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 ; Hfi 'Des: Obfèrvationî'de Tatitude.  '  . 
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 ,if!î  C  H   A . P  I  T   R  È  I. 
 Contenant les'Pbf^âtiomÿaiTef  itfy^imnique &   le 
 •  : Qtârf de  CérêlèJ |$f 
 L E point le plus effehtiel des  Cartes  Hydrographiques,  c’eft  de  fi-  
 mer exactement -les Lieux félon &  leur-véritable latitude:.car e’eft  
 l’unique^guide 5des Mariniers,  le  feujjnqyen qù’ils.onr' pÔuyfkire  
 leurs voy^es  avec quelque füreté.  C’efl: ainfi  du-mojns  que  le  penfdit  
 Sa MàjefterHjuâhdparmi;les  InftfuCtions qu’elle  nousffit remettre  avant  
 notre départ de Cadix ;• èlle nous  enjoignit de  bien  obïervër  les  latitudes  
 des Lieux par où nous  pafferions ,  afin qu’on  pût  s’en  fervir  à  peffeétioh-,  
 ner la  Géographie  &   la  Navigations  Pour  cet  effet  &   pour  d’autres  
 Obfervations,  on  envoya des ordres à Paris pour nous; faite faire' les  In-  
 flrumens dont nous avions befbih;  mais eri  même  tenis on  héFjdgëa pas  
 à propos que rîous. les attendiflibns,  &  on ordonna de  profiter ""du.  départ  
 des deux Vaifleaux de guerre,  le  Conquérant âtVïâcendîé,  qui  étoientrprès  
 de mettre à la vqjle pour Cartbagéne, o,ù dévoient le’ rendre inceflammént  
 les Attdétmcigns François. 
 :  Etant  donc arrivés à cette ViHe après une  heureufe I&averfée,  &   n’y   
 trouvant pas les  Académiciens François ±  nous crûmes  devoir  faire  quelques  
 ôbferyatàons pourhoqs  defennuyer;  Fur quoi ayant;fu qu’il y  avoit,-  
 chez Dm  jfofeph Serrera.,  un Anneau  Aftronomique  &   deux Télèfcopes  
 (1 Anneau aVoit  lervi aü Pere Fémllée dans Ion Voyage  zu. Pérou,  &   il en  
 a  donné  la  défeription  dans  fon  Traité  fin  ce  Fujet)-. nous  priâmes  le  
 Poiîèfleur de  vouloir jbien  nous  le  prêter-;  &   l’ayant"Mfeînent  obtenu,  
 Bous fîmbsaufii  l’kcquifition d’ûtf Pendule,  que Pfùn ^ôfefy Barcnj^t  la  
 bonté; de nous  prêter.  Ç’étoit„du-moins quelque  chofê pour commencer,  
 quoique ces  Inftrumens neTuffent pas de la plus  grande  jufteffe,,  furtgut  
 l’Anneau,  qui de loi n’a jamais Fexaélitude  qûe  requièrent  les  Obfèrva-  
 üons.AItronoflfiques;~ mais  n’en'ayant pas  d’autre,' &   en  attendant  que  
 ceux  que Sa M ie llé   avoit  commandas.’ arrivafient j,  |tnqus  parut  plus  
 convenable  de nous fervir de cet Infiniment,  que de palier  le  tems  à  ne 
 rien 
 riên faire;  &   mêùie'  les  óbfervatiöns  faites  àvec  cet  Anneau  ne différ 
 e r^  pas  de J^icèup^dfô.Relies 4que nous fîmes  avec  le Quart  de-cér-  
 dë ^éommê ;bri' TêF verra  éMp’tès?^ 
 -le neJcrois p^Ide^oi^nîfÉnôfe^ décrire ïAnneau Aftronomique dont  
 le*Pere' F ’êutïïée a parlé affez* aù lorifrl  ’’Je dirai  feulement  que  cet  Infiniment? 
  efWîpèu exaéfc',  n’en dépMfe^au fèi&FMÊlée^  qu’une  minute plus  
 ouTmfîihê de'MaùtéùrMl'imê'erreur imperceptible pour ceux qui  s’en  fervent. 
   Il cne'repréfentë F image- du •- Soleibqùù dèdeux lignes d'e diamètre,  
 &  par conféquen&imë ligne vaut dans cet Infiniment  16 minutés<& une  
 minutë^de l-îgâe^eé^qui fait une quantité^quipe-ùt aifément échapper-à  
 l’ObfefevateUr ;  deforte que ce fera uàe  exaétitud’e-fuffifànte,  que de jugér  
 de  la hkuteur de  ftAfîre  dansmeet  ’Ififtrumehtp‘a>sûfiêlminute  près,  car  
 d’afifeiMS il n’a d’âiÉfae& ÉivîiSôf  qùl?fe;dëp%‘  j 8rèl& 
 qufi]  eft extrêniemënti difficile-detrécdnnblïr^'tedilqùe 'du'^Sôlëilij  &   de  
 juger de là hauteur  iPfè-tïouvè, tantfiimage en eft'cohfufément -fepré-  
 feKtéè.  ' Quand  le téms^étoit bien fereifi ÿ • car  il fâtit- èèlâ pèur  tirer  partiale: 
  cet: Infiniment,  nous marquions  dir ifriéu-x quë'hioüs  poùvïôhste  
 point  à ce quinous  paroi (Toit duidifque'ï:>au-'tódmëht'quëia;'P]afléter‘étöit  
 a^p-IWMMrMiPï»» Ce .qùe.nous: eoanoiffions à l’aide  dii Pendule!  :  En-  
 fuite  nous, examinions’avec un. Pèntométre  combien» ce  point  -é’toit *ëloi-  
 gné^dq degré déplus proche,  &  deftà  nous déterminions  la  hauteur -mé-  
 ridiMnéldtL $oîéil.  Voilà Cchnfijè .nous fîmes les  oblervations  fuivantes, 
 la jyemiereJie,^!.^!«'^' 1-735-. - 
 Hauteur^méridienne  appalrentqdu  bord füpérleür'dü Soleil ^Vaîoo'  00"  
 Réfraéffin  fubftradtive  0  "  ~  5 
 lîaufeur méridienne: véritabl^du ^bord fuperieur du Soleil  go  59  55  
 ^ pidiametre appargnt 'jubftràéHf jdu Soleil  ^  15  48 
 Hauteur .véritable $u centre pu Sofjeil  '  l'  g0  4 4 ^ 
 ©éçjinaifon feptenïïîonàlfe additivê  '  ï  >."■   ^  4^':3S| 
 Latitude d e - v i  ;  to  £t  ^  • 
 La-lefradtion &  jemmîmamqtfe  apparent  que  jlempfoye. font  les  mêmes  
 que ceux que j ’ai.domip c^ns  la-Table ’du  Livre précédent.  J’ai déduit  
 là décïinaifon ât^|oleâlcdes['Jab}t& que j ’infér,e à Ja.fînde celui-ci, &   
 quqnous àvÿns calèidées Mr.  6 $dijt'jk  moi,  m-’étant  fervi  à-préfent  de  
 ^sl ?8f  confopTïémefi^à-ce q u i t t é  déterminé dans le Livre précé-  
 deijt.f.éj’ai calculé jlelBeu du SSIêiJ  dans l’Ecliptique, pour déduire  la  dé-  
 clinaiMhî  par  lesditeS^ Ta|i|s  diprés ^celles  de Mr. Je  la--Jîîre,  copiées  
 paij lé P e ^ ÿ o ^  d|WBjoni;;|uitJpi€ Llvçe'dç  ^atl^m^tiqiies:  &   j ’expo-  
 4 a   ferai