M O B S E R V A T IO N S A S T R O N O M IQ U E S
. Corollaire.. Les denfitéside l’air étant en ralfon inverfe des dilatations*
elfes feront comme fes poids quile compriment,\ou comme les -hauteurs :
du imercüreî^nsde^ffiméâet or not^'wons 'dft'â’fcpagep^, que ces:
hauteurs: fontîauffi commelleÿïforces élaftiques, d’où il fuît que les hau-:
teursdu mercure^les.denfités, & les forces élaftiques de l’air feront tou«"
joints entre seJfeâ dans une méïne riifoîi <&eéle t. par-eoMHquinfàtout ce'-’
qui a été. dit <&.quifedira:desdiautéurs du mercure dans Je Baromètre, i&
peut entendre ;%alement des denfités, & desnforces élafliques
c’elt-à- dire, que dahsl’hyperbole CE rF£? .fesabsciffesarpeuventreprëfen-
ter indifféremment les hauteurs du mercure dans le .Baromètre, les den->
iitgsg ou iea forces, élalliques de lair, les ordonnées correfjfondantes T, ea
repréfentant les dilatations, a
i, M t Bouguer, dans fbn Eflai fur la gradation de la lumière pag. 153. fe:
fondant Mie même principe que Mr. Mariette, trouve que fes dilatations de.
l’air aux diverfes hauteurs de l’atmofphefe fe peuvent exprimer -par les.5
ordonnées de là Courbe Logarithmique;,, -fesabciffes çorrd^iriantes |e^
préfèhtant fes mêmes hauteursjde fàtmolphere; mais comme -çfefffe même
chofe que de les repréfenter; par l’hyperbole;,' quaf&au feut que nous,
nous propofons ge^me contente, d’indiquer c^te.^eçoiide maniéré de les,
exprimer.
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C H A P I T R E III.
£>e la maniéré de trouver la hauteur des expériences
du Baromètre. '
ON fupg@le que la hauteur de l’atmolphere eft dîvi/ée en diverfesr
couches 0 que, les B a t ins nommentiSrr^&f ^ jnBnimpnt jfetfeesj^hji- j
çune; desquelles' a un poids égal, ou, ce qui /©vient au-mème une-égale •>
force, élaftiquej & félon tse qui a été ;dit dans felGorojlaïre'ÿréçédent fes,
hauteurs ou dilatations ierbnt en raHon inverfe de cès forces, ou djes;hau^
teurs^^meiçuje dans le Baromètre; p’efl-à dire, que,fi la- première cop-
#ieaà la fupejffefe de la Mer,, .pu. fe m^curojfe^uaèpt-fe^^pouces, .efe,
d’un .gQufjf,' cfe fiaut, •té0lqjàXor4onqée Ia,ç6uchç‘ pii fe mercure,,
fefçifeient à 14 poi^s,,Ara d|H^eqx-pou,c^S:!d^fh4uty|^e;fel’ordonn^p,
P .F f : & ainfi du refte ; --avançant .de forte que la derniere parviendra de '
foi '-même à être'infinie. • J -
Ainfi
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