96 V O Y A G E A U P E R O U .
fiir les neufrheures & demie du matin «le Louis Erasme découvrit File s
POuëft quart Si^-Ottëftà la diftance dé 9 liëués, laquelle fut enfuite vérifiée
par la Ligné de'LoW
• Quoique nous-cruffions l’Ile entièrement dépeuplée, tous n’ignorions
pas que lacommoditédélbn Port-' pouvoit âvoirattiréquëlqué autre Na*
vire venant des Indes Orientales , »preffé de faire del’eau, ou pour quel-'
qu’autre néceffitê femblable. Cette idée fit naître aux Capitaines dés Frégates
Françmfes le deflèin d’éntrer dans le Port fous I^illon^wg'/oi^ afin
de mieux'rcéher la route qu’ils teûoiëni, au cas; qu’il y eût deè BitMens
ennemis, lauf à reprendre celui qui conviendroit j mais nous vîmes bientôt
que nous étions dans l’erreur, puisque' lion feulement file parut habitée,
mais même nous appelâmes deux Forts où l’on àvôit arboré ;la Bannière
Portugaise, & nous vîmes un Brigantin fous le même Pavillon, &
avec de longs gaillardets. Cela, nous iurprit d’autant plus , ^ ie jtiu f lié a-
•vis*quenaùs avions s’accordoiènt à dire que èette lléiétpît déférte, & que
les Portugais l’avoiefit abandonnée à-caule dé fa ffccrilitéi; Mais nous fiâmes
depuis que la Compagnie i'raryoï/g àes*Indes Orientales-ayant voulu
s’approprier cette -île pour la commodité de iês Vaifleaux, la Cotir de
Lisbonne avoir jugé à - propos d’empêcher que les François^ nWerablifent:
fi prés des côtes du Brêfii, -& que pour cet efFefeUe avôit ôrclohrlé'qu’cM
y -élevât deux Forts, & qu’on y établît'une Colonie; ce qui avoit été
exécuté lept-années avant notre arrivée.^ '?
I Cependant à'la vue de..ces deux Forts & de cette Bannierê nous craignîmes
de ne pas être bien1 informés de l’étai? des affaires S-Europe] &
que le Portugal n’eût pris, dans la prefènte guerre, un autre parti que celui
de la neutralisé ; c’eit ce qui fit que nos Capitaines convinrentdes fî-
gnaiix quilsTe feroiéHt ep entrant'dans lé Port.’*1
Pour entrer dan^ celujrci, il ,effc nécefià-ire de ddubler d’Ile du côte du
Nord.; car fi Ton vèut le faire par le Sud, la forcé du courant eft.telle qu’il
v,ous fiiitdériyer &-|^rdEfJe:dieSûs du vent, deforte qu’aprêstavoir combattit
quatre’eâ cinq j ours contre la Mer, il en-faut revenir au côté où le?
courans ne Font point contraires.v Prévenus, là-deflîis, dès-qdç nous noqs
vîmes.àu Sud fi près de rite, nous.portâmes awS.: O. 5 deg. Sl^àprès a-*
voir naviguénn peuiïioinsdïnefieùe cSç doublé l’iîe, nous goùvërnames au
S.O.portant la proue
Uùtses.quë l’on, voit t^tin3 êment« ';Celuiqmeft à r-Eft ë& plus' grand que
ç^lui di|.^iUeu; & l’autre qui eft àd’Ouëû foutient un-haut rocheé poin-
tu, &.fi efearpé, qu’il femtie menacer d’une chute prochaine, du côté de
TEft Cefi: pour cette raifon qu’on lui donne lë üotxtâ&Iifatnpanario. La force
Lcôurantnou'sporta'filpipàljQaëftdêl’flCiqu’après.avôbfaitplna^bort
dées i ^ y ^ ns^es^qngaints $ pour ngpâê d^tedavantagef;dq jewgr
^ancre unpeu loin-du^où tnouiikge à^braflès d’eau de fond de,vafq mêle
decoquiUag£'& de, gravie^# eny-ironnnelieue & un quart de ayant
lef^tJeJoV^m edios,, quL.eftda.principale.4 é^nfe du;Port,yjiu S. S.E.
Nous éprouvâmes^dans,ce,mouillage upe Mjr.jfi,groff? & fg Ê S l j i 9M
jointe au v.enLquLfou§gitï %vfc vâplence nous*^: ftanguer c o n t r i t e -
ment, deforte qu® craignant^pjüpmqs, eabfes # noq&primes, le partqd|ÿr
mouiller E M M B l i a l É ,e s t â m e s MW
fur 15 braffes', d’,eàurfqnd -a"
vaut le Fott. Saint M i e l 1 1 Q H B B B B M i i M i I
M H B &,lft^orne,de Cam>.
mrnrio au
^Gette Ile a .deux .Eorfè
ftÜfeft au" Nord & h S i 'a ü NÔtd-x5uëft.,J3Ee.premier e^jgfprmcip^l
| tant par fan" abri & fadapagif^ la t e n ^ u l y e & n ^ j g è .
L ’un' & l’autre rfe B qqe d'es^des § g g |I || ?;.fans.,|Lucnn& Cure,té cqnr
ère'les B K de | U | 9 i I eft ventëf,, par;iculierement&
K.drn Nmd , rq$nqj.i’ils ^égne^en ;un-, ceytam, ,t|ms d e -1 année.
fontauq-depeu d.e,,durée; mais quandjlfFouâe^t j 1 un & ^autre
p^c^nX p arée quej-atttg^ mmnnicatiqn
agitation d e s . y ^ s H
d’-Eft. lat|nuQ {efe1mQins- ddRçde , mais
«0n entièrement- fans danger. Emj5*i%teros eqs^eux .tonnes
que pour -dès ^aifieaux p r ^ - i f i f f l S l W f t ^
niontipas d'autre yelfeuro©: ,r - MWBto I * , ; I H * .r ’
H
être
' M M 4 rade ■ Ç ffi
, N o r d ^ iM & deux a u t r e s ^ # - d e ^ lj^ ^ g |t^ |^ p ù > ne,
peuv,ehtrer oueîdés rBarqqes, &jinême avec peine. - ^ p u | ces
Forts, aau^QEnb^|deifegtav4nt';7e^4tu5 4 W&ÊmÊÊ$ ë^ ‘
gyf iHgri i d e ' u ^ i J i q u e s ; P a?de
S m w m 1
:*• : Tome IL Partie L