s’approcher de terre quand oneftprêt à.doubler le Cap, en venant de la
Mer duSudi 'à'autm plus qu’il y a quelqueslles éloignées de la côte, qui
s’étendent'par les 56 deg. & davantage, & font toujours dangereufes,
^nt à-caufe de la difficulté^ déterminer préqifément le parage où eft|e j
Navire ÿ difficulté quimaît-deis cquruns, que parce que les brouillards font
| ordinaires & G épais , qu’il eft nuit-tout .le joifr , • É É É f e M eft telle ;
a tfm m peut difcqraer les objets de poupe à proue-^pur éviter donofte
Uels-accidens, le plus fur .eft de.na,viguqr en revenant en Europe entreles
58 & 60 degrés., U • ; . _ 3®
En allant il ^ i^effaire de prendre: p%,de Eatitu^ , ^^hà-dire,
de naviguer des 60 aux 63 ou 64 degrés, félon que les vents le permettent,
gouvernant à l’Ouëft 6opu go-ligues plus qu’d ne paraît néceffaire
par le çaleul, afin qu’au cas, qu’il % ait, eu des courans on, puifie les compenser
par-là,. & me pas tarder de doubler le Cap. Après que par le cah
cul de la route on s’apperçoit qu’on a doublé le Cap, il-faut proportionner
la diftance qu’on doit naviguer-à l’Quëftauterns qu’on acombattu,
contre les vents en voulant doubler le Cap, & faire un jugement prudent
de. ce tems de^cettc dfttance. .Mais en tout cas, il vaut mieux que lé
Naviredérive icwo lieues à j’Ëft pour découvrir leseôtes'de la Mev du Sud, que
s’il manquait d’une lieue à prendre le defius du vent de cette Terre; car
pour regagner cettpfieue il faudroit quft retournât fur fes.pas, & qu’il
reprît hauteur, a'u-lieu que pour revenir de la dérive il aura toujours des
vents-favorables. Dans le Chapitre où il eft parlé de là; Carte de la
du Sud. je pa’étendrai davantage fur ce ffijpt, & je marquerai Jés préCaUf
tions qu'en doit prendre-en paflànt à- cette Mer.
C H A P I T R E I IL
Entrée m Pm de P lk de Fernando- de N o t o a . DefirîptifindeêePM
JUgeant par l’état- dé notre route que nous me pouvions eue fort etoï*
gués de l’Ile où-nous voulions relâcher, nous penfions toucher au moment
où nous, allions la découvrir » l®î^u?ftn*éleva ;im tecH3âllard a eco^
pagne de pluye, qui nous obligea à amener nos voiles de hune, non-par
la. crainte de nous heurt égales uns- contre des autres ou dOmous égarer y
mais de peur de dépafler l’Iie. -Nous reftâmes'.à'ià Cape jufqu’au ^i "que le
Iwouülard Umnnençant 4 &diffipu r fts:Éiè^tes fe mirent" Wtoutfe, As