41 * O B S E R V A T I O N S A S T R O N O M I Q U E S
. Comme il ne faut que trois expériences pour donner des valeurs ä1#
& à z , & deux mefures Géométriques pour en donner à J & k B , nous
poumons avec les expériences du Chapitre premier, & la TaHIe précédente
donner diverfes valeurs à ces lettres, & par conféquent »déterminer
plufieurs fois par leur moyen la progreffion qui devra toujours être .la même;
mais au-contraire après en avoir bien fait l’examen, on trouvera
que' tomtês les ffois qü’on donne âes-’.valetçrs. différentes aux lettres on
jcondud. :une progreffion. différente : les unes donnent le premier terme
.plus grand., & l’excès moindre que le précédent : dans d’autres c’eft tout
Je contraire; & quelques - unes donnentl’excès négatif : ce qui, comme
je l’ai déjà dit, procède du. changement :de poids, en l’atmofphere dans les
^divadès occalions.on J’on a fait les expériences-
> _£ela étant, nous ne pouvons rien faire de mieux, que de prendre une
progreffion moyenne entre .tontes celles qu’on peut déduire, telle, qu’en
^déterminant les Montagnes par ce moyen-là, ' & par des opérations Géométriques
, les différences qui fe trouverontLoient les.plus pçerités qu’il
fera poffiblç. Maiail faut pour cela les trouver toutes, les comhin^r .les
comparer, ce qui eft une. opération. un peu.longue. ..
Cependant, , après avoir .tout bien examiné; j ’ai -conclu que la progres-
fion que l’on cherche, eft cellequi.a ponr premier terme, -eneommerir
§apt;du niveau dp Carqburu,i.Q%i pieds, & pour excèsJjfe-dc pieds; ; &
ù on commence du niveau, de la Mer,, qette même progreffion.a pour
premier terme 86, 246 pieds, & donne les,hauteurs fuiyantes.
4hauteurs déduites par la Progreffion afftgnèe , J t§ par let~Expérîénces du~Ba*
tflmétre, telles qu’elles ont étètroiméesfur le terrain, îMttpéréés mec cçb
les qu’ont donné les Opératigns Géométriques.
Hauteurs fur Carabura»
Par la pr.o- _ Par la Géo-Différesgreffion.
métrie.
Leiqmffiet de la Montagne de Pkhincha 1181 toifes. .1204 JBBB .•
Lé fignàl dé Pambamarca'~t6~[ m i 15 i \
Talangua 52.4 518 6
■ Oyambaro 130 126 4
Cdrâzon $79 { 9 &S 2|
■ Pucaguàicu 1058 #03 b- 2#
'Ühüfâf 41 f 14
, r JSimfaguan 1108 tIQ<3 St
Hau•
E T p H Y S I Q U E S , L it . V . - C h. IVHauteurs
au-àffus du niveau de la Mer. '
A Saint %ouïsr 2(?7 H 7 i î p i 5 "" C535. . [yS$P' I5
A la ,Montagne Ûü .P'eiît-Goave . . . < 4 5 /. ,v
3 . C3+2 ■ 3391 z i
A la Mont, nommée YßncondefanaMa io i f T j o i 1 . p
La hauteur du fignaf de ^ambamarca rç'eju.réq géométriquement eff dé
id | toifes plus grffidefque cellequ’a donné Ja , régie ; niais çomffie.l’ex-
iperiéncé^dÉ^^ometre'pit Hitç ffi^J^ËpJus basquç.% fîgnal'.,'je la t'abattis
de là différence, & par la même raifon 8 ~dè la hauteur du lignai
du CoTazonff
Je né Comparai pas l’expérience faite k St. Louis avec celle du bord dé
la Mer déjà marquée pour 27 pouces n ± lignes, mais avec une autre de 27
pouces p i , qùrçft la Jouteur, que Jté meràir£ayoit éffoe fiJu-Hü‘ .,
On voit par cette Table rimpoffibihtê qu’rï,y a d’affignér uneprogrès^
fion qui convienne' à'toutes les hauteurs ; puïfqué îiTon augmente" lâ pro-
grelfion donnée, elle conviendra à quelques hauteurs, & fera défeêtueu-
,fe pour d’autres: ainfi il s’én trouvera toujours qui ne s’accorderont
pas exa&ement avec la régie: fuivant qette progreffion je trouvai les hauteurs
que voici.
Hauteurs au-àeffusde la.fâp^rfde de U rM e r ;
Carabùru lignai feptentrjpùal de la Bafe melurée .dans la
Plaine de Taruqui-f. ■* 1267 »toiles.
Tarigagua fur la Montagnç'ffoffertJfnta$io 1 5 3 4 .
Guamac-Cruz fur la même MêÂÉâgç^ . ;;. iopsL
La Ville de Quito 1 1 5 1 7
Cuenca 1402
La Viflé de Riobatnba . 17 2 8
L e Village de Taruqui f 1379 ,
Alaufi ,130? '
Cannar 1660'.
Le fommet de la'Montagne de Pichincba ^ 2471V
Cette derniere Montagne a de hauteur • 247-1 t toifes, qui font plus de
deux milles & demi, ce qui el|.au-delîus dé tout ce que nôuS connoiffons
de Montagnes en Eurep | car *ifàoiqhe _ 'Straben, Kitcber , Mccioli & divers
autres Auteurs nous donnent’des hauteffis^-deMbntagnes ÿeaucoup
plus élevées,, il paroît qu’on nè‘ doit pas lés en croire lur leur parole ; lé
premier,'pàr'ce qu’il n’a pas fait cesjTortes de calculsfavec Fexa&itude
m‘Ÿome IL Partie;IL P v #