
mais d?autres pré tëiiden't que Wàelîgvoulüt par-là faire allufionb réloignte*
ïaznvqii Èïifaiïéth témbigtfa toujoürstpoürle mariage. Quoi qu’il en fait,
ce même ndm1 eïl'fëfté a kCole-qui s’étend depuis les 38- jufqu’aux 45
«eg. Raelig commença a la peSpléb dé%ëns hle la nation ; & y ayant
formé un Ëtabliffement folîde, ïï 'eurBifeïit-ôt affez de gens poür„en faire
un autre, & peu-à peu les Peuplades s’àugmenterent & s’étendirent tellement,
qù’éilës diviferént cettë étendue de Paysên -diverfes Provinces ,
en !?cdninençant par l’extrémité Septentrionale qui- éff' par les deg, &
continuant vers le Sud, fous les noms de New -iËfigebnd.'l ou .i.N«jfàél&
Angleterre , '<%Ifàw-Tork, dé Penjîlmnie9 & la partie -la .plusMéridionale
retint le novn>vàe Virginie. C’eft à cette derniere que 'Raelig & route la
dation ^Kg/^# d«3frînerent le plus d’attention:, & bit fe réfugièrent iceux
quifuybiehtk péMecution pour’êftë reftéS 'fidéiès à ftofôTfcand'O
fcar Cromwell Pafleihént peu iàtisfàits d’avoir«trempé leurs mains
dans fé fang dé-ceMonarque, qu’ils tirent décapiter publiquement fin un
Echafaiit le 9 Février '1649, & d’avoîr"deéhonM'é tou teia-Nation par u-
ne a&iori fi barbare, tâchoient eriëo^deieoloreï-leur %rime &d§ ur ty-
rpnpje* £n oerfécutant ,çeux gui n’gntrqient pas dans leurs hfo|s/foi|g prétexte'
qu?ifs etolént partîfans du Roi. Defôrte^qüe deuX'-'cipoitr-fouver
leur vm,etpiênÈ contjÉsàints^lde pafferè IctfVirginie', j& daller-.Chercher
un azîle dans un nouveau Monde;
X ’arrivée^ de tant de profcrits augmenta beaucoup cetteXolonie., qui
devint alors très-floriflantefous.Ia protection d^-William Bercley, 'Xèbve'r-
neur de cette Province, qui outré de l’attentat Commis contre »fèn Rôt,
-fe maintint dans une fidélité confiante*- témoignant' -Mèrr euf qü’ilîavisât
des'ké&oM1 de' ürornfoèïï, & ne:feconndiffant- ’d’autre Sbuveraàmque te
■Roi Chb0ë i JJ.-Fils du‘préeédënt'&
accroiflement d’habitans, & celui qu’on taéhoit de pfbëürer à cestCon-
'tréès par’i'e moyen des Compagnies qui'TefformÔiënt- en''Angléterre.f lès
Peuplades nèMffefeft-pàs fècëûrs néceflaires'
pour- défendre-lë! Pays qiS^êllê's'b'cçùpoient. G’éft ainfi qu’elles fu-
Fént obligées “ËilbanSbMérlâ iw n ^ '^FkfeîÉiiÉMfc$i', quXdéfiraÈit
de s’établir for eette*côtè en -délogèrent - l é s p e n d a n t -deuxffois5pj&
iës renfermèrenti dans les.lifmtés~'de la ^r^wjé jufquku .’iSâité'de Paix
conclu entre les deux Nations--Ië 19 de: F é é rM refiituesrent
prisfur' eux.
■ En' 'd’autres ' endroits de ces côtes'les ^n^ioir fôuârirent^les mêmes re-
«pèw iJjft’fr • r<ïwk \ tant de la part des Sfpagnoh de la FloriÉi,
l'f r o e
que de celle'des F m ^ r du Canada, & quoiqu’ils refiâflent toujours maî-.
très de-quelque étendue de Pays, leurs établiffemens n’étoiefltmi aufli for-
lides, ni aufîi fors qu’ils;le font, devenus1 dans'ikffuitç, par laidécpiiverte
diune Gonfcr.éeXüuéé'Sentre M N ô y v Æ é i lac. ¥ïr$mie:, laquelle leur
parut plust agréable & plus fertil'e.queüeou't^’celle& qu’ils occupoient juV
qu’alors. La 'nouvelle, de»; qédl découverte parvint en.AngleterreMm le”
téms qu’on y perfécutoit ^.Se^te'des ‘Quakers ou Trembhurs.,^^. s’augmentait
à. m’efure qu’oh- fâchoitM© d'exterminer par.'la rigueur, . Parmi
ces Quakers il -y-uen^avoit un nommé JdZilliàm^Pen, Jeune-homme dont Je
Pere“tenoit un rang confidërable, <& à qui Cbarhs*II. donna.le Pays noa%
veiléraent décemveit^B alibi qu’il s’ÿi'îetîrâtiiavê'eMias^ceux |j deifanSec-j
^ & 4queft«%&f«n?.fÛt une fois>pput4t;kxt^ délivrée de ces Fanatiques *
& jqbèFâidpliceur fitice que la féyérité n’a voit pu faire.
< - Ce fut-en -r ik ïl que-cette ddnation.fut'fâite4 William Pe^equoique
d’autr-és^pré tend'eat 'que îa^ebbfem’amvai'qu’enx'i 1582.. Qucâ qu'l .en .fok,^
-Fen ipartit d’aboîdi-après -.-.avecsl^s .frere^ipouballeâ prendre.poffelïion de
^es1,nouveaux- Domaines, F f y arriva;ifans décident,. «^. commença à -les
peupler,, ligur donnantf le nom àe,Pmjifaaw,e^, compof||dî:L.;fien^pr®
prc &d-un mot qui'fait-ÿllulion aux bois & arbres dont Je .Pays eft^rpm.-*
pli.. Pour -attirer encore-plus -de-gens dans tfompUVellëtiGolb.nfo]b|iaccorda
la îaberfeé':de{ eonfcience, & cet article -joint .aux »grands privilèges &
franchifes. qui-furent- accordées-au-xifeabitans, y attirèrent dès g^is déroutes
parts, parÊiculiéfirnbnt- dès -réfugiés -en^Æ^Méfre,“ deforte
qu|©tÈ^buA'de itémfe',C^il,lGbn6fee*fut''fi peuplée, que n’îÿ-*ayaÉlj)lus allez
-de terres-pour nourrir1 tant be-^gèns^ il faîkt's’étendre & occuper les Pays
“^oiilsî^o^i^-fontjpréféntement.- G’eft ainliquela Ville de‘S,o/®ms’eft-peu-
iplee .&bâtiédansJ’4tatpù elte effeaujourd’h u i>& ‘qW^.â r'endcomparable aux
-plus"floriffantësVilles SBurep, taàt^pell grandfe^lÇnbâtie & opulence
Fuivant léffàpp^rkde gens qui y ont-été.* Mais cenej^nt pasfeulement les CÔ-«
-tes quifont fi bien peuplées &-habitées /tftut l’intérieur du Pàyÿaplus de cent
lièues delà Mer l’eftégalement- j ce ne font qméVilles, Villages & Maifonsde
•éampag-Éei b tout -eft défriché - & cultivé ; ainfi cette Nation /faborieufo
jouit "des- fruits ! de fon travail;, & ne ceffé-dé cultiver, la terre fans fere-
-pofer fur la vaiïiëûdêe -d'e, la fertilité'^dh -Pays.
M-L’alfemblagé dé- tant-’de Nasions différentes-qui-peuplent h-Nouvêlle-
Angleterre & les - autres Provinces, Mendie îrorilbrèdés habitaos fi ctihfH
dérabteÿ.,quê toutes - cés CôlcfiiéS; fOf-menh un Royaume vident’3’ étendue
de lohgÿe là-Mer n’èft pas .grandé. en cofoparaffoh de queIqués abtrès Pays
ɧ iTofiM F tf Partie /. - V de