partie pierres,-}.:efles-I&nt- prefque toutes baffe?, & à peine entrera*
ve-t-on par ■ ci par - là -qudqàes-unes qqi ayent un- étage outfe je, ifSzr- dë-
chauffée. L’Èglife Paàoiffiâle eft 'fitüëe fur la -Place, ïî y 1 ' aûffi üir
College de Jèfuites, 'Si le? P. P. font cfiaigesrde tdüî le Spirituel.’^uand*
les Frmçw commenci^t WétabûÿÉÇ leurs Curés’’ëtoieût dés-ffpûcin tf
mais ces derniers noyant: pu/îfaceommodér' au1 ^Emàt abah3Bnn£-
rent leursEgides, & 1ë$ Jéfîtàes en prirent foiifi -5 IPyra âuflî au ifk fi Früh~*
fois un Couvent de Mites dé Ste. Urfule fondé depuis peu, un aiître de
FQrdre de St. Jean défàieù à trois quarts de liëiie oü "environ de la' Villei-
Ils ont aufli un. Hôpital ou Ton reçoit tous Tes malades qui s’y p'Péfeir-
tent; e’eft un très-bel édifice & fort grand. LTgli'fè Paroifliale ëïl?aflS&
belle, mais n’éft pas êfitiérément rétabhe dësydyagâ de l’incendiër r
Collège des Jèfuites eft-bieh bâti quoique petit}- SI effiîd’ailleursafle^ granif
pour loger commodément 3<â lis Peres qui y fëiît o&finairement. EéCoIP
vent des Religieufes teft plu? grand, niais il ce?t rëînarquable qu’âicunte
Fille du Pays ne peut ÿ prendre le voile. Lë H ofPa défendu expreffé-
ment dans la Vue d’augmenter le nombre des hàbitâhs : on ne lesy-rfeçcfit
qüe fur le pied de Pefifionnaires pour leur donrièr unébonne edUca-tion, a i
attendant qu’elles paflêht S un autre état.
Le Bourg eft ouvert & fîms aucun'e muraiHë1 quSIrénvirbnne. ^ Il d f
néanmoins défendu „par deux batteàes.fur le bord de la Mer, & par un petit
FortTur la pointé déPicoiet âlrôis" quarts de Ife-ue du Bourg, leqüèl
bat l’entrée du Port. - Les Troupes réglées qui montent’la garde dans’ le
Bourg, même & gardent le Fort, ne font pas én- grand riômbrë, :& fobSfp"ér:'
tïe deSôldats FtànçoW, partie dé Suffis; mais tesbhâbkans-';ftMîîfefk-#?
brillant & nombreuxCorps de Milice, coinpofé' Sfr tous les: hommes
pâbles de porter les armes.: Il y a peu de troupes réglées nfiéUxteYëfëttes *
mieux difciplinéea & plus lefles que ces Milices , qui partagènt UVéc là
Garûifon tous les travaux dé-la) guerre.
Toutes les Campagnes font parfaitement bien cultivées. à' pal
im poûee dé'terre capable de produire quélque cbofe qui ne foit déftiihé
& enïèmenéé^: & par le moyen de‘ces Fermes, ou ÈbbîhitfénPp
tes appelle ici qui toutësr fbnt cultivées pat- des. Nègres, non feùlemêàè
les habitans trouvent un honnête fiibfifbancé , mais ils entretiennent aufli
un comBierce ïéciproque avec la France-. Ces Habitations produîfént * du
Sucre, de l’Indigo, diiTabac, du Café, en affez grande quantité pour èd
charger jufqu’à 3000 toiméaux tous lés ans en retour desEtoffes & autres mari
daandifes. qu’on apporte de France. Ce que je. dis: là ne regarde que,les
feu,
feules terres .appartenantes au' Cap ) Mwippis v & fuffirà-pour faire juger
de là fertilité du terroir :que,les François : occupent dans l’Ile de St. Domin•
gue. Si Ion fait enfuite; réftéxjpn .fur le peu que produit le refie de l’IIê,-
qui en eft pourtant la partie la;plus fertile, çe qui n’empêche pas qu’il
ne -faille tous les ans .y. en.v.oyerduuxonfv©i pour la.fnbfiftance des Troupes
& des Ecdefiaftique* on.verra clairement le? avantagés que prodwé
jfènt dans.MrPj^ysil’Aji^uftrjg „& leji-ava-ildes^habitans.'.
si L^.guantité^d^^a^^Mi.qqit'ai^oJ&lent- aux' diffëréns Ports de cette Co--
Üpnie; la fqurpiffent dqs.oaarehandifèsdp des vivres'qu’elle ne peut produire
,;-deforter..qq’qnj tous terris-, fur-üput pendant la,Paix, on y -vit dans l’a-:
bo^ance.de.tput^adi®/ésj» . LéjPajn qu’on y fait des farines cd^Fftpc#
y.jeftîexqellenL^_.-Pn-y.,trpuy^;.du ViQ,fidgs Liquetùsydes Fruits dé toute,
efaêde-., .LaP^lg jqqijeur manque (défi la.Viande, qu’ils foirt-Oblige s de-üi-
rer-de>la Gqloxqe,§ f$ ^ 9 b .em„.éçhaôgfii des*jnar«handSfa$- d’ÎÈMêpe^ caF'
quoiqug..c^}çpD3fiq|çe fqit .prohibés larnéceffité nautaelle ie;veiïd) auffi liq
fere que.s’ikm^pjf jamajsjétadéfendu }.car comme il ne va? point'de-Vàis-
feau de à-t*SV. Domingue, d'oison me peut rien tirer vuqulon.
n^j^lti’^ri^^cqk%6olonipp^irqit^ii,,éilè,ne.fepoürvoyoit^èînàr-;r
• ohaivdifesj^eqr.^^ïirj & de quelques .vivees dont, elle manque & qu’êlà
donner qne^ufteidée du grand CiÉiniérce que lu
FrflBtfi'fait-a^c File.de Si. tyemingue, qUè"Cè nombre prodigieux de Bâ-
fûneiis-qui abordent tous Jes.ans dans les Porfs de la Colonie Ffançoife. If
'entre ehaqâe tcUin.ée dausvfe Pdrt;)dé: Guàrk^èu. 'Cap' François réo Bârime’n?
^andsJpuJ-pêfrits.d„epuis.„’i50>jurqu.à 4 & 500 honneaux ; qu’onjüge par-
)a^de e^ux qui ajpf,dent aux Ports de Léogané, da Petit Goàifr'êt autres
iripiUs CénlIdé^RbiÊ^tw^QUS Ogs VaîflçauxraKrivènt ave^désbàrgâifenside
inarçhandifes dejyivfus., u& s’en rutoürnônt chargés 'ëhaeun au-mpic?
dp>49'? ^^«Baaftres.,^,enrargent oteetapr ,-'-fàns Compter 'fe? denrées
dqcru
f^n.^;Les^ipaux qpiiéntcent auTôrt-du PàpFronpwî rapportent' fëuls'
en Wanq&im demim|üo|a de piaftresargent comptant} & fi -l’On- calcule
fjF.Cç,pjeddà lesçfomme?qui/qiteîg des:^-at*res.EoEts tânL^randsïqUé pe-
^ ®kyp°uvera qu’elles montentvau-moins, à <deux millions de piaftres
aùnuelkmerft^C’eft prëcifément la même quantité d’or & d’argent qué
rapportoit pu.Fr^ce.^Élottfe è laquelle fajoigh.it la-Frégate
1 , que tout? là Cargaifou de tant dë Vâiîféaux,
ni mçme la quatrième partie ne çeut être copfonupée d^ns cetté Colonie
, . I * Q„3 Fran*-