obferves au Pello du Guarico & fous l'Equateur, nous trouverons cette
proportion confirmée a ^ de ligne près; & en employant celui- de
M de Mmpertuis, celui de Paris & de l’Equateur, il ne refulte qu’une
différence de T| , de ligne, qui efl: une quantité qui ne mérite aucune attention.
c H A P I T R e. v.
£ Conclujisn de la figure dè la Terre.
N ôus avons dit dans le chapitre précèdent que tes degrés mefurés
etp différentes latitudes étant- inégaux-, la Terre ne pouvoit être
Sphérique, & de même ^»’augmentant à mefure qu’ils font plus
éloignés dei’Equateur, il faloit néeeflàirement qu’elle fût applatie , c’elî-à-
dire que le diamètre de l’Equateur fût plus grand que KAxe. Cela fùp-
pôfé, & la-Terre étant un Ellipfoïde parfait , on> a donné la formule
pour déduire la raifôn en laquelle fetrauventtesdks: diamètres. Plusieurs
Auteurs ont tâché de la faire accorder avec celte de te longueur
dés Pendules en différentes latitudes, fe fondant les uns fur un principe,
tes autres fur d’autres; mais M. ClairauP ayant démontré à 1a page
141. de là Théorie de la Terre tirée des principes de T Hydmjl,atique, que te
pefonteur ne fe.£ait point luivant.la ligne tirée au centre dé la,Terre,
g faut abandonner soutes les hypothèfes fondées fur, cette fuppofition :
moyennant quoi il ne- nous refte plus que les attractions de M. Newton
; car l’hypothèfe. qui fuppofe que 1a gravité te fait toujours perpendiculairement
à une même Courbe, ne paffe pas pour fort naturelle
»- Ü
Le même M. Clairaut démontre suffi pag. 171, & 172. que dans
ÜhypOthèle des attrapions de. M Newton*., fi la Terre étôit homogène
elle ferait un EUipfoide, & que lès Axes foraient en raifen de é|go.àî2gj
il démontre encore: pag. 209. que, quand te Terre ne ferait pas homogène
» eltebe laifl'éroittpas d’être um Ellipfoide^ mais que fes A*xes feraient
en uuercaifon moindre en ce. cas que celle de 29Ô à.^silfômattere étant
plus denfe à xnefùcequ’élle approche du: centre; prapoütion vraie , bien
que contraire à la détermination 'dé M. Newton a. Ainfi fuivantlea- régies
de
a Philofopliiæ naturalis Princ. Mathem. pag. 240.
de M. Clairaut, tes formulés-dbii'&’es'dans îè livfêprécèdent, pour trouver
la raifon des diamètres de la Terré’pâr fés degrésittehirës' font Bonnes.
Celle, qu’il dopnê pour trouerJa même raifompar la méfure des Pendules
eft — 2 1— S a>: d’où l’on'déduit 8 — 2 e — —~ n ; dans
laquelle P exprimera longueur du Penduleprès du Pôle; n la longueur
dn mênjeprès dp l'Equateur^.«--Mipgèil^^ te Terre en-cas qu’ebé.|bit
homogènë ce quai •appèlfêTéxèès" du qj^métre dè TjEqiiateur 'fur T'Axe,
divifé par le même Axe = T^ ; «St S l’éliptitité, au cas qu’elle fonhé-
térogènël Sfl-dh',applique à cette formule Jes Pendules observés, oh
trouvera la raifon des diamètfës;àë 1a Terre, & l’on1 verra après, qu’el-l
le ne s’accorde pas; avec‘celle qu’ont donné les'degrés
dëwipque les foppofitionsne fpient pas-qxa^tes ,'iou <j^*|| y,iate quelque
erreur dans les mefures, comme nous l’avons déjà marqué dans le livre
.precedent. /-Mans, ne pouvons affirmer ni l’un ni l’autre; ; mais’^nt
q.ue. tes erreurs foppofoes dans les mefures- n’outrepaffent pas lès bornes
prefcrites, il’femble, qu’on doit prudemment les " admettre, ; particulièrement
ficela s’accorde avec toutes îles opérations. l.
. iSappofoBS .dGOEiC que itexeès de la longueur du Pendule aq JPoleu! fat
iceHe^dumême à l’Equateur , ne foit que de 2,’ 16 lignes, ce qui: effie
même qûe de fuppôfer I
La Ipqgueur du Pendule
jjaucey.,.;lignes,g , . , , ^llgtièS,
A FEquateur, de
36 ,, 7 .2|o plus grande que PQbjèrVéq 0, 077
Au Guarico : ,
,'c S B
À Paris
Au Pelle
8*475 moindre que. fi0bfervéte. p.045
5>?:p75 1 " o^.qdp
Ce quejecroisqu’qn peut admettre prudernment dans les obfervatîons ;
en émp j o ÿ â r i j t ws & jeS jntr ôduifânt d^ns jafqrmule donnée, nous
aurons 8 = ^ Pu à-peq - près ; moÿennam.quQi&
ce qui a- ëté''dit au -Corollaire <?. -du'livre précèdent, nous aurons,
«2&ÿéft&y?- cbffim^fe^dêg^ë/dÿ^érîdiën prés dë PEqdatâïl'àlà quàh-
Ttité dbhrle ^ ^ âëgré dePlatrtüdé excédé cèîdl- ëi-, ou • êdéane j-ÿo à 3::
de même (Corol. 12. ) le degré du Méridien près de l’Equateur eff ;à
te quantité, ^i^irëxëêdede:4^e ^e tetitiÿde , coirimë'2£r5 -à i l Cela po-
^ fe,
a- Théorie de la figure de la. Terre, &c. pag. 250.’
m*sâ