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gouvernement de toute la Nature,, pour'le mouvement, des Pla- "
nétés dans: le Ciel,& fur la l^rrn.pom tpiates les Machines que
les hommes empfoyênt dans leurs ouvrages.
Je paffp-Smffi jfous lilence la perfeaion du niveau’, pour ame4,-
nêr^de loir TesÈauxl> ojivrirdes Canaux,, donner paflage aux
Mers, & faire changer de cours'aux Rivières ; & mille autres
^imoilfeaces que,les^Scieÿès,.par çet.epchaînement qu’elles ont.
les uhesavqcles autres, peu^enTtirer de la véritable détermination
«3e la figpre- de l a Terra. . .
il fuffirâ de direlci quepés' RoTs'aufll lages qu’écj^kés, des*
Rois de là MaifonxlêBourbon, la Mera-nourrice des ^cienees %n|
‘Europe., & des'Jiommes auffi. habiles queTqs, Membres de YAcadémie
Royale des Sciences de Paris, l’un des plus refpeétables».
Corps ^nsVcoh^rèdit .qu’il y ait gif Monde , ont- employée1 du-'
rant plus de Jo ans , peuxiPa des dépenfes immenfes y?ceu^qèdes|
travaux infinis, pour parvenir à las-dêeouyerte^ de ctt£e 1v^nté,|,
deforte* qu’onjne fait ce qu’on doit le plus admirer? 'oü-la muni-,
licence & la génjérofitéjeunes Monarques,, ou l^iql^^fatigable^
de .leurs jujets^à fervir non feulement la Patrie, mais AsrMPRtp
■ de éhtier*é 9 { s s? 9 |
:o Le dernier effort-de cètte libéralité & -de;qe z.éle pour; Pqhjej:
en quefiîçin, a ète’la réîolution.que Sa Majefié Tfis-Chvètienne
fîtrcommuniqûer à l’Académie par le Comte’de Maurepas, Ministre
& Sécretaired’Etat de la Marine de France, ;de^ faire^éciri
der de. la maniéré* la, plus .plaufible ( çfttp fitméufe qu^Ttidh, &
. d’envoyer à lès fraix •& dépens deux Compagnies* chckye§ dans
cet illiiiire Corps &’ cômpcdees jdjes plus Java-ns de tes: Membre?.*-'
l’une au Nord pour mefurer uîi .degré lepjus.prés du Pôle qu’il
ferait pôfliblèj. Feutre en Amérique pour. en mefurer. un autre;Je;
j^üsiprqclie qu^^e pourroit de PEquateury,,,,Çe:. parti
lèul qu’il y;pût"frprendre pour déterriiiner la.figure,de la Terre,,»
de manière qull ne refiât plus»après cela aucun doute fur, pe fu*|
jet ; pujsqûèToit qu’elle fut applatie ou allongée, Aes. degrés de^
voieôt âÉer'êil augmentant ou^èn diminuant, depiùs- lTquateuFi
jufqu’au ^olep& fi emcomparant^ntre eux lès;,qegrés l^pli^s,
''j3^^^^#différèiièe a e l’un à-:3^uëlé.'êt^t'fôrt pe |it^ o^m |
jette aifément |sf3?itat|lea
dans les obfervâtions.:, i ine falolt "que comparer des degrés les;
phjs éloignés qu’il fèfoit poJÏibie les uns dés pitres,, pour que.
J^mr différence ne pût échapper aux Obfervateurs. ;Que fi la
Terre étoit parfaitement fphérique, les 'degrés, quelque diftance
qu?il v eût efitréieux, dévoient »être parfaitement égaux, a la
petite oiiférenèe. prèsiqui peut réfulter des obfèrvations. | '' .
S Pour Inexécution dejfôtte entreprffe vraimeptRpyale, Sa Majffif
fié Très-Chrétienne pomma pour aller au Nord M M .a e^ a u -
pertuis f i Cîairaut | § Camus ,, Æ Monmer;V& lAbbe Çuther
(Correfoondantde l’Académie, auxquels fè joignirent eniuite tous
le bdnÇlaiûèdu Roi,’ Mr.' M P I Prafefféur d Afiro-
nomie à Ubfal M Sicretaire Mr. de Sommeteaux, & Mr.
de-KerbelM^vx B^ûnateur. Le Moyage & les Obfèrvations
S s M B k& rc le .m aire fqrleTkuve Tornéa, iqui fe dégorgé
dans 16 Colphe.de Bothnie# .trouventdécrits dans les Mémoires
de UJc&démjetRoyale des Smnces ,>& dans leLivre delà Pigure
Je Ta Terre yim Mr. de 'Mauperbis publia à % retour en 173R.
Pour allefWSs l’Equateur^ on nomma MM. Godm, Bou-
ç-uer, & de la Uondamine., Mr. d e ju fjieu , |Fo6teur eu
decine de la Faâultîde Paris V leur fut ajqint pour les Obier#
vatîons Botanique';:&■ pour les-aider d a lle s Opérations Oeo^
métrique*spon leur «joignit ençoreéM Mn Fkrgmn inrenieurde
la M a r in é Dejpdùnais Sc Ç ouM * avec Mri de MoramVille
Deflinateur, Mr.'Semerguëf, CliifUrgien^& Mr Hugot Hor-
P S B Le PaésSde Quito ’dans, Y Amérique Méridionale , &
dptsîeRoyaumefituêmhs"fEquinoxiti, parut le plus propre
poqr M K i B W B à fairé %s|fBiuateur. La France deman-
L da l’agrément du ^L,oi notre So^verain poûr ,envoyeg|des bavans
dans ces. Contrées 'dé'fa'dominion, & Sa Majeft'ê 1 accorda non
feulement très-volontiers mais trouva à propos que nous ac-
campagnafllops' ces Meffieurs^ârnfi que noügFaypns dit dans no-,
treiPrmce - * afin B M M M I eux les memes obierva-
tions, & d^autrçs èncqrej;,qi|ejS^ M^eftê trouvoit bpn de noms ,
ordonner .dans fes Inftruétion^i.^qyal^. ., . -
U faudrait être groffiereiUent- impolis^ pour ne pas marquer
ici-cotBibien nous eSimêins & h'onorons îê^mérite de ces_Savans
ffie nôus avons eu.le bonheur Raccompagner pendant 11 ong-
tems, éc pouî‘: diffimuler reconnoifianee que nous .leur'devons
pour les lumières-qu’ils ont bien:voulu nous communiquer, t-et
a v e f cependant fuffira-- puifque tous nos éloges* ne pourraient
rien, ajouter à la g l o i r e -qui-leur revient d’avoir ete choiiis par
C | . €l^