mes furent peu de teins dans cette erreur. Nous' « . parlerons
point ia ^ s ^ C b é p m p - ifi d^s Egyptiens, d o it lêgfpb%yatipu§
dont peu. colnues & incertaines..
L’opinion d'Héraclite ne fè fbutint pas longtems parmi;les
Grecs, non plus qued,e^ fentûnens ridicules d'Anaximandre^ &
de Leucippe, dontpremier imaginpit la Terre commè une
Çoîomne ronde, &-le fécond la croyoit faite, comme un Cilifi-
dre, pu comice une.CaiiTe dë^ Tambour. L’opinion; extravagante
de Ùéanthes,cçilQ de Démocrite^ui penfoient que la Tel»
ye .étoit concave, l’un en façon de Barque , l’autre cqmme un,
t)iique, fubfîfterent peuanfe-Eien que celles qu’on trouve^#*
pandues dans les Ouvrages à'Ari/lote, de Plutarque, de Dio-,
gène Laërc.e. Parménides difciple & ami de Xénophane, corn-',
me rappelle Platon dans fpn Dialogue des Idées, fut le premier
îàwiArjfiotë, qui "démontra la'fphërîcitë *&' fo'tondité 'de la
Terre.; Après lui Tbalès de Mileh, qui vivoit environ fix ans
avant'Notre Éleignepr *|iiivit la même, opinion , ajbut^t feïîe^
mej^ que la Terre&nageoit dans les eaux, & fut le. premier.
èps Grecs qui prédit les Eclipfes , füivant le témoignage _dq
Pline! Il c-11 probable que ce qui porta ces anciens. rhiîôlbpbes
à ,croire la Terre fpfilriqne , c’efl qu’en Yéfqignant iPunelClonjj
tague, d’une Tour, d’un Clocher, .on les perd bi%tpt de
yuéb *11 qu’on mm^e^foit qu’on navigiie. D’ailleurs Jjs re^
marquojent quevla hauteur des Etoiles circumpof^ires varioit,
feïon qu’on les" obferyoit d’un lieu plus ou nÈ9ink.#DièB^!^'i^
les" ce rquf n’arriveroit--point fi la fuperficie deJa^Tèrrl^it
parf^tement platte. Enfin on’avoit,encore pour motif dè>,cet-
te erôyance les raifbnnemens dArijlote, & à1 Archimède, qui
fpndéS ;fur divers principes prétendoient démontrer parpl^eurà
moyens' la fphèricitë de la fuperficie des Eaux, Mais la raifort,
la plus, fïmple d’attribuer cetteiigure à la T erré, fc tiroit fans* gourde.
fon ombre, de la Lune;
ombre qu’ils ne pouvoient manquer d’attribuer a là Terre, depuis
qlie les $avans eurent abandonné* au crëdqle Tulgaire lés,
vainestfrreursj^u’en&nfo^j;-,aufiijefc des/^Eclipfes,, 1 igporan-,
ce|& f4 fidèle • compagne la, fuperftition, ^ Enfiq,de Quelque ma-,
niere que fo doit établie l’opinion de
rotpndiçéCde la T e rre , Il refte pour certain que depuis lors jusqu’au
dernier fîécle, elle n’a pas fouffért le moindre doute.
r — — ..........g S I S ; - f Wmsm*.................. 'M a i?
1 *Mai-s#ce«n’étoit -pas affefc qfie'dètte opinion fût inconteftabld,
ffoame f à v o « n mênf^tems^ètendue de la circonférence de la
T e f e ^ a in li qtie'IelMdë M diamètre; & c’êtoit-lk une difiiciü-
iè ‘'foi'^ar-oM&it in&rmontabld^ La mêfurer entièrement, c’é-:
toieki5ii)i il n é fa lo it pas fonger; car comment traverfer tant
de Mers, de Lads, de Montagnés; & de Précipices impénétrables?
Mais fi. Ses obfiaeles Ondoient Fépératioffimpofüble dans
la to ta lité , ils ti’empêdàoieûf p a s '-d jp l'n e ’la fît par parties. Et
il paroî'è, en^ôffet ^m '& hXQ ra s-àA P iJio tëy non feulement on
avoit imaginé des e&pédienspoti^applànif;4a difficulté,mais que
mêmé-Ôn» aCôii déjà travaillé & Mtfuré-:, deft.ce qu’il infirme à
la fin du IL Livre du Cièh difàat «furies1 M a th ém a tç rf'd e loi! g
tems faifoient monter* ^ # é ô oÔ |la d e s^m rf% b n fé r^ c p de la
•Terre, & re|etfanMe fentMèpt"xk'*Xénophane, qui pêteh ao it
qu’on ne poiîvdit ,1a mefurëï. A quoi il aiôWquê -po^peu qTon
avance vers le Midi ou y ers le M S i i è n ^ a f e p ç o il clai^
rement .quë^e n’ef&pa-s femême- Horfeof?: queléS Etoiles qu on
voit, eièm&ypte & auër environs dê Chipre
dans les Tays ;®eptentrionaüî;, l&- qiidqueldrfes '# t f e | qurparoil-
fent continu<ement danS',èesTays,^pôuchent^-n Egypte «c en
Chipre: d’où Fon devbit inférer deux cnefe'-T 1%nerque la pierre
eft*non fèulement-fpkérique, ma-is- qu’el'l^i’a ^ ^ l a ^ ^ ^ e n -
due qu%l lui- attrifraoit. 4T , „ , Cf,,
Ce Taifteux Pbilôfophe ^explique point confment les géomètres
de fonl teanS-étoiefit parvenus-Ifixèr ^ e s ’o'c^lUcles la Mfp eu rs
de la T erre ; .mais il- patoît Certain *quSd4e ebangpft|îit\de'M nau*
teur des.Aftres Teür I w i i l i i l mefijtèrCfa, I erre S
qui fut enfuiteTuivie paf4e^©é'P’métfes dés temsfpoffterieurs, a-
vec quelques cbaâgéînéns & cdrieftiôns.) • Erî ïiippofant la 1 en-
re>.fôkérique ,^on peut entreprendre4a|mefure de la le ije par
les Gfefervations des Aftfés fituép a'ù'VëfticÆ*; d’ûn Lieu oc éloignés
du vertical d’un autre. * ’j-:
'. Ceft cette méthode qu’employa Eratqfthène, Bibliothécaire dê
la famfeufe Bibliothèque d’Alexandrie feus Ptolomie EvergéteSy
près de troisiiêcfeà avant la S. P line m t de ce
Bibliothécair^m grand.-’élPge difant qu’il- furpafia tous4 les
contemporains e n ^ u t^ g ê lf e de Littérature, principalement
dansisiMathématiqùeà; qu’il-enrichi^ .d^déeoûvertes Imgùhefes.
La méthode dont S s ii fçryit daù^ la mèfqre de la Ter-ref n eft pas
A m , r ie a