tetiâ'Ce Vaiflèæu part lous. les ans'>d»Cætopour venir' charger ; ces denrées
ç ’Quelques antres Navires <pt Tüflfth h:£Wdi1-& à fyldfoia-m pre#
pjmf ,aüJH.:. ; Les marchandiies qufoq tire.de » ce Bayé1, jfonS: le Sâimdoux,
là; Çraiflè, le .Gordouan,: des S.ëmeÙes..de cuir, du,Beurre de vache", des
Vins, des Fruits fecs : celles qu’on y apporte pour l’ufage des habitans,
foncier ^âÿMtes^lesjiÇraps^ tes l&tyyss dejj^^'» ^^J^ei.Ê|o|feaid5S«r
rope, du Fer & des Merceries, mais peu de ces derniers, vu la pauvreté
de ^eÿigepsriodo^la plupart faute de qpg-d^°&
fôj da.Pays. ? iQn. f^i^ilesiietl^i^Bayéces daps.'çette. GirtfEéé^^inaif
guqique ibonneS, .on n’en, fabrique; que Ipijt peu. .Je parlerai ailleurs du
Copimêrce, ^s lljabiWa sveç. tesJlM^^,derÂ’^ # ^ r d $'■ . ||£ggtôtt&
G H A P I T R E V I
fàejcritffiiàê 'fle-liïWàyKdfr M"Cdriceptîon.- 'Kefndr-quit fur ~le's '''faits ■ de cetts '
®* ^Càm^es'JitiguUeHsi-dÿ'Co^,lM^‘t-
L A Baye de la Conception fift’îa ipiisrg^df.qu’ilny ■ aà^t|tea^ à ^ ^ ^ .
.pui&te f ^ p û ï m f b d . R e t t e . - B a y e s'étend ;serti long ÜJP
Nord au Sud, environ trois lieues & derçùe: &_ded’Eft à l’©uëft/a lar?
geuxeft de trQis:üeuesi, .çe d i^ t tÇ e^ ity a entre le , Fort de
T(ÿ&t&ma.ÿj&<ÇsMa'Sÿ^9 appellent .'Certifia ¥màe^ qui reihatput préside, la
Ville :. depuis ce'Port la Baye eft retrecie par ;. l’fle ^£)h^Qpnquina, qui.
fatsouvànt^au, rwliéu.delà^Baye râêroe forme; d.eUX:éntjées ;* celle .qui eft
àlariéntîeft-laplnsifiire'&laplfts;pratiquçe.'r .Elle a environ deux milles
derJargepceUeldkàxidententreJa ££tdri$Miii0 & la Pûiiite*du Çap ,dê T®F>
caguano a un;peu.moins de demijfen^de, large*.; È
:rGh ttoBVÊdahsilaiprhicipalelentr^ dil-èStîé BafédjpCfM&jâ^ .brairesi
d’eau:,acË^jui. vaien diminuant jufqu’à.i i\.&.ijn:bràfîès à un mille de. dis*--
mcelle'K'Ha^^xüifaifcfrphtfi laus^ïQ^
efbà l’Occident,paioilTe'iiittpràrieablé..à la..îiie' à5çajriK^sirJ)a|ures; &
des^hrifàns, qu’on y, déConvxé, Icelle; ne- laifle pas d ’êtretpréadcable,. ayant
depuis 30 jirfqu’à xirbmHês d’eau ; mais i l &ùt'.teûir le milieu deria lar9
gêuf, dp.Canal entre la if ôte derl’Ile. &■ eehe.'de.la, TerûjFeme $ •e’éft-à-cli*
re^.à nu quart Lde, lieueidespécueilsi.qüi s’àvancent'deJa. cbtèd© 'Talcagumoi
& à une pareille. dHtatie&rdfô'la Qmriquîm-ï:)
... Aurdedaps delaJBaye .il y. a,trois Pons. où le s îtfavires peuvent, mo.uil-,
% 1er.,,
fer j nfols non- pasraveC urifc égalçfeeté, quoique îe fond de la Baye Fort
par-touçdelvafejnolLe« Iln’^^.qp’ùn deic^, troiè Poncs ôïiiJa tenue Foit
fronne , les autrë^dnt trop expofés auxlveht&j , Lf.premier <de.ces Ports
eft appejlè J?mMTpm£ü$ eïl.àirEft-Ouëft de. la Pointe feptentrihnale de
fa Q’wty'ina- • On y mouille par,doùze.;braffes (i’eau à demi-*lieue de' la
Tem-Feme: mais ce ii’eft.querdans la nuit qu’on entre dans cë Port, &
en attendant"quedejour!yàus donne,lieu';d’entrer. dans l’un des deux au*
très, ce quonme peut faire qu’en louvayant. ,' e
i?; Le meilleur i<fes^^trois. .Portsidexftte Baye èû celqi àè \ÇaJcagudmi c’efl
proprement une anfe formée par la-côte, &au Sud-Sud-Ouëfl de la Foin*
te méridioii.ale;.:de l a c • qoê.^wîèCItne-: tous lesrNavires
v iennent mouillér ,.. & où la tenue eû : meilleure que dans tout le rëfl^ dê
la- Baye^, ôm y effc en quelque sforteîàul’abri' des ybnts:deiNprd. i ;1 n’ên
efl: pas dë-même dansrie PÔrt du Gemilh ^T&y.oîi ’la ‘iterré 'eiî; -ü baflèj
qu’.il eft tout^à-daif :ëxpble, aux' yents de ‘Nofd, : .& même à ceux de Sud ;
auxquels rien. ne „fait.: jo^ftàclei ; ; : G’efl; pourquoi lé fond ctant de ïyafb
molle., quand lèsy.ents. font Bien, forts, ils font arer :1e "VaiiTeau, & le
mettent én danger de férir, forda jcôte’qui eli tÔut prôChe. -Ces inconyé’-
mensrfontlcau^iquelcePeajCëllipeu ftéqueâtéji(à ce n’eû eniEtéydes: Vai^
féaux qui attendentjeuc eargaifon deia Ville veulent : être plus a portéè
pOqria recèvoiroü)';
; Deux Rivières , fë dégorgent -dans cettei Baÿe;oFqiie traverfe* la Ville
de> là Çofe|îS®%dQat-elIë ^qadiaufl^’feihic^^J^uâreii’appeSe’^ ^ P ^ ^
La premiete fourrijtidie.l’;eau;aux Namrés mouillés'au Pqrtrde Cerrillo Vef-
i$ii &:,c.eux quiïfonç^builléÂan. ik)Efcide'ü^/ea^®®îoïfônt 'leur provhioh
d>eau^dans;quqlqqp%;ruiBèauXîqui;defcendent- des hauteurs voifines de la
f ôiefe&,dont Jes>eaux*font; j^ellgntes ; fans compter la commodité qu’ils
pnt d’y faire du bois., ,-qubn y trouve eh aborrdakiçe.;.; ....
.^.RoHfej^ ^-dans Baye, de MSomityMm, “il.fàuts’avancer::ÿirqu’à l’Ile '
de irfcqjnag)î$rê^ .<& la côtoyer, fajfant toujours l’attention
-fous l’eau, : <& s’étendent à erç-
yirq^itrois. lieues" de;la Pointe du NordÆÏL :1: Delà pn continue à peu dè
diftance<de là terre,. &. il lplfit: pour 'éviter tdutrianger de faire attention
aux rocherstqui. pm.oiiTent hors Ldel’eau après qu’on a-palTé cette hayfe
©n gouyerpq de l’ileîde $te; : Mark :kla Pointe de Falcaguano. A peû de
diftance de cette Pointe s’étend- environ une demi-Iieue^dans la "Mer- uh
Briftnt *ou Brtjant deiGSfj^ ^ui eft aflèz facile à’.ap*
percevoir, & dont on gaffe à une .demi*mille fans aucun danger, puis