Ÿ N G AS DU PEROU. ,213
q^e danSj.cejte^i^il' ayoit rnis le frere ,& la fceur 'dans la Lagune de
,Titi - caca s éloignée de jfUZCQ d’envirp^^o ^lieue^ ^ qu’il leur «avoit j dqnné
un lingot/d’or dîenviron une demi-,ajane*^dé, long, & de fépaiflèilr de;deux
doigts, leur .ordonnant de ^rigerZJeurl route dtecôté qu’il leur plairait;,
de jetter,1 par-teÿt^ où ils s’arrêteroiqn'^Jglingo| dfoi^àoej^Cy, & d’établir,
leur demeure là où jil s'enfoncerait! qu’il leyn donna èn même-tems les Loix
félon lefqqe|psi ils dévoient „gouverner les Peuples qu’il§> attireraient à leur
obeiffan'ce.p „Sur, cela le freré <& læjfoeur partirent & s’acheminèrent versje
Septentrion * jufqn’à une Montagne au. SÎid de ,Cmco>, nommée? Huanacauri :
qu’y ayant jette le lingot à >■ terjrp ,ij slën&nga & dilparut â.leurs yeux5jpe qîn
leqr fit- comprendre que c’etoitrlà „que, lSSpIeiî^èur Pere avqit.fixé leur demeura
qu’enfuite le mari & la-fé.mme, sléfaht féparés pour aller, inyiter^le,mQij-
(jeï àfe rafièmbjer^cqnforipéijient aux ordres duË^^pour jouir d’une iqierfc*
fiéqreufe felipïtéqui leur étoitjnconnue, l’un,tira yersle Septenmen, & l’autre.,
y^s.-fe Midi.
Les premiers Indiens à qui ilsi s^^Jrâprer^,’ touches dp k .dpu^t^de
kurs paa$lés, & des .offres avantagpufevqu’il!?, leui;f faifoiepq, accoururent,
en fdufe. & le rendirent à la’Montagne de Huanacauri, où f e a comméiiL
ça* à bâtir’la Ville" de1 Vuzco, "pourvoyant fen même - feins à la* fùBfiuâril:è,.de
fes habitans.Ces nouveaux Sujets, .qnchantés d’une vie fi*pièihe3edc^eural&
d’agrëmêns, lé répondirent’ de * tous cotés, publiant aux autres Peuples plus
âojfpiéfjMdyantages dontdisqoiulÉiè’ntTous É&ouvàriëment deÏ^Tncà, dé-
iorte qu’ils gagnèrent beaucoupjle gens, & qu’iîfe forma plufieurs Pèupla-
des, dont; néanmoins les plus confidérafilèsn’excedoiènf pas alors le .nombre
de dent maifeps*. J On conïmença pourtant à. former une petite 'armée5 les
Hommes furent inftruits dans l’agriculture, & les femmes à filer, Affaire des
tiflùs, & kdtr'eS' ouvrages domeïlîques. Le Domaine du ndüvéaoe Monarque
s’étendoit vers l’Orient depuis Cuzco jufqu’aù "Fleuve de Paucariamba
vers l’Occident environ 8 lîeues-'juiqü’à la -Rivïere SJpmimac, & vers
le Sud .9 lieues julqifà Quequejanai■ ; '
On ne fait pas bien fiiremeht combien de tems il s’ëtoit écoulé depuis la
formation’’dème nouvel Empire julqu’à Fartivée- des Efpagniïs , les Indiens
n’ayant confervé qu’une mémoire confufe de cette première Epoque, & les
noeuds qu’ils failoient à divers fils pour conlèrver le'lbuvenir de leurs aéüons
mémorises, n’aÿant donné aucunes lumières ; là - deffùs. Garcilajfo prétend
* qu’il s’étoit écoulé 400 ans entre cés deux'événemens.
.. -•./ c : ■ Quoi ■
■* Comm. Pkales 'de lo? Eicas Liés-cap. .17;
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