
 
		des  poii^.extraorcj^ifiPi; «fMf a éjtéeélàbtée  par  lest Anciens:  
 Clèoméde, nous  en a  laiffô  une. defoription ;  on  peut  la  vok  aù  
 long  dans. , les, Modernes-,  particuliérement  dans  Y Eratofihéne  
 Batàue de Sneïïms,,  & dans  la Géographie  réforsaée du P.  Rie*  
 doli.  En  voici le précis  Ce grand À û r o n ^ s  favolt *pe  Syéne^  
 Vile.  ^Egypte: vep& fcs *(wÉm-<k YMtkMpk,  êtoit parfaitement  
 •fous  le  Tropique,,  &  que? par  conféquent  au  tems.  du  SoUtice  
 d ’Èté le Soleil pafloit par:fon Zénith.  PourÿéiB.mieux  affûter  
 on avoir pratiqué, u n  Puits fort profond  créais  perpendiculake^  
 ment ,  lequel fur le midi  du jour du Solftice étoât tout  illuminé  
 en-delans des rayons du Soleif ju%ies au fond»  Ckulayoit d’ail-  
 l e u r s ^ à i i  ^  ftades autour d e  Syéney,  les  fo l^   éîev^;  k  plomb  
 fiir une furface horizontale ne  faifoient point dfombté» a E?'ato&  
 thène foopofà ^M e x à n à rk -jb , Syèm étoientfoss  le. mêmeMé-~  
 ridieui'M  que  la  diftance  entre  ces.jieux Vile#  était  de;5©o©  
 ftades.  11  obferva.à Alexandriew ^ jour  du  Sofftice  la  diftance  
 du Soleil  au point vertical’par l’ombre  d’un ftH'e  élevé à  plomb  
 du fond  d’un  hénftfpher#concave,  &  ayant  troiivé. qufi  cette  
 derniere  diftance  ètok  la  50e.  partie  de  la  circonférence,  d’un  
 grand Cercle,  ff en fonclûd que la diftance estre' ces  deux Vife  
 les'ètok la Jyo. partie de la circonférence de % uïerrê; Ayant/efo-  
 fuite ftipputé cettediftance de5©QO-ftad©s#H  eut  toute la circonférence  
 dë 2$oôqo ftades-.’  -  '  . Éftj  ’  . 
 L’ayant. partagée  également  en  qdo  d ^ ré s ,, Il  eut  694 &  
 prefque demi au degré«  Mais à  II place- il  prit  dans  la >fuite lie  
 nombre rond, ne croyant peut-être pas pouvoir répondre de quatre  
 ou  cinq ftades dans un degré.  En multipliant les-7 9 ^  ftades- par  
 3|É  degrés#  il  eut  la  circonférence  totale de  eyaooQ ftades#  
 ainfique le rapportent Pline, Stm b o n yF ïtru ve,fkplufieursautres; 
 :  Jskps.  celfcs  -de  plufieurs  autres  
 Anciens,  & en particulier  celle de Pojiddm dé Rhôdes^M   
 mérita d’être  vïmê par le grand Pompée à  forff ëtéfo de la guer*  
 re  contre Mitbridate 1  celte que-  fit  faire-  lé  fàvant  & magnifiq 
 u eMaymm qii. dimamon Calife de  Baltffaftéx  dans  les'Plaines  
 de Sènàar en Mèfopotamk.  Mais -if fuffit pour  notre  fojæt »*»  
 voir donné une  idée  de la  maniéré  dont  les  Anciens  sV  pre*  
 noient pour  trouver ces fortes de mefures ,par  des  fîjppofitions#  
 lesquelles mefures font aujourd’hui de peu d’ufage, attendkqu’on y  
 procède  avec  une exa&itude,  & une  jufteffe fi grande,  qu’il ne 
 femfeffibïepaspofîiblek  
 FEfprit humain 
 Nous hè nous arrêterons pas n o n  plus a ce qui a ete fait a  cet  
 i Z d  au  fétaKHrepient  db5%cfences  -en  Europe^  aux  mefm-es  
 de  Pernel^  P aris en  i f z f ,   celles de N&rdwood  a  Londres de 
 E ïa vim ^ è t M J H   ds  Grirnherg,  & autres.-  il  feffira  de  dire  
 b â ë ffà B r iir d  SnÆ m   Snellms,  de  Jean  Battijïe  
 Pun-'éii Hollande 1  l’autre -eh  phis  ingénieux  etorts 
 pour dètétéfoef'ïk^valeur 
 tance entre BerWpzoow &. A lm a e r ,  &  trouva  que  leur  diltc-  
 ■fence- en Latitude  étéft  d’un  degré; dé  onze  minutes &   demi : 
 h I H l  S 5 ? Û H t e t S â 
 Rhin : & n a r  la diftance--entre A km aer &   Leyde, M  W  *   
 vanttfesfcalculs,vde  pas,  il ^étermma-le  meme  ÿ é   a 
 •28r t o  perches  du  Rhin :  enfofte  prcmaiït  un  mikeu  entre -ces  
 deux déterminations ,  ,31 rêdufflt  ce  dëgrê  a   2|fGO  -pendjes:  du 
 S ;   qui équivalent à i £   été  depuis  réHpétées  t&oif eMs de 1É*% p*ar*  1m .  Muphern-  
 broek -i  qui a déterminé le degré tn tre  i / ^ r   &  
 k 2p^r4;p€téhes 2 pieds  3 pemees da Âfo» ,  qui  font 5703 3  
 toïfés & 8“ poncés de Paris*  .  ^  > . 
 R icd o lil  ip te s de longues & réitérées Obfervations,ou il  fut  
 •aidé  p a rf e P h e  ® rim aW \B o u lo g n e,  tpmiyadansde A g ré  ten-  
 reftre 64.3d2 pas, qui font 6 i6 fo  téifes  du pied de Roi d e i ^ m   
 On mi frappé de cette énorme  d-ifférence entre  deux mefùres  
 fi  célèbres,  puîfqu’it ne s’agit  pas de-moins ;que d e 7629 pavde-  
 l g u e Pl J e  fait  f e r r e  p lu s ^ d é - q i i e  l’autre  Pr ^ 
 W m  W itim e .  Cette incertitude  é to i d’une eoijêquence  extre-  
 me pour la Géographie & la Navigation ,  la mefoirè &  la; Teire  
 étant le vrai principe & la haxe de 'ces  deux Sciences»  11 împor-  
 toit informent an Public  qæ ce doute ^  éclairci  dans  un  teriis  
 où  les  Sciences  &  les  Arts  aroient  atteint  en  Eurtrpe  te ; plus  
 t o t   t o é   a ë  perfëftiofo .  Ce f u t   a q u o i  P A m t e e  Royale àes  
 "Sciences,îfodée vem ce:ténK:i^ténebnragé:e p a r la-mumficen^  
 de Loüts XiV., îeptus grand des Rors^  s^pphqua  avec un  zeie  
 & un fuec'ès drgne  de  fa  réputation- -iiaiftkité.  Cq  Monarque,  
 dont la gloire Cil àu-deffus.  dés  plus  grand# éloges j  lur  le8^ | ' 
 »  La’tblfÊ clé Pir/ZcoatieV  § p'fedï’dë  È6Î.