi'éè^etff^#âf4>sy^Jn^pjùgedicn&qülà sen/retbumê&;  &  l’on a fu  
 "d'à i^Mï^inés^ifeÆ-le ftiêgë eûfifeuré en^ore-quinze jours,  ilsauroient  
 éi^%Higés4é'#eveÿî mais lâprife duî^i/^releva-retiffi efpérâncé^  
 § |  vSyllt qd’ Vaiffèàux Wfmçais'Aeav  ap|fertbié0V des  
 I B   .flstWdouter^t plus du lbc- 
 ' a ^ -c l^ n ^ rifeV ;  ^&; pouflërene  leurs  travaux.'avec  plus-de  vigueur  , 
 m m m m m   la- Place-ifs menaçoient .avec  unr 
 Coÿps êèn®d#âii)ilfe 'Fôrf  nbriftné là: Èàtterïe-Fbydlé.  -Se Corps eampoit de  
 ofét ^.préèheéduTortpour te«t%‘un affaut; 
 « f Ç f - 
 #erd&£Ôïé le  iër#éil n’y âvbit pas-unepïéhédé'caHonéont on  pût  fax-  
 La  BatteHh '^oyâehjv&it %ï®?e«crëfe  le  malheur  d’avoir  pour  
 Comm’aîidantJlùfi. Officier  ,  qui  parut mariquefè’expeneûcei  Cependant  
 J£ Commanda*«de  lâ-PlacO-connoiflTant  l’importance  de  ce  Pos-*  
 t e ,   vint .,1e  viflter ,  ne ipou^nt  renforce« Je* peu--de  gens  qui  fe  
 gardoiêht,;"m’ayant  pas  lui-même  du-monde-de r ë f tè '"  ordonna qu aïo  
 eas qüéJe Corps des Ennemis quFmetiaçoiÊ.  le Tort dt^côté de terre,-fît'  
 mi ne’de s’én approcher',  il faloit  conduire* de ce côtéJà  quelques-uns des-  
 Canons pointés vers la Mer,  afin d’écarter M  Ennemis par le feii  de cet-  
 t,e artillerie m &  prévoyant en mème-téms qué fi fEnnemPs ëmparoit de ce  
 Éofli  il,püuroit clé-là ; à- couvert  du feü des  Affiégés  bat^-la-Place  en  
 ruine  il  ordonna  à  l’Officier- qui  commandoit  dans  le  Fort,  quel s’il’ 
 T a   voy