
 
        
         
		avions  grand  foin: de.' nous  fermer la bouche  autantqù’H  étoit  poflible»  
 de peur  que  notre  :haléine - même  ne  dérangeât  les  : vibrations ;  nous1  
 marquions  quand  lé  Pendule &  l’Horloge  fir^ffoient  leurs^bfcillations  au  
 même  inftant,  &   nous  commencions  auflîtôt  à  compter  ,  continuant  
 par  un,  deux,' &c. julqu’a  la  fin  de l’obfervation, qui  dnroit d’ordinaire  
 ,  une,, deux,  &   trois  heures,  &   Pop  marquoit  les  vibriftiopa  
 tant du Pendule que de l’Horloge;  c’eft-à-diïe,  qu’après  avoir compté  
 Zéro ,  nous. obfèrvions  dans  les  vibrations  ce  que  lp.  Pendule perdoiti»  
 ougagnoit,  dans  le  cours  de  l’expérience,  par rapport à l’Horloge. 
 L’obfervation  étant  finie on  faifoit avancer la pièce E F  de  la  3e.  figure, 
   c’ëft - à - dire la  pointé dû Diamant,  vers  le double Cône,  jufqu’à’  
 ce  que  la! pointe I  reliât exactement fur la- divifion  d’un  pojuee,  &  • delà  
 on continuoit à marquer  exactement,  avec  le Micromètre, les  lignes  
 &  autres  parties que le Pendule -avoit de moinsdans fa  longueur,jufq'u’à  
 ce que la pointe du Diamant  touchât la  partie inférieure du double Cône.  
 ;  Éa diftance des Pincettes  à la  divifion  oùreftoit  la  pointe  J ,   avoit  
 été  auparavant bien  examinée  avec  un  compas  de Micromètre y . nous,  
 fervant de la même toife  avec  laquelle nous avions mefuré laMéridienne  
 ou degré  terreftre» 
 Enfuite de ces précautions on mefùroit la- longueur du-PenduIe ^ depuis  
 les Pincettes julqu’à la partie inférieure du double-Cône, duquel fouftrayant  
 le  femi- diamètre 4. £5 alignes, il nous reftoit la longueur du Pendule depuis  
 les  Pincettes jufqu’au centré.de gravité du double Cône, &   joutant  
 ou fouftrayant ce dont le centre çfésçillation étoiç plus bas,  comme, nous  
 dirons ci-après,  on  avoit  la  véritable  longueur,  du  Pendule  avec  lequel'on  
 avoit fait  l’expérience»: 
 C  H  A  P I T R E   IIL 
 ■Dès  expériences faîtes  à  Quito. 
 Pour ne  pas tomber  dans des répétitions ennuyeuiès  fur  le même  fts>-  
 je t,  il  fulfira  d’expliquer  la  première-obfèryatiQH  avec  toutes  les  
 particularités &   circonfiances dont elle fut accompagnée,  &   d’in-  
 férer enfuite  la Table de toutes celles qui furent faites, les donnant génér  
 râlement toutes  corrigées» 
 Le 
 Le  13.  de  ’4»  niatfoy' M,  Godin  &   moi 
 ayant mis  à  Quito  le  Pepdulejien  mouvement,  nous  commençâmes  à  
 compter  kgé   &   dans  cet: intervalle  il 
 en fit 4322,  tandis  queJ’Horldge en  fit 43224,()donc Je  Pendule  perdit  
 dans  cet  eipace dejems,PVd©ïnc en 24. heures iljauroit perdu 
 au  co mme tjcemint-; de  üobferva-  
 ttoii .deydeWf. ptuçtjôj» fi*r |Hilln.d§ 4fWr;hgpe.  L’HorJpge  acceleroit  
 par rapporçsauîteîhlmoyqn,;.  deï28y;  en,24..heures,  comme  omVAVQÎt  
 ’jîftfr  avions prifes; donc 
 dans  les mêmes 241 heures  de tems  tpqyen- le  Pendule  aceeleroit de  
 L'expérience étant .achevéenous mefurâmes*la longueur  du? Pendule, 
   depuis  les  pincettes jufqu’à.la partie  inférieure  du  double Cône, 
 &   la trouvâmes de  -  36  pouces  ir ,  2.9 lignes, 
 dont:  après , avoir  fquftrait  le  demi-diamètre. 
 du  double Cône,;,;  ..  .  o  4.  65$ 
 la  longueur  du Pendule  depuis  lés  Pincet-  
 tes  jufqu’au  centre  de.gravité,  du  dotfble 
 Cone refioit de  j   ’  -  n   [■  36  <?34 
 Il faut maintenant ajouter ce  dopUe  centre  d’ofcillarion  eft plus  bas  
 que  celai de. gravitér: cett^çorreftion a étg. gn point de concroverfespour  
 les  Géomètres,  les uns  le refolvànt d’une façon,  les  autres  d’une autres  
 Le  célébré M. Hvÿgens.eik celtii qui  en adonné  làfolution la plus exâêle  
 dans fon Morçtkgipm Ofçillatÿrium.  Il établit la diftan.ee. de Centre  de gra-  
 vité  à  celui deTofoillation  en  une  Sphère,, qui fàit-fes vibrations fur uns  
 point dé fit  fuperficie de, j   de  fon  Rayon,  MÇ, fdrté ^diàairéS  §.avana  
 ne la  donnoient que  de ÿ;  faute  de  faire  attention  que  tous  les  points  
 des poids  infiniment  petite, Tpr  lefquels  ils.fondaient  leqr  calcul,  né-  
 toient  pas à une, égale diftance de. J’Axe de mouvement. 
 M.  de Mairan ,  qui*dans 1$ teiqs .queinoùs^tions  au  Pérou,  fe  livroit  
 entièrement à  ces expériences,  fit  diverfes' obfervations  fur le  ipême fu-  
 jet  lesquelles  il -comfBïpÿÈEà  "8c éé- deàSerir lÉfeL  Elles 
 contenues dans un  Mémoire qui fe„ trouve dans  le Recueil  de Académie  
 des  Sciences  de Farinée  1^35.  Ce  -;Sa.v,ahî .-feul; nous  tira du  doute que:  
 nous  pouvions  avoir  fi  ®   ?9M.%?;• -aut®8S  iS^9kèftes^; 
 écrivirent  après-fei, fe foroient ;mépâs imaisiil  n’yf)4§np§j pas,lafiçdqriojt*  
 du’PràblèmOv dont: -pous  avions  hpfoin  favoîr  la dift&üce  du  çentre.sde  
 gravité à .'çelui  de l ôYciMfon^de notre:'double ‘Cô£lS  II. mé“falut é S lP   
 jéfoudre Iç j'rQblème j  lequel étant  furmonté,  en  rendoit  plufieurs  au-, 
 HÜ  S  très