ï 6 ' VOYAGE A U PEROU.
culiére de faieonfidération,' fflui conféra l’emploi* de Cofrhographe de Sa
Majçfbé avec? d’autres avantages attachés à Cette charge:;' Mais MnGßdfä
n’cutjainais intention de demeurer dans ce Pays au «delà du teins nécessaire
pour finijr fes^lfcites. s J1 Savent traj^qu’i^éto^ ^oiäptable au /Roi
Ä® Maître & à i’ Académie desiaecès* de fön- voyage' & >dés opérations
dont d ^ ô É é^é ete%ë par Ses Collègues comme le .plus ancien desrrois.
^i^è f«mvec autant de répugnance que Mr. de détermina à
lifter encore quelque tems à jQ«iîo pour y ,attendre Mr. HÙgot^ & voir
en mêmé-tems le tour, que prendraient-les affaires généralesqui,avoient
àlumë la guerre en Europe; afin .de pouvoir retourner e#fÄi8ce W Ä
moins de risque. Mr. Verguin étoit parti pour fa Patrie, & avoüt choifi
la voy&èèPmama.D eu x autres de fes-compatriotes j$toiéêfc morts, l’un- à
■ Cayapibé,Iamm.k -Pugtca, ttn autre s’.étoit établi à $ÿi$o% .dç? maniéré
que toute la Compagnie Eranfài/e sjétoit difperfée auffitotquefes motifs
dé fon union eurent ceffé. Ce n’étoit pas un petit bonheur que^d-avoir,
dan» fë rebiner pendanivjmerfuiiÈe de , travaux inàmenf#s, Apporté* tant
d’incommocMtés, habité dans tant de climats différens, effuyé par -.tout
des périls continuels , Surmonté enfin des obftacles au-dèlà dè.fimagina-
•tiorfÿ& terminé unenntreprife fi grande & fi$ifiicilç-, pour entrer dans
ïife£câïrife^:de nouveaux dangers, avant,dé'Pôüvoÿ: mpctre'un ©uvrage
fi important en état de paraître en public & d’y être dequelque;uti]itéj
V O Y A G E AU PEROU. Liv. III. Gu. |
L I V R E T R O I S I E M E.
^oyagef^du P o rt "de bàllao ’en Europe, avec des Remargpes
" fur -la 'Navigation, d^u is la Conception de Chili j,ufq\fa l’IIe
de Fernando, de, Nprpnwz s. ۈp - B reto n , Terre ^ N em e , &
P ortsm outhm Angleterre ; j&, depuis le même Port du Cal-
lao juân’àî.nélnrdu Cap François e^ rilp .d é S t. Domîngue, &
■ ï de -la à Brèfi en France.
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C H A P P T R E P R E M I E R.
Départ du Callao; arrivée aùPorf de: la. Conception: & Voyage :de-là :à
• E lle de Fernando de Noronna. i
RÊ s.o lu s * comme if a déjà été dit, de .retourner en Efpagne ^nous
apprîmes en arrivant h./Lima en .1744 qu’il y gv.oit, au Port de
ti((. ^//uOjdeux Frçga^ Frpipçqifps, . J’une nqmpig|Je ’Lys, & l’autre
la Notre DapieAde la b/ttp%a$çe, ,toutes deuxféjdifpofant à faire voile pour
VEurope. .i.SBtr^cet^avis^noiuiConyinmes Dorpjpfgek ^uan ôc mol, dé profiter
de. cet|e oçQafiop-& de faire Je-voyage Séparément, afin que,,quelqu’un
.de nous âèîfx .échappât-aux rifques.d’une fi longue n a v ig a tio n *p to in-
ftruire un jongle Public du Succès de notre commiffion.-
: ; Les-jÇap.itaines des. deux Vajfleajax ffom/;o«^n,Qus gyant ageordéilé pas-
fage, & le-Vieerpi la permiffionjde.partir*npus fûmes j»bord le 22 d’Oa-
-t^mï744, &, le morne, j,our on leya 1 ancre & l’on' fit* toile vers.le Chili.
Les deux Frégates,allèrent de cenferveiju^^n-Æ-i de Novembre, que Se
: trouvant par les 33L<$eg. 4£> j min ■ - derLatitude : jolies fe Séparèrent, le<Lys
devant taucfL^/à, Valparayfo, & la Délivrance continuant fa. route julqu’à
:h Conception; où qllé vint« domnqr fonds-dans la Baye de ce nom'le‘l2i de.
.Novembre*:, voyage extrêmement heuEeux,:puirqit’il ne dura que 2p;jours,
à quoi ne contribua pas.pe.u.l’avantàge. d’être partis à la Sortie de IHîver,
,ce qui nous procura: des vents de Nord jfoibles- àda-yérité, .mais cependant
afles .forts pour nous pouffer vers le.-Sud j deforte rque nous, ne fûmes
pas obligés , de nous éloigner beaucoup deda cote/comme cela atrive
•an. fort do l’Eté.
W i Nous