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pris le parti de la fuite, fut pris le même jour par des Soldats., quil’auroîent
mis en pièces pour fie venger des rigueurs. qu’il avoit exercées fur diverfes
perfonnesde leur partivis’ils n’en avoîent été empêchés par leurs Officiers
qui eurent bien de ;la peineà les contenir je: long du che min , le chargeant
d’injures & de coups, & toujours près, de l’alfommer. Plufieurs autres fia.
yards furent auffi. pris; deforte que ce jour-là,/), Avril à iq heures du ma.:
tin , il ne-reftoit pas le moindre veftige d’un parti qui avoit fait trembler tout
le Pérou fans qu’il en coûtât plus d’un homme au Vainqueur, & 10 1 12 du
côté de Pzzam?: chofe rare dans un combattre Citoyens animés parlahain
ne & la vengeance»
Le lendemain Bizarre eut la tête tranchée fur le champ de lyt-nillfv ;i
n’avoit pas encore 42 deux ans accomplis» / François Caruajalqm< er^avoit;
84 ,& quelques autres Chefs, furent pendus. Les maifbns que Pizarre avoit
à Cufco & à Lima furentrafëæ, & o n .y fema dufei; :©niy.'éleva.des/cod
lonnes de marbre avec des ïnfcriptions relatives au crime de Ganzale Bizarre.
Celles qui forent élevées à Lima fe voycnt encore à-préfent en entier. '
Lè Préfident lè rendit enfiiite. à Castro, , ou il fit punir ce qui reftoitdes
chefs, & les plus coupables parmi.les autres rebelles.. Les,uns furent pendus
, les antres fuftigés & envoyés aux, .Galeres y Les. Indiens 'furent . fort foan^
dalifés du premier fuplice , dont, ils n’avoient jamais vmd’exetnple; ; Ceux des.
«rebelles qui étoient morts dans les combats ou de .mort Naturelle , forent dè«r
clarés traîtres, & leur mémoire fut flétrie. Aprèsque la juftiee eutçtéfatis&ite)
par ces exemples de févérité,/ le Préfident fit publier, pan-tout un pardon-
général pour , tous- ceux qui nvoiept trempé danstla rebdMon^direfte a ept
ou jndireélement |f & l’on fit de, grandes réjouiflànces â ; Çâ2ffi à caufê de jp
pacification duRoyaume.
Le'Préfident m’oublia .pas les fiervices de ceux qui l’avoient fécondé dans
cette importante afiàire. Il conféra kPedrodc Êaldivia. le Gouvernement ;du
C&i/y, qu’il pollèdoit a-la-vérité,. mais fans aucun titre légitime. P donna,
d’autres Gouvernemens aux autres principaux Capitaines., Il promit des. ter-,
»es aux autres-Cfficiers de moindre rang.;. maisieonOTelM’effiipouyoit.pas;
donner à tous ceux qui;en prétendoient; chacun vantant fies fervices au-defr
lus des autres,il s’avilà pour fortir de cet embarraside pardr.deCa^ydéfeîi?
dant qu’on l’accompagnât, & le. rendit au: Bourg de Guaymatina^k, i% lieues
de. Cuzco. Là il s’aboucha avec l’Archevêque de cette Ville,& ils firent enfemble
lareparrition dé xyoporrions de terré qui valoienf deux. millions. & demi de ren*
teannüelle. La.G^4chargeaJ’Archevêquedepubfiere!^fe,répmtiriondpuzejOU
quinze jours après qu’il feroit. parti de;gé-Bqurg. P. prit cet arrangement pour.
5 évb
Ÿ N C A-'S D t f P E' R O U. 26f
éviter les'-pjaîfltek f qûfif •pïe$qyoit que -lui feroieüt Ceu#qtii ^^||âent point
fie par&ïa» la-reparrition^dontj;' la .publication 'lè, finà^CtoBlle ^4 d’Août 1548.,;
conferinééiwf afux‘^î|lfe’tsmhR pféliâent. Cite iqüi i^Siéht aidé à„re-
àmt&Liz^rro, &lsjétpj.ent déclarés cytrece RehelWâife commencement dès
trou^life'rijraeMpiteàqllbl' l6si.'^%br|e(mi|infés, defoltS^u’il refta peif pour
JesV^rïciens, iSoàqùerâns,; for «ian- ïl'/JWllwfâllripû'^^^^Hl^les , qbi forent
auffitôt étqufës ,paria»pron^tç^ïni1jîMjdes côubimîlsf & leur fopliqe
Contint les“ ahriéE-mécpntèns^ ; ' erif(m^^|wcooenifer "ceux^i'àwié® le plus
de^Mfop de fe'plâindrêp on ^ b n l e r - q b â - è t a î i f i t
■ mo$^,4'4‘Ps k gùe-txFe, qu|aoeientpolpâé.tè^î®.èpanderié^;,maii cela
jneÿlSî"'Pas pour. JesuMisfd a^ ^ i l^ ^
,Le J7 de,,Sepiêinb.te^M> I5g§.
3^iUma, a^&^vfirjÆUp^va^dânné -J^..ordres neceffaires .pppr ttjjteq:* ]$
j^Ue '|dei La Paz, en, mémoire\du’fétabljffimênt,duirepost,pu|3lic»nW-reçu •
aveg un applaudi/îètnent général uVfeabjtaris Æ Lima, & rgndit à l’^usfea-
ce,^:” eette. .fa^remieçe a^iv^ev II s’appliqua cnfoife^i|fofo^|du
.Gouvernement., publia,Id6^ pour ..iMnftrpftion '
la Foi Gbrétienne^^. fit plufieurs autres bons réglemens.- * ,
La homme-né presque ,-lans ambjdc^^qui^n’a^pit^ai^eô'ié
l’emploi qu’iLj^xergifit, qge „par reC^ft^pour les ordres du Roi,^& à condition
qù’il. pourroit revenir en Efpagm auffîtot. que jes-^aftires ,âu,Perou.jQ-
miéntnpacifiées. Il profita defcette. grâce, auffitdaqu’il put. Penâapfeiqh’il
fe difpQfoit au départ, al vint vaquer quelques ’ répartitions ’ À loudain
prétendans le prelgiiterent en grand, nombre; mais il(qfafians^GeEtçjOGça« ,
fion de la même déf^tequ’i] ..avoit' pratiquée la première .fois,, <% donna des
chacun., Enfuitp il.drefià un Mémoire qa’il-cachetafrémit
à l’Audience,, fouhritant qu’il ne fût, ouvert que-huit jours après fop dépare
de Lima. Il lailîa leGouvernement du Royaume^. l’Audience ; la eenquêf ,
te du Tucwnan au Capitaine 1 ffitan/ Nune% de, Pr^o^célle- de Chaguimayojx
JDiego PalaminOy & e e f e d e | :, à dig»
polà de ?tot^ I^j -Çorrégimitis ,:en,feîèur lés
plus dignes de ces emplois; d Après qurn^il•mit à ja fojleje -2$.de-Fevrier
j.5,50. Huit jours après .l’Audience ouvriîtle Mémoire,qu%avoit laifle, .&
dont le çontenuvfofo}miqg^qpéi.srq.tble^|#kifeéofcaul^tfefpp#iles. -Arri* xsso;
.vé en Efpagne alla
pour rendre compte de façondiÿte à fit- .si
fa. prudence & de fon zélé qu’il le nomma à l’Eyêfhérie ^îgw^^j.où Mmnu-
: Tome U . Partie I. L 1 rut