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2,^6 h i s t o i r e d e s
miere fois au Pero«, où ils établirent leurs (Méges:'événement heureux pour
ce Royaume, ^capable d’illuftrerfeul le Gouvernement de cePréfident,
qui fut relevé par
BON FRANÇOIS de TOLEDE,
IX. Gouverneur Ç f Capitaine-Général, V. h c e ro i,
VU. Tréjiàent âê TÆdîence.
D François de TUSùfecb la Maifon d’Ôr^/àynGanmé Vicerd I nP.èmt '
• fit fon entrée:à Lima le 2é de Noyembre/r^ép, déploya tes deux
premières années de fon adminiftration à établir l’ordre & la<füreté dans l’Etat,
à encourager J’Qxpilqitatten des Mines, & à faire dqs Ordonnances fi
fèges furoejûjet, qu*2 femblêy avofo/gi^'teîûs'
furyenir dans la fuite. Au bout de cetems i f lui pritfanïaifie dë tîrer^dbs
Montagnes de Fiïtcupampa, f Tnca Tupac-Amano, fils de' 'Maftco-Tnéa'F &L
frère dë Sayri-Tupac-Tncà , quf. étant mort préipaytèfeéfit'fans 'pc^èfrë
mafeuline laifîôit Tupàc-'Amdru, , ' héritier 'légitime ‘ de : cet Éfttpîr'd
D ’abord le Vicëroi employa,les voyes de la douceur & tes promeflès pour
engager ce Prtoèe'à te v(Ènfo’îï< w ^ î mais 21'gettà tomes-fedflïes,, d%
font qu’fl fîvbit quel fond 2 faloit ^ e lur'fes promeÉês
fon freres’enétoitmal trouvé pour s’y êttcffië, qu’à peine oh lui avoit donné
de quai fiibfifter mëdioeremëht,• &qutenfin 8s s^ ddîc t a é n è S e s de
le lailïèr vivre, & lui avoient (formé-la mort pour prix dé fà complaifonce.
Cette derniere circonftance n’étoit appuyée d’aucune preuve: mais quoi qu’il
en ldtfte Vureroiréfolu,' de 1’avoirrie- gré ou de force, tenvoyaun corps de
'250 hommes de guerre fous le commandement de Martin Garcia de ■ Loyolfa
fameux Capitaine, quiforga ce malheureux Tnca, dénué de fout feepum &
ne privant fobfiffer. dans, ces üeiqC incultes où. il étnjt bbqné.,, à,
vpiir fe tendre de, bonne '&èçr - efpérant qu’au-moins on Macço^roit un,
hébété entretien. Martin, Gardait fit conduire à. Cuzco avec j e peu étîn-
dijms qui x.’étbtent rendus avec lui. Là te Vïceroi, qui. étoïc venu exprès,
dgps ^ ttçf^ i% te fit ^cufer.de plpfieùrs çripiesfiçi’il n’avoitjamais commis,
£ffle, cppdanpa à . avoir, là-tête, tranchée. U foufl^ jcette’ mort avec nnk
grap4çn?i4^nje;digicte ^ & naiSnce, & fiut rpgreqé des Indien* & des, gimjfrr
gpefcwêmgs^ qui fovoient bien, qu’il, étrnt/ innocent. Ceux-ci, admiroient. la,
fermeté qp’fi montra dans ce moment funefté, les, vertus, qui le
■ i§K§R H H H m ' ren-
, Y H G A S ;D U P E R O U . à ? ?
rendaient: digne d^apé%tôiîleû?e fortune jeenx-là étdent émus'
iq^%5ymeat»jf>(atH? le-faflfrdé létars Rois^ 4k pàrimfpefèàde-qtài
reriouvelloit : dans le0s coeurs le fouvenir de la perte de leur liberté & de là
chttfeé'Ieur Empiré. ’ jWarit qùe c^^oulir, Batêafe, St
fut nommé Philippe èn cÿjnfiderationdu ‘Roi Catholï^m^'
i Ëp Viceroi tfo^pi^làï! prétexté • les autres ©èfeaédans
des Tncৠavaient tramé une confpûatipa‘contre les EfpàgmÊFtf 2 les fit
tous périr de différentes manières', fans diftinêtion d’age ni de fexé, & fons
WBaepcer même, les métifs, d^otijér^l *®tîuifit :éàfiëfenîenrj^mcdrd^
0 Mté‘rèèe;par fêafs
meres; &'pàr* cette 'teribîd pérfëfùSo#
fit dubiier - tetït- eeqdfil'à'^éît-f^ dë^biën:féidànt lè^Hëui:prëtiiîéféê'apüééb
de-fos' admMftratiôn ,- &- Efinëiiiis
bué àf;tb^eJ,la Nation rindigriî€é';i^ !'2fe'f àftSritkv ,^élfe'â^èrà|fo'ùJ.deà ;
EÈrângers' & des. EJpugiiots -ffitanés.- "• L
Ce fut pendant le Gouvernement dë Fr’àhÇok lie Tffféif, qùè' s’établirent
à Màta, 3èîtn?
là i enol%p^: ! cd#èB en '-Éff ‘fià- iS7&
taon: entrà:^ ^^ira^/teà'dàns^^Mèr^dti' àull* ié
premier Pytatà qateft'-:eâ£- ,V#;'daÉ!s 'Mers.- On' fe fniph’pri^ éiicôrf '
ap PÉwa dëstevages G©ft®nïspa¥ cë Pyraté. ' Lé Yicâflrf'èït^ô%à.de^J Y ai^
teams poiÉ Jà eomba'ttrdf îè 'pw ig¥Éi1ÀéS: qùàry
Uté de Comffiaüdadë d^foiikfe 9Eü38} ÿam feùl %aI>éifobd^'MügÈan ^ le
rendit en Mfoafrt par; larMér dù^NcirÉ.' ; |
, dLe. ITteeroî 'fut-enfin rappdfé m 1 , St ttôüWtïï'Efflkgite h prSrdti’if *58k
méritait.; car dans le tems:qu12 <^yoitqn’2-àiteitêtfë-aeééàini! prëtniërésS
charges de l’Etat ponr avoir détruit toute la Race Royale des 2tk<w. .& en
même tèms ^é^tënt vfîpt d’ipgpiét^djp*^
lui dS: cfün ton aigre de fo rfqtir»=jdj^ & qu’2 ne l’avoit pas
choill pour être le boitfiteàmdeS Rfori,Jfria'is'püur forvir. Ces paroles
furent cpmmq.up.coup;de.l^idre> & Mcauferent-uftfi grand ^ferrement de
coeur qu’il en mourut en- peu dé jourè: f“-;
Mflrtify.,Garda de Loyola ne fit .pa^ .ime fin plus^diepreu%-quç-te .VK
dètdi^ qûofqfië* a àborm 2 ' dm,- éS ^ëcbmpen|e! de la piale de l’infortuné
Tupac Amant, en ce qu’on lui’ fit'époûter^à'-fine te Sayri-Tupac-Tncà,
ppur;,qgfiypsfit.4e la portâoïi-d'e bims:.aç'Gordééià'sfôn>Pa,dy ÉS^Sm^ léném«
ma au: Gouvernement dù Chily,. dont iî'ne; j ouît-pas-terig-tems, ayant- été a£-
Mm 3- foffi.