
 
        
         
		Les  degrés  des  Méridiens  dans  cette. projection  for la  -Sphère  étant  
 plus grands  que cemt de  l’Equateur,  ils -contiennent un  plus grand  nombre  
 départies  égales,  en quoi  ceux-ci  font  divjféç,  &   ees  paruesfont  
 SppeUées Méridionales.  La  quantité  de  ceux  qu’un  Arc  <fo  Méridien  
 renferme »  eft  déduite  par  le même Auteur  en  additionnant  toutes  les  
 Sécantes contenues dans  le même Arc:  &   comme, il  prend  chaque par»  
 tie pour une minute de  l'Equateur  ,  il  additionne  toutes  les Sécantes  de  
 T,  2',  3 j  &c.  minutes que comprend  l’Arc ,  moyennant quoi  il  forme  
 la Table appellée jusqu’aujourd’hui Table  des Parties Méridionales,  qui-eft  
 celle dont fe fervent avec avantage tous les bons Pilotes  dans la pratique  
 de la Navigation.  La  manière  de  former  cette Table  eft devenue extrêmement  
 facile &   exaéle,  depuis  l’invention, des  infinis,  au  moyen  
 desquels  on  évite  les peines  que  doit  avoir  eu  le  premier  Auteur  à la  
 conftruire.  Sur-quoi  nous  ne  nous  arrêterons  pas  davantage,  tout  
 cela ayant  été  expliqué par  divers  favans Etrangers,  &   n’étant pas de  
 notre  fujet. 
 Nous  pouvons  donner  à  PEllipfoïde  là même  projeébion  que  M.  
 Wright à donnée  à 1a  Sphère;  car  quoique dans  l’Elfipibïde les  degrés  
 ne  foient pas égaux,  cela m’empêché pas  que  nouà ®e puifirons  tes aiiK  
 gmenter en la même faifon que Je Rayon avec les Sécantes des Latitudes,  
 laifiànt  paiement  les Méridiens  parallèles ,  &   les  degrés de Longitude  
 tous  égaux  à  celui  de  l’Equateur,  que  nous  avons  déterminé  de  
 57a ag|  teifes. 
 La  même  opération  a déjà  été pratiquée  par  M.  Murdoch  dans  un  
 ouvrage  qu’il  a  publié  fous  le  titre  de  Nouvelles  Tables  Loxodromiques  
 dans  lequel  non feulement  il donne  la méthode  de  conftruire  la Table  
 des  parties  Méridionales  de  l’Elliplcade  par  le  moyen  des  Sériés  infinies, 
   mais même  une  Table  déjà  conftruite  des mêmes  parties  pour  
 chaque degré :  mais quelque eftimeque  l’ouvrage mérite,  il eft  certain  
 que  cette  Table  n’a pas  l’étendue-néeefiaire  pour  la  Navigation,  fans  
 compter  que  l’ellipticité  qu’il  foppofe à  l’Ellipfoïde eft plus grande que  
 celle  que  la Terre  a  véritablement.  La méthode, que dorme  1e même  
 Auteur  pour  la  eonftruéfion  des Tables,  eft  aflùrément  fort géométrique; 
   mais  il  avoue à  la  page 104  de  la  Traduction Françoife,  que la  
 folurion du Problème,  donnée  par M.  Mac-Laurin,  eft beaucoup plus  
 belle 8c  plus aifée.  Ce Géomètre la  donne  dans fou Traité des Fluxions  
 depuis le paragraphe  895,  jusqu’au  899,  comme on peut 1e voir fi on te  
 juge  à propos.  11foffira  de dire ici*  qu’il foppofe  
 e  $   ;  V = 
 E T   PH Y S I Q U E S .   Liv.  IX.  Chap.  I.  2$9 
 F —ka Sinûs  de l’Arc dont  on  cherche tes  parties Méridionale*  dans 
 l’Ellipfoïdé, 
 T-S à  là Tangente de  la m#iétm  édiHpteffient du même Arc  
 b  — au .Rayon  de  l’Equateur  
 a  =aifSemi - axe  
 ç 
 «•► ri: —   V  —« 11   au Sinus  dfon^ âutre Arc  
 t  Tangqnte de, la moitié  dû  complement de l’Arc précedèè, 
 les .parties Méridionales de l’Arc,  dont le Sinus  eft F  dans la' Sphère  feront  
 1e Logarithme Hyperbolique» de  -|r ;  &  tes parties  Méridionales de  
 l’Arc dont le  Sinus  eft F  dans  l’Ellipfoïda, feront le Logarithme Hyperbolique  
 de  ,  moins  le  Logarithme  Hyperbolique'— -,  multipüépar 
 - j- ;   xPofi il  conclut  une méthode facile  de déduire  tes  parties Méridionales 
 de  rEllipfoïdes,  par celtes qu’on. a déjà, dé la Spfa&eé car les  parties  
 Méridionales dans la Sphère de l’Arc idofit 1e Siiius eft u, font fe Logarithme  
 Hyperbolique  de -y-j  ortenrnnltïpiànt  cés' parties par-|- §  ôc  en  
 fouftrayant  le  produit  des  parties  Méridionales "dans  la  Sphère dont  le-  
 Sinus  eft V ,   tes  parties dans  l’Ellipfûïde,  dOntJê Sinus eft  aüfii y^fê-  
 cqnt te teftant. 
 Sur  ce  pié-là  nous pouvons jralcàîér une  nouvelle. Table; .des  partîès  
 Méridionales,  qui  fervira pour trouver la  Longitude  fur  l’Eliipfcüde ,  &   
 dont  les Pilotçs pourront fe feryir comme à l’ordinaire,  fans  que cela  les  
 obliged  plus  de  feins &   de  travail  ,  en leur  procurant  plus  d’exaéti-  
 tude.  Nous n’avons pour  cet eflèt qu’à déduire  du  livre  précédent  lés  
 valeurs  , j  qui  côrrefpondent  aux  lettres  b  &   c  de M. Mac- Laurin:  8c  
 même  fi  l’on  y  prend  bien garde  on  verra  qu’il ne  faut que  trouver en  
 quelle  raifon  font ces  lettres,  pour conclure  la  valeur  de«,  qui  eft  le  
 plus néeefiaire. 
 Pofons  0— 2.65 
 b— 266 
 doncezzÇb1— a2) 2 =  23.044..  b eft  k c,  comme 266 à 23. 0 4 4 ;  ou  
 comme-u, 54 4  a ï»  Cela pofé nous  calculerons  les parties  Méridiona-  
 nales  des  Arcs 6o° &   70?,  ce  qui  fervira  à  faire  mieux  concevoir  la  
 méthode de conftruire toute la Table. 
 L1  3 Du