' Les degrés ‘g ^ d s ÿ t e " jjM N H tè
les, il faut nêcefrairement qué'la Terre foit ' allongée. Pourxnten-
drecèla il ne faut que.pèfèr-pour principe, q u l ladiauteur raé,
t i e n n e d’une Etoile f i r H o f e
oue forme avec* le plan de »èe cercle la l i p e tiree\de ioeil^de „
f l K & g à t f& r ib Etoile , q u ^ d celle-ci fe^rouVC
. rld S iril fautrencore noter que fr fa Terre étoit exa^emenb ^
: te, quoiqu’oii y marchât ;des. dïftances confid^ahles fous uri
-même1 Méridien, jamais on fi’apperceWoi^de\difFeaence feqfïMj .
dar« la, hauteur méridienne des Etoiles-: la rmfon en eft, qüè
; les- lignes- tirées Jde quelques points quecedbit de la. Terre a une
Etpilifont fenfiblement parallèles, k-caufe de.la diftapce• près-,
«d’infinie des Etoiles:- or dans cétte fupüofition, detmeme hern
Ion reliant conftamment, ces U^es formeroient de^tous les
tôtés le même -angle -avec ce Cerde: ^elVtqut de^oentrarre^
la Terre étoit inclinée ou fort eoUffie;-, car quoiqu alternent les
< l^n^tirée^d’un point quelcpnque de la fiiperficie àune Etoile r^-‘
tirent fërifîbîemerifparallèles comme atimmvmn a -^ :d ed a
curvité, on chahgêroit à chaque mitant d horizon, & P^.C0^
féMêÿt4a%auteur ^méridienne- de 1 Etoile 'varierbrt auffi,, fB
c l lé Varkiéff devroit être -proportionnée^ Imctefon nu cur-
'vké dedaTerre. Deforte que Suivant ce principe,fijlaîTerre nelb
pàs'égafemënt courbe dans toutes-fes partira,:e&fede
meé^ans ceilés où fon appcrçoit un égal:changement dans la
. S r nSidienne - W M N g
de-chennn fous le.meme Mé-
1 A -€affl>li tronvUes d a # s feptoettioj'
naux de-la m t& Ë Ê d f& i quedes^méridionaux^ela- ne veqt
f e a u t r é c h o fe fm d n q tfil troqva un é ^ c h a n g em e n t on.jaa
W m dans la teutëùrméridiennè desCtoiles, tarit dansda partie
■ H f c t e S e t "
fait dèchëipin v.efs # X S “ S i
par lés î^aifons' fusdites, doit être plus courbe dans .cette partie
^Pa^uriefüitCdu- même raifonnement -on i doit inférer,que fi au-
contraire les degrés feptentrionaux du Méridien étoient plu?
S £ S que les n&idionaux > la T erre devroit être moins courbe
S y p a r t i e s -les plus .proches des Pôles, que dans les p l u s | t e
gnéesf
Âinfi Mr.’ G^/##erfîiadé!\devEékaélitudè delà mefure, né
I K » p.oiii qrié lafTerre ne iüt plus, courbe, vers lés parties fep-
tentriopal^V^ue; Vers!les-méridionales; c’efl pourquoi il lui at-
ttihuoit'la' figure d’un fplisfroïde allongé*, produit par la révolution
-d’un ovale comme B E C Q _ *, qui'elbfiïfpofée'tourner fur
fon axe E Q .: car dans'çé.-xorps, oùr, pour parler plus
proprement, „dans cet ovale, toutes les particules? de là cir-
eonférenee - plus) proche.ides diales E & Qi, ont plus de cure
té ,^/quê eçileè qui dont' plus .prés de l’Equateur BC . Ce
hui eft entièrement * oppôfé a l’opinion de Mr. Huypns &
*du Chevalier Neivtfin $ É # croyoient. la Terre un fphéroïde
applati i fepiblable* à'celui .de :1a 14. Mais en y fuppofânt
que B Ç eft l’Axe, & .© ^ ’Equateur.,«'ce' qu’on, ne peut
leur 'accorder Tapa-converiir - en même tems.que les parties de la
Terre-qui font* verdies. Pole^-To-nt moins ..tourbes que celles
qui fqtnt versTÈqûateur, ce qui eft-une propriété très-eflentiel-
le, puifqu’éUe - démontre que. .toutes- lesdfois Eqia’on prouvera le
contraire *de ce que Mr. Cajjini a établi par fa mefure, x ’eft-à-
dire que'les degrés'.du Méridien font plus grands à-mefure qu’on
apptoche:davantage des Pôles, la Terre:Terà un fph'éroïde applati
vers les Pôles, conformément à laxonféquence que tirent
ces deux PJhilofophes* I H M ^
; "."Mais la plupart- des Mathématiciens ne doutqient nullement
de la- ^ufteffe ne la mefure de Mr. Caffini, 4puifqn’iL ne s’agiffoit
• pas ^e raifbnnemens '& de.xonjeôiures-, mais'd’expériences qu’il
q’yvoit'pas: jmoyen ;de nier,,/ &-qui pleinement juftifiées de foi
it®i,ent une démonftrati'on. palpable.de la grandeur, totale, '& de
3a,figure,de la Tetfe allongée.-vers- les PoJèsi Auifi cet Aftro-
noroe ne ,fe contenta -pas {ravoir déterminé la grandeur du Globe,
tercefiire ;, mais encore il -fit;'des Tables de la .valeur de chacun
des degrés du .Méridien, f&bk fleurs ,lat^feqi|u?4iftæBCfâ
dq,'l’Equateur-1. Tout- cela bien confidéré, ibai’eft' pas étonnant
que plùfîeurs-Auteurs qui?ont-écrit dans ce fiéde' jufqu’en 1736
que, l’on fit .les mefiyes dud^ré en Laponie payent, défendula
figure de la Terre-^terminée par Mr. Caffini, comme mdubi-
tablQ,. G’eli,ce qu’dritTait^en’ particulier-nos vSavans>PP: MM;
Feyèfl.i&c Sarmiento, Bénedillinsc, • celui-là dans fori Theatro
Critico3
t Délia Grand. & de la Fig. de la Terre.
m m * Fig.' 14. Planche 7.
Tome IL P artie IL