• mémoire de fà Patrie qui porte ç,e même non* -en 'Éfftagne. ï E l l é q i f à
un, quart de^lieuetdé;/là"cÉte1de iaMer;dus§ud ; fa’fîÉyation^e&ae-lias de
ïh^Miée^kGaqûmBà, Tur-imejpëti tgrémi® once d-’-QÙ ||Spj découvre la Mer,
la Riviera^ & les Campagnes que fesjeaùxdîèrtrlifent.
s £« eft unaflèzgrande Ville» mais peuipeuplée-:, onm^yTComp-
.-te q_ue 5 à éfëifc» familles d’Efpâgnols-j Métifs-Q. Indiens, mais fort'peuî'de
ces,derniers: -les .rues y font tirées au -cordeau du Nord au.*$ud jSod’Oriént
enrOcgident, ^ | fè doupeîit de'fagon qu’elles. forment ,des quarr-gàfde mai-
fous femblabfes à-cei^âpS&itiago, & des>aujEt:e^ VilïfiS^^^én'ÿ«« Mé*
ridionale, 'Elles ng font toutes que-de torcfois-utuvertes- de paille, 'accompagnées
chacune d’un jardin planté d’arbres fruitiers,, & de t®ut^fojle>de
légumes tant du Pays que d'Efpagne; car le< limâ t^ ?pr:opre aux uns &
aux autres.* n’étant-fujet ni aux chaleurs exçeffiyqs ; .ni a uR o j^
goureux. Les rues quoique droites ne f p t =pas remplies r4& ;maifons-,
- mais 'formées en partie,par les jardins; car diaqu%fq^%^gî^WJé^c^i;
v a fon jardin dans d’efpace qui la'fépgre de l’autre-maîpn-^d^foite.quià
; yohyees arbres toujours couverts de feuilles &^êttéîverdjîre^pnfinuellt,
on ne fait fi l ’on efl dans une Ville ou à la Campagne . j
Outre i’Eglife'Paroifliale, ' il y a dan? peçtgVüle desCquvens de^t- Fmn-
fois, ÆjSt; Dominique, de la Merci, un de. chaque, Ordrip. ?| .ni^.
. de Jèfuitcs, & ‘un Couvent de St.. Jean delMeu^itfpndéjd^ i I gs derniers
_ teins. La grande Place'éft qüaitée;aH’und^e^ése|fla*f?içade de' 1%.
f ParoifTe* & vis;-à-vis font les maifbns WM\Aymtamifyto\àu Hôtel ,'deV£U
M, où s’affémblent fés 'Àlcaldes & les Régidors^pi avjfçle CprrégidQr
forment,le Corps .d®^Villa T
La Rivière de Çoquimbo pafle-au "Nord de^la,jy'dîe?^& lin'faupit, par le
. moyen des. canaux toute- l’eau Sonr elle a befoin. d4t.te^yférétfrave3Eè
toute IaVafléë.'"
^ lH1 Village Ront les, maifons f^ é | t ie s ’fuis ,aucun‘or-
4,re,j 11 eR -a- dix ou aouze lieues déjta Mér.f On. coiiipte ^5 ^Mo;pateiJ-
les d a n y D i f l i - i é t . 'Le Port^qui en eïl,ie plus p'rocnej’eff celuiçqùi
porté le meme nom' de ÇMapô('\ë (y§ajc!à'eét ùh'auoeJ^t d^ ^m ême
JurisdiéfTqn^a environ*3o lieues plus au‘ Sud. If n’y a, quevquelques -ca-
' bpes'pourtoi^l&bjMoe?^
^ une ^ P e à lieues de $an$fe£^^Ô£jSal{Qrientécfe Ja
^ CorMlfrè. Elle efl grande, mais ep ’partié'$gcmpée,Ba!r ^ ; ’ &
lônn y Compte en tout "que deux 'cens Familles /Ta"moitié de Blancs,
, ïe*jr^® g|jj Adétifs & dè^gens'de'race"mêMe.” piïtrç là ParoifTe ify a.dés
' 1 Cou-
Couvens des mêmes Ordres que fes précédons, Cordeliers, Dominicains,
Jugujlins méc:Jefuites. Ce Oorrégiment ' contient deux autres Villes, qui
font San Juan de la Fnptêra à 30,lieues au Nord de Mendoza, & Saint
Loyisfl%ffoeyola à $p lieue^a, l’Orient- dçdn mlême VRlé-jg La prw nW efl
égale à Mendoza en tout point ; mais l’autre eft fl peu de chofe qu’à-peineon
y 'compte, 25 maifons & ^o'à 60 chefs de familles-JEfpagnols & autres^
qupique les Campagnes aux environs foierit fort peuplées. Malgré tout
cela il-y -a-une Pareiffe, ûst Goliêgfc & un Couvent de ©opihiç’âins.
C’efl dans cette Ville que les Fréfidelis de ce- Royaume foiît reçus
pour la première-fois en-cette-qualité, quand ils viennent prendre le
Gouvernënéht du Chili par Ja.îoucé'-dë BuèFos-Âjth^ car St. Louis de Lo-
3/0/U-ëïï k’-prèmière-’Vâlîè'-de leur Gouvernëmefit de cVcôté-îà.
--,XIl^L'e Cotrégiment dbHcv. Cèncèption eft le' d-èmïer, & comme nous
en avons'fdëjù tdonné une défeription fuffifan^ jé: rte1 répéterai point ici
ce qui a d'éjè^oté-dit; ‘& pafrerâi-ài ceiqüi regarde lé Commerce qüe.leRby-
aume^ de; « ‘fait avec lé *'Pérouàjéëe B'èènos-Ayres^'&L lé’'Paraguay ; à
quoi j ’ajoûterai une' rélation touchant les /«Æm^fauVâges, & la maniéré
de traiter ave*ç eux.1 C’éfl cé qüî.fera le fujét-âu Chapitre, fuivant'. 'Avant
que déterminer celui-ci/jétemairquerai que les Corrégimens de toute la Ju-
ïisdîétion de4? Audience d^Santiago, font pourvus parlé Roi; excepté ceuic
àeRancoeguiï, MèlipxRa y. &c QuiUota^am fontàla nomination du Préfident
de Çhilîlp airifi quelles autres, quandieCorrégidor'adluellemeht en'exérci-
c ê vietif-à Courir-fans-avoir-de focceflèur nommé eh îurviyânCe; car
-ces fortes deChargëne font^lp^pour cinq ans, & il n’y a qüëlëRm'qùi
conférer Poür un Plus loHS terme. ' ‘'Tôusles habitans forment
diver-fës•'Compagnies dé milice; elles fe rendent de chaque Village à la
Bllèé-d’armes à laquelle efles appartiennent, tout^lei fois qn’fl s’agit dé
s’oppofer aux ennemis'da dehors on du dedans. Le| Compagnies de San-
î là$£j Qpüûtai'Mèlipïllu3 Aconcagua & Rakcagm appartiennent à Vàlpctr
y ^ o . Ces Compagnies font au nombre de neuf, faifaht un Corps de 2 à
-ÿb'èè^àommes tant Infentèriè: qùe:'ëàyaUërîi. Dans'le bëfôin Rancagüà
don auffirfocourh de les milices'^ ^ 0 & Colchdgua, & Chîïlan fournit
•du fecbùrs à-h Conception. Les 'ordres paffent d’un lieu à l’autre avec une j
grande proiùtitude^ ddbrte qu’ en peu de tems tout Ce mônde efl rafTem-
ple & arrivé aù rendez-verus ; car ils n’ont pour cela qu’à monter à cheval
& àla-iffer-aîler leurs-chevaux à leur pas oMihalre , qui efl le galop,
L>h peut dire que,-ce&milices¥ont une efpéce dé ï ’fM é qui va'en toofbe
-a fa deffinatiop. ,
- T o rnW F ■ - J>I M M p ( P ‘ CH A .