tr ip e s ; mais Y Audience-nomma' le.Marédîal; A'M nfe d-ALmrqdo pouf
Juge Suprême,,’& Yenvoya- àgsç ; Ckarm afin ;finforàeiüdêsiàfîaflinats - & ,des
fôulévemen&v & punir ceux qui . y lavoient^u part : «:ënàâî®ie-£en^. Qndqjkn»
toya fecr,ettement les prSvifionsideCorrégidoE^deJuge Suprêmg'.& de Capitaine
Général de : cette Province. Aharado rejut ces dépêches h Lç. Paz, d’où
il fe rendit à ’Los j Ç&re^ppur*y .exéeut§r lès; ordres donröl étqit chargé- -Là
il attira par Itiatagême.j^o-; Godinez, 4e, fijlit, & rayanècony^cp de fes
mauvaifes aftions. fâl iextîndanm à- être écartelé;, comme .traître à Di&i , au
Roi & à'fës Amfe Il exerça une femblabje rigueur enyers^g^orpplices- de
Godinezf&pnt de fi bonnes .melises qu’il ne lui èpdchapa aucun,tieforte qu’en
peu de rems il extirpa, tout ce qu’il y âvoit de^f^epx, &pgqifiadçPay§. -
-«Les.fçmenees. de révolte fubfiftoient ençore en d’autres lieux. Les mal»
intentionnés prenaient toujours, pour;prétexte^de k u g^ c^ p l^ jjoe e j^ ji.
1 diencefaifoit exécuter l’Ordonnançe L,q^ d^udoit l^fervice p^ki^npl -des
Indiens. Ce jütainfi que.'François Hernandez Giron, habitmt de.£uzcq,‘, homme
inquiet &fa6tieux, caufa une nouyeUç -réÿoluôon dans cette Ville", affilié ..de
*SS3- ( quelques-uns .detfes amis. La-,nuit du 13 au-14. ,de; l^'qyembrei i^531J les
principaux .Citoyens , C entre autres; GU garnirez Dapqhs,^ Coraégidpr de-la
Ville, %teroâvaht affembfêsîjpQur célébrer-les^noees(à'Alonfs de/Lsay/a, ne»
vêii de f Archevêque de Litha j,;tequelgfe^feg: DmnqMari^ ...
c&d^D.'£oltpafatdoGaJiille,Ym&. l’autre de^usilluftresMailbns à^Gazca.
Giron entra: dans Ja^Êlte du feffin nuptial, fuivi deceqx dej^pljaue,, fe
fâifît du Corrt^d^ , &^defjà n^tejjepsnt de
loniino. Les autres convives échaperent comme 3s purent. .. I|ès quêda
nouvelle des cet® vibkâîçe fe fut répandue, dans la Ville ,, les principaux -habitons
én la nuit même.pour fe-retirepa Lima% de peur d’être en«,
veloppés dans ce tumulte, & que Eifliie ns leur fîlt fermée. Les conjurés
relièrent les.;imaîtres toute la nuitj: mais le lendemain, vayaht.que perfbnne
negtoflrflbit leur troupe, ils. ouvrirent les,prifons &. s’affocierent tous les
malfaiteurs qui-y étcUnt détenus. ^
Les Conjurés voyant que les principaux habitant conünuoient à -fortir de
la Ville, accUferentfonde de la mariée, D.Balthazar de , ta jîilk , & Juan
de,Cocer es, Controjleur des Finances, d’avoir atÆ deflèin de fbrtir, & pour
les en empêcher Gifml& êffîÿya prendre par.lîjnMelb^^-.Camp le Licencié
Diego. SÆmrodo. Celui-ci non feulement fe fàifitde leurs pérjonnes , mais
même les fit étrangler & traîner leurs corps julqq’à la Place. Ce fpeétade.
épouvanta fi fort les autres habitans., que; plufîeprs ,poqr éviter un pareil forq
fe joignirent ans Rebelle;, Au bout d’une quinzaine de jour; Giron fe
"voyant aflèz detrfroniddforça" lefCorps>de W l f àfte nommer Procureur-Gé-
néral’dè toit' lè3^yaàrft'e,*Capitaine-'^fe,ra,l & JügeMaÿeur de Cuzco, afin,
difôikil;:.qa-il pûtflùplief .Sa Majellé^âl^aueË lë&détnarehes que l’Audience
faifoit-pour éteinWeoeiA^art^iM^Képmchelïlfemudiciables aux po&
felfeors; des ,terrfe.^ Les VSÎfei& Guamangài& d’Arequipmcrurent qu’il leur.
cbnyeno.iü|deifuivre{]’eiemple de:Æzcv pouffaireîdes répréfeÉaaons au Roi
eouchaBÈ lalcondwitèi‘âe--f'Aùdiericeÿ& ^avoyerehc défe.Dépûfés:1pôui>deman-
derà &iïe cafifej®iîitttÉ"^tâa!s?âètté>d&tia^e|iêlfüt!delàvoüée par les. principaux
hàBitUsîfeces deux Villes^ifefqudl^fe’retirerent Lima pour n’être
''pasi®blf^tde!fliivfëlè“,parti d’un traître & d’un-aflaffit}.
lorlôïiiiâ que Dbm^0fi'Râ7niré^Étq§alosYC^ré^iâj)rl isiCuzso, fût mê-
-ffé-à /[-o liéüesihofs'dedawiHe;lurie.'cli^dn -,d’ jîrequipa pour- allerjpnfuiKe” 'où
bonduj^rtlÈe^Di^ ce qui foKêxSutelî- yÂaffi^tÔt^que l’Audience, éut .reçu
avisAêteècfotîlévémèht^l^ôr'donna'dè.s levées d©>!gefts de^üerre, & nom*
ma pour Généraux en ,'Qiefs^ &Bfi//a4 fAuditeur dAnlëTn^Tjibunal,
&.rArchêvêque àe-Lima; Æ Gd/onymo :dè-ÊeyafaA^Jd^''\d’Alvaradèr,
(^Wë^iirèchéfèh;èF"i:Qus fceuX- qui'avcSeht leu; part aux troubles de Los Char-
"apprit ce qur fé paffdit 'â! CXtzvô. Auiîi-tôt il abandonna-foute autre affaire
pefur lêyér des ‘Soldat^, afin de fermer les/palfages auX'kebelles’, qrn âux nombre
de plns'-de 406 hommes;|t&ent én'mârche vbrs‘Lima , -pour cdm-
BattxeOÉ^ Trdtipès 'Royales, ' qu’ils appelloîent'pàr dërifion YArfné'fdes1' Au- •
cfiteurs, & p^ffi^^mpaxêr’ dfe‘cette Vfilè.v-» Huit jou'rs après læ^rtie-|ei-cet-
teJÀfdiéê'^^^^^® füt:f^meipar îeCrëft'éfafZ); DÏegPd’Aïvàfado à la tê-
te dê'iô^) hbmmeVde plus. Ceux des^Kabitafis qoeÇIron âvoil laifles dans Cuzco,
formèrent une Compagnie & allèrent jàpdïè Ahrijo"d’Al'ûâradojàux Charcas.
Dans lé mëmé-tefns Sancho fie iJgahe, Cdrrégidor de La Paz, marehoit avec
Mb hommes ’aü fecoUrs de Çiâcol Mais Alvorado^ voyant- que lâ ferviteur;
du RBrlWe£luèrdienr rién tant qu’ils; feroierit éparpilles-en petits Corps,
èhvoya ordre à ce CorrégîÜof'de revenir dans fa jurifdiftion <St defê joindre
à lui quand il palfèroit par-là.
' : Cependant Giron arriva à Guarrtanga, qu’if trouva abandonné par la plus
gtame partie des habitans ,‘ràii' s’é.to'ient’ retir<^‘ à Lima ; iJ '>ÿ. 'fur joint par
lès petits ^détachement'qu’il avoit envoyés-]^ Jè à Aréquipa, & continua là
fijârche avêcaés fort^cdfâSl’ërahlés, ayant plus d'è 'fb o hommes. Il déboucha
dans faFlâmè’cre Pdâbh^'mac, wf^tdîi; déjà KAfmée' du Roi,qu’il a-
voit deffein defurorendre dans la nmt,,, ayant imaginé uft'ftratagême fmgu-
lier pour la mettre ^.^éroutè, ouldujrpoinà dans un grand defordre : mais
Diego de Silva, qui abandonna fôn pàm ce jour-même, dérangea toutes Tes
“ "L l 3 ’ " mêfârès^