
 
        
         
		commencement  de  l’an  1535,  &   traverfant  la -Cordillère,  Névâda,  o|lla  
 plus gr$h|d[ partie  de^fjès Irtdiens &  plufieursLEfpagnols rêfîerertt’ morts ,.de  
 froid,  il  arriva enfin.à  Copippo,  Indiens  le  répireateip, amk-&  f© 
 fournirent*.  D'e-là irpafiac-à^ ibfiquê^jdesJfcÆwur qui  n^\£§ig®t  jamais  
 'obéiaux.  &eu t de grands/u'ccès*  quoiqu,’!!- éprouvât beaucoup- de 
 rëfiftance.  Mais ce Générai ayant  été pommé  fut  ces- entrefaites  par  le  
 Roi au Gouvernement  d’un  Pays  de  cent  lieues  d’etendue plus  au  Sud,  
 qtiiïâiïpit partie du^Gbuveinemefflr'du; Marqüfo ! Bm-Itrfmç$ii Fîmtiïè,  il  
 furvint entre eux des  différends; fiïr; les  limites  d&deursvGQttvqrriemensv  
 Jllmagro prétendant que la» ViHe deXâzfo. étoit'bom’prifé  dânsiié fien,  la  
 conquête  du .ChiliSut fufpendue,'& Almagm fe rendit,à Cuzco,  qù au-lieu;  
 de rautorité5& du CjomÉnandement qu!il  prétendoit v i i y   .trouva  la  mort ,;  
 àyant j t é  a^alfinéfious prétextedè jüfticepar Hernando, Pizarro-..  -, 
 En 1541  Dw Francifco Pizarro  coïtfia’l^.'eqaïqjjêi^.efo*.Cktiù&'JPedga'der  
 Valdivia, ■ fouslfctitre de .Général. ..Celui-ci entra .dans  lfeRays,&  y fonda;  
 les- principales Vflles &  Petipladcs;  il obtint dans la: fuite le titre de Gpu*  
 Verneur, qui IuLfut conféré par le Préfident Peàw de IatêoefcaFxx,154.8..  La  
 conquête (fe ces Provinces  donna  lieu  à  de  fanglans;  combats .qû’jf-fallut  
 livrer aux Indiens.  En  1551  iLy-.eut  ,un  foulévement, .général: parmi.  ppo  
 Peuples.  Le  Gouverneur ayant raffemblé quelques Tnaipes marcha çon-'  
 tre eux;  mais la partie_étoit trop inégale,?il fûtjfm ©1  eombattant^yaib  
 lamment,  &  plufîeurs Soldats Efpagnok'èweijXr le m'ême  fort«;  jgg®- nom  
 eftrefté aune Ville qu’il  fondaT  c’eft  celle de  J^aldma*  \  
 c .jL’liunrein beHiqueufe-des  Indigns^çp^B^ypyime n’a pas peu  augmenté  
 la difficultéd^cpnquér|r. & d e  pacifier }eiE?ayiSA.;& Gonfribaesbeaùcqqp, à-  
 empêcher l’accrôiffement des Peuplades Espagnoles. % proportion de Kéten-v,  
 due de  ces-provinces,  de leur  beauté  &  de-, leurs,-riéhefleg:,.delor^ q j  1 p  
 çç Gpuverneffient& Çapigainie-Générale çè i;eijfejm,e-'que qq^çre Gouver-f  
 nemens  particuhers ^  onze .Corrégimçns , . dont ^yoiçi  les nopi§, 
 üôuverfiemens partitfÜlierd m  RqfâîMddl Chili,  * 
 I . .  Mairie, de Ç^ppo du Royau-  ; III.  VÉddpia. 
 nae  d^  É  li* 
 IL  Jdatparayjo.  -. 
 Corrégimens du Royaume de Chili. 
 SL~ ^ 'S a h t i é g o Wip  -'JŸP'OElÈÈÿW^ 
 ’  ïI.'v' Ràncagua.  *****  M | 
 '  lïîP CoIèhügua.-  -•  ',yn'  »* 
 VIL\ -- ^ Ê È t a . ; - X.  Mendoza. 
 '^^EdSi^ÉÊiÖP  "  XI.  La  ConceffâSéa.  -  , 
 IX'.  t&èpi’kpo)f& ' l'é- Guâfâfr$pb1 
 .  LdiMqçftria de_ Cappor^ü. Royaume dp, Chili comprend le Gouverriéftint  
 ^jljtaire de%,Placêg.ou  Foîtsfi§gk> frontière;  ces Forts »font ceux d’Jraffî1  
 W iPÙife  Captpg-àokitoujoïûs faire  fa réfidence,  de Santa Juana  
 ,,  de  P j i r g n de  Luoaÿel,  &   à’Tumkel.  Pour Jplus  de  
 .ghuîté,,  ilffaut,^y^r,^j^çinqJiéu^p.;u»^;çébld.©'la  Bay&rfe  lâiiCàn&ptiim. 
 le  Fleuve^d's-'^^êie fè dgghargqi’dansllaf'Mer,  à/que  les^JncSmsî  
 |)equpent|l^aysidepuâs} çp Ffeuyeîlverillê S.ud»;; ainfi que-le haiif du.Fleu-  
 ye même. /^Pegutarrêtences.,iBarliâtes;,-1  eonfiruit» des -»Forts  depuis 
 If riyag.e- dgdajMer-,  &.op les,  as'.gaçniCd’arÉiHerié^ .'jdâ' munh5Sns^’.& 'dé  
 troupes., j^ÿers;, la  qâte  au^Sud^-déila; Riviere  de  Piohios.efb  le. Fort  
 $^m cü.  Lesqutres Fp^tsviennqnt eu'fiii^'Je^bng  de laiRiviere  en tirant'  
 Y&f l’Qâfnt^ j.9ffiu>uxi.Mqnt,agnessde  Meàfire di Oddnpo-dJt- 
 & argé j ^ :y i% r i^ | t€ l r »  -t^ d ’yliporten,,du Æ^qurs'îquand'da  néceffité  
 rédigé.' En  Fort y com. 
 mande;  &  comme la;Garnifon jll., ordinairemeiît  tômp^féélée  Compagnies  
 de  Cayal|r-ig ^ .d ^ f a n i f^  a,y.|§^eursGupitainfs  rffpeôljfs,  il-efl  
 îégle lepuâ^doi^rempLlK .ce go^e-.  ,,  .r 11 ..y,  I , 
 «çonféré pardf:Préfident  à la perfonne, quf.paroît  mieux le mériter  par  fês  
 f f   f xpériencèv  On  lijhgeiqu^é^nyenôit  de -laiflêf  cette; nod  
 Ifpofi-ti.Qn' du ^rffident,c9miné ^tânt plus à même de. con-  
 e.t^, 'i^^opondant^ ij^eft' exp|effémentxdit  rlam  les  
 ^wt9B^9|.^^a^Çs. ,duv;ÇQrrégi|9nide,-/Æ  Conception%  qu’il' fera  Général  des  
 Arniees;  &  par,çonféquent^ll%ôit;'à lui que devroit appartenir la nomi-  
 mais  çpla ne,sbhfer.ye;pas  à  la rigueur,  foit  
 regardés-,comme; 'incompatibles,  foig. parce  
 .propres .au* f ^ q a s  militaires.  Mais  
 quand  ces Magiftrats H B  habiles'au  fait des  armes,  il faut 
 ' ^ et f  £fP‘ W   intentions  du -Roi,  &   qu’ils  leur  
 laiffent ^ x e r ç ^ « ^ i g n s^ M a ^ Û e  Lampoli 
 I   G^yÇfWmept Militaire'.,  *^ous  donnerons  aüleurs  
 particuliere  de  cette Hace....:  ' 
 ;   îe Roi.  .  IIa 
 l°as  fe? p iP ' , les-:iÿP»Pfs.,de la Garnifon; df >  Place, &   des  Forts  qui