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Defcripmn dé Tinfhmment avec lequel nous finie* lés expériences àe
Pendule fimpk, & fort ufage.
}i r 3 première figure * repréfente rinftrument eh entier dans lequel- &
JLi pièce JB eft unë règle dé bois de 44 à 4Ô pouces de foqg fus
deux de large, à la partie fupërieure le fil eft arrêté par des Pincettes
que l’on Voit mieux dans la 2. figure;.
Le fil de pite defcend depuis ces Pincettes julquren bas , & porte a®
bout le poids qu’on voit dans la figure 4. Ce'poîds,qai eft fait en double
Cône tronqué, eft percé, par le milieu, dedans ce trou eft un Cilindre
qn peu cônique. Ce Cilindt’en une fèftté? aumilteuV Ou entre l’extremité
du fil, qui eft fi bien tendu par le poids 3c fi ferme au Cilindre qu’il
n’eft pas nécefïâire d’employer un crochçt, qui occafionne toujours
une plus grande erreur.
Lâ figure ^ ( c ’eff la machine B qu’on voit dans la première) eft
eompofée d’une pièce de cuivre AB, ‘ jointe à la règle de bois par deux
Vis , appliquées derrière. Cette règle a deux rainures C & î> par lesquelles
la pièce E F court librement. Sur cette pièce eft bien affermie
la pièce H, & fhr celle-ci une efpèee de pointe de Diamant, qui fert
pour que quand on mefure la longueur du Pendule, le poids qui eft fus-
pendu ne touché qu’à cette pointe; '
A la même piècè i f eft qfie àutré pointe /, qufon fait courir fur Ite
pièce principale AB : <% quand la pièce E F fè ftaufïb oit fè baifle , elle
marque aux divifions les pouces de la longueur du Pendule.
Au * déffus de la pièce H eft la pièce A aufti jointe à la pièce EF, fuii
laquelle il ÿ a quelques lignes marquées dont 00 fe fert pour connofitréT Éfc
grandeur des ofcillations.
Tout au bas, de la pièce E F eft la pièce M qui tient ferme la tête
de la Vis M , laquelle paflè par un écrou dans la pièce O;, aufli affermie
dans là pièce principale, 3t le tout fert, ea tournant te Vis-, à haullèir
& à baifièr doucement la pièce E F .
Cette Vis fert aufli de Micométre; car les divifions de la piété principale
n’étant pas moindres que de pouces, la Vis détermine les ligne*
& parties de ligues par le moyen de là petite plaque' ronde 3c divifée*.
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La Zi figure eft •.lai même qwA de la première figure. X eft un trou
par où for sent les «Pincettes, qui «tiennent le fil & le poids* 00 ferre
bien la Vis qui traverfë ce% Pincettes, lesquelles preffent tellement le fil
qu’il: rn’eft $as poffible qu'il fe lâche tarit Hit peu*
Par te «ou Z on fiche un gros clou dans là muraille, lequel fois tient
tout le corps de rinftrüment.
- La pofition dés pincettes fhr la règle fè voit en la figdté»;y.' (qui re*
préfente te plan, qui «Coupé liligne droite RT en la-figtirb ) % 3/eft
une pièce de cuivre qu’on paa&îôter & remettre ; 3c les Pincettes une foi»
bîèn mifes ,comtaeen ybfc dans la figure, on pafiè la Vis 4 , formée par
tes deux Pincettes, dans un ttOiit^qu’ir^ a dans cette pièce, qu’on placé
alors en fon lieu, & l’écrou 5- preffe les Pincettes contre les deux pièces
de cuivre 2. g. 6. -f. & ainfi le tout refte ferme & folide.
Pour nous fèrvir de cëc infiniment, nous le placions dans une iftai-
fon bien- à l’abri, nous fermions*toutes lés portes 3c les fenêtres, &
bouchïlhs bien tous tes trous, pour que % nsoindré air fie pût pénétrer
& interrompre lês ofSillaâons dil> Pendlite.'-
À Gétiïâè finftrument nous mettions l-Horloge à- Pendule déjà réglé
fur le mouvement moyen du Soleil ; ou, ce qui revient-'au même,ayant
déjà examiné combien ilacceleroitdü retafdoit par rapport au céms
moyen, par les hauteurs- corréfpondantes pïifès comme nous d’avOns dit
au livre III. nous placions- aufli tout • près le Thermomètre, pour
marquer te degré de chaleur au teoxs de robfervatïon, 3c te pouvoir
comparer à- quelqu’autre faite en un autre1' d'egréj jw
Le* Pendule étoit un fil de pite, dont 04 toifes perdent’ sd grains;
nous mettions au bout le double Cône Adéjà expliqué dans la figure
4. lequel avoit depuis » jufqu’à fi 11. 4.1} lignes; depuis S jufqu’à*-
p. |^"1!gnês, & depuis’jT p q ïï^ ’ î iT f^ l^ n e s ; ëO'^oïtTérmmé
demêmeen fa partiecorrefpondante d’en-haut:, il pefoit 870. grains:
îa longueur du Pendule étéit reglfee de manière que le' double Cône ne
touchoit point la pointe du Diamant.
Enfuiteon mettait te Pendule étr mouvement, deforte que chaque ofcil-
lation n’excedât pas ou un demi-poupe ou deux pouces , afin qu’elles fuflène
par - là exécutées Tans différence remarquable comme dans une Cycloidê,
qui eft là Courbé, qui , comme rà doeteiStré W. Hufgéhs, rendnouais
les tifetlatidns égales? puisque fans cëte on ne pourroit fuppofêr toutes:
tes ofeillations dti Pendule d-’üne même durée.
Comme nous étions obligés de nous tenir près de l’inflrument, nous
Hh 2 avions