Il y^voità Bofim i»x,xijQ23,e > N l^ ^ ç i a ^ t^ c ^ p a u ç i ] ^ aîmp :^ -
gens de- la Campagneftapt Indiens jÆétiFs, àflepp,
bonne-fox il leur, donnoit à crédit toutes les marchandifes dont ils avoienç
befoin, & prenoit en payement, les.d^é?§; qu’ils lui apportoient après
avoir fait leur récolte. Une conduite.fi généreufe revoit rendu l’amour &
les ;déliçes de ces.gens-là, guérie rapjpellpî|?yt queleur pere, & parojjTpiept;
difpofés à fe fecrifier Pour luû Ça-fit les bienfaits -ont; 4e poqymr.fqr fe;s,
coeurs les inoins'ci^y^.^e)fiia4é .de pep^dHpofition fJjea(Efpifxfs»Jft
Gouyern^tGéqégl, prcçxpla'àMr.. P^^'jteycrâ^iÿiyj^ulpp.le déclarat Je*
Chef-de cette expéditionpuifque cela étoit fuffifant pour, engager, tout-,
ce Peuple à lo/nivre,.vQk>mtajrement, & à luifaire fupporter fQ.us(fesy.éux.
tputesjesdriçpmmodités'& les travaux j^e ce fiége. Mr. I!mer lentip toute
la foiçeu^î^s raifqp? ».-mais ne fe rendit poxnt ; il repréfenta au’ Gou%
yerneurquç n’ayant aucune'tein£urç de la gqerçe, -il y apj;oit.de la folie-,
à.fe chargé d’un tel,emploi^ Enfin iL cédp,. aux inûaiices.dji.Gouverneur«-
Général & des .autres perfonnes de diftm.6ti.Qn qui çonyxofoient le Con-
feil:x& tout d’uncoup^Ldeumt de Négociant.GénexaLd’Apnée,i;t«?ec uni
fi hf-nrq-ii-g fixcçea,qu!à-peine-la nou^e|le.,en fut publiée qu’onyit accgurfii"
de toutes-part? dénommés quidemanfioiept d’être'enfaHés^moinspoprlà
4p^ms^m;g qqepour accompagner leur..Qiefj& ^iurB»peq:p3j:4
v lEo^ticela .fut jÇçjnduit-avflp;,tant de fecret <^,^<|iljgen£ei,v que, Y Angleterre
même n’en fut inftruite qu’après le lucces„de l’ent-reprife ; parcn
que le Gouverneur ernavoit donné part amILqi ip u l^ ^ ^
voit -icqmpris que tout dépendoit d’empêcher que.k^ fte tranfpîrât.,,.
faiis qpfiUfcPi»ie£' .CQuroit'risque d’échouer^., Les Troqp^r ’I^ {sjByes> & ’
les-munitions'de guerre furent donc qobarquéesq y.&op ,pa& pro-
portionmément. à l’importance de l’entreprife, mais en aufli grande quantité
qu’il avait été poffiBlè d’en-affembler.. L’Efcadre de Mi\Warren mit:
en Mer pour ,-efçorter ce grand Convoi,. & le tout arriva heure.ufemené
devant Louïsbourg, & y porta, le premier, avis du danger-qui-menagoit
eétié'tlaee.;;;;'.
- Nbus avons-déjà, dit que la Fmncezemro y oit tous, jes ans à,'Loim bourg:;
un Convoi d’argent & de vivres pour- la fubfiftance.& la; paye des Troupes
de la G a rn ifon& pour, l’entretien. des Eortifications,. où l’on faifoit-
travailer iés .Soldats-qui n’é'toiexrt point occupés ,àda gardedes polies ;; &
ils- rs’ÿ • por-toient d'autant -plus .volontiers ».qu’ils fentoient que, leur fureté.:
dépendoit. . dm bon état déjà ;Place..r- mais comme l’avarice efi un des v i-
ces où l’homme incline le plus, ; ceux qui etoient cfiar^
'Soldats trâvarllêtirs reterioîent lêii'r falaire foiis divers prétextes,& les Officiel
eriüfoiérit dèWhre'àTégard du prêt., Gedéfordte n’étoit pas nouveau ; dès
.l’Hivêr^rèèëdfent lë'C^yCTàWde’laHacéétôit'môrt^ &cet accident au£
jùenta t'eHêmhttffôcôfiMfion câtifée parles malverfàtions des Comrhiffaires&
Cp-nittafïdâns delà É K M TfôüpesTe'’fcltilëveréfit à dêux repntes$&
quoi qtfonéût faitpo'uflés apfikîfefp comme on-Hè-eotipapâs la racine du mal
lè " ffieCohtêhtemént fübfîfta ^(S'fa.mufedë k 3 prHe de la Place, comme-on
.h*' ’ a •
'■ La Ggmïïon-, W ÉM Ü êg :& ld|. tohs1 fèslFbrts-ne cdrififtdit- aldrè<qa’en
€00 hptimes'dè;T rd ^ é# T é g ié é^ â fe^ - î^ # ^ ,--& em 8ô© homméis ’de
Milicei ,fêiifiKes‘ de tous^îês habitànstefiJetat de porter lès armes. Le Goü*
&nçht-:diinëfkl 'à&ÏÏàtlaiâ ^ g B « ^ s lêefô»fepairox'É,aa’risla Placer
& 'fdgeirit 'tjiï’’u^Gkfflifdfi’ »fiiéfiSMerkê fidfeie de%i'îloetoit peù^ pro«1
prè'-a.^df’dfer^ufié^âc'êMé^rte^ïhmoïtah^dans1 un tems^de guerre, il en-
v o y ! u n fè'qcyûfS'de^TfpnpèS à êêfiihqai^ Commandait- dans Lmh-
bouÀ „ fari|tt^®Ç^topt>if^qtf#seelui Q fa prudence* naturel^ ’ câr-il ét&k
^rhyfe'c’dqjtÉ^Véît“-arriver,> Lé !C'ommahdàht- de la'-Pla-
•^refufa \cé‘ fecouit^u /Irèe hhîe'èroÿdtt pas"iiéeeffahe, ou pat
q f i é lM ÿ î^ faifbîi^ q(tfi1 m’èîb ^ f e e .p i l remercia le -GQftveWeur du
êaiadà'',“& Taffuih qu'il'profiteroivde fès offres fida néceffité le reqüéroit.
'Quelque'tetfls après: il' fé trôû^’ filoqfi^y; invefti, lorfqu’il s?y àttendoit lé
".En-' arfiyaSfel^ lÆ im itÛ ‘faifirènt de'tôüs“'les paflàges- par mer
<&' par téfrè ,' c'oùpeïént tbùt'e ’ coirunufiication avec -le 'Ganada ; ce fut
ce qui câufa prîîiéifiâîéil^nlMa' |)feitè -'dBffâ-ï’làee^ càififl la* Garnifon avoit
pumiïejrènforeée d’un’Coffis 'de^frbup'es'd.olît te Catoad/rpcrtw&'Lt aifémènt
■ Étpifff^f;]W '‘hdJMpîs tfeufîènt'jamais réufïi"*, &.h^bjporhohâfies-'aguer-
f is :'‘auf ô’iêrft^aCfiemënt p’àiffé fur fe Ventre a cet'te-.V'Armée dè Payfaiis
rigf,a!ântf& « àal ^8f^fiïé& ‘ ; ---v^. 'N
Le'deffem des'^ffozïdeB^opM avéàtvété deffurprendre la Place, Ss de
profiter du tems'dirèllêétoit dépourvue debout :-*^’eft eè qui'fit qu’ils-fe
bâtençnhfe'pius'fihil leur fot poffiblé-, âfind’arrlvef ,avântqühle Convoi
v&ôî’É’àrinu'ellemenC de France pût entrer dans fe Port de Louisbourg.
CêfuMafin d AvYik: otx aaeommencemenede Mai, quelaFlottede Eofioh
chargée de Troupes & de mhnitiôns,& efcortée par fEfcadre^ MgMje,
arriva devant LoiÈsbiàrg, dans ‘ledeflein d’affiéger cette Place, & désemparer
de tous lefs VaiffeluX‘!q'ui vouütôîent entrer* dans1 ch Port. Un ac-
cideiit3 iqiii parut d’abord peu important, fevorifa encormfes Anglais, qm
fans cela rfauroielit jamais pu venir" à bout de leur deffexn, tant u _
T a : vrai