En; échange des Denrées; & des Métaux que. le Chili envoyé au Péroê,ïP
reçoit du Fer, des Draps,. & des Toiles, des fabriques de Quito,, des Chà*
peaux, & quelques 3 ayétes> mais en .petite quantité., parce qu’ils^en. fabrique
aufii dansJe Pays ; du Sucre, du Cacaoy des Chancaças qvl Gâteaux de-
fucre qu’on, nomme Rafpadurasjdes Conferves.,, du Tabac, .de^Hüiles,.
de lâ Fayance, & toute forte de marchandifes. d'Europe.,.
I L e Commerce entre te Chili, le Paraguay, de. puinos-4 yres., fe fait tout.
par la voye de ^ cette Villg* Le commerce paffif confifte en l’Herbe de
Paraguay & en, Çirii Çes..marchandifes fe tmnlportçnc M C Ip iï & cle-là.
L’<meûvoye- l’Ugrbe du Paraguay,au P é r o u On. fait eumêjné?tems de
gros envois"de Suif à Mendoza, où l’qn s’en fert pour, faire du favonv En.
échange te:Çf#if0ùtml ù-Puèm-Ayres.desEtoffes du Pays, pour s'habiller,
du Sucre* des. Ponchosdq Tafeaç en poudre, dexVios;*desEaux-de-vifi*
pour çêsïdeux derniers articles les.Commetçans les prennent., à. San,Juan,,
%çaufe de incommodité dn tranfgort.. Q u and.fiente dea ^ r g f n’efL
point ipterjyynpn ,. on mène ordinairement ces. Efçlaves aui .Clîi/i.de: la.
Çaêtqrerie de Buénçs-Jyres la voye dp P im n’eft pas fî.cpmm.ç>de, yù.qù.e,
çpux qu’on, y amène, de Panama font extrêmement chers à caufè/ddla.
longueur. & dps.rifques dp voyage; plufieurs mourant ,eii chemin de fati-,
gué, &.faute de pouvoir.fupeffter tant de climats,difierens.:
. Quant au .Commerce que font les.Proyinces du Royaume, du Chilien-
tre elles,. la.yille;de ^a}d^a ùcç: d&-Santiago en denrées, pour la valeur!
desuoopp piafires du Situado^ que celle-ci reçoit de lima, & en^pbupge
^aldroia Jourml M^ tegft n^qne Bete d'-Aimé. Oa envoye-k QbiJpé des?
ifiüsrdes ^^-de-yié^du Miel* du. Sucre, de l’Herbe du Pafflgûay*
du Sel,, d e r^ g f; & cette Ile qui abonde en Bois de; bonne icpmlité ea,
ppvoye k jfalparayfo,, amfi; que des Etoffes.,de; laine d,e.fe$, Fabriques,,,
comme.Ponchos, Couvertures autres <te cette,efpèce; des Jambons.qu’ils
fayent fibien fumer,, qu’on les fait pafferjufqu’auP ê ro ü où ils, -font del
bon débit;, des.Sardines' féches. Le. Golphe de cçtte Ile eft te feul Para*
ge de toute la.Mer du Sud où l’on trouve ce Poifîbn..
De Coquimbo on envoye .quelque peu de. Cuivre à Valpqrayfoy & quoi,
que tpute cette partie d^.b,Cordillère du. côté. de ; Santiago. &, de... la. Cens
ceptronfoit pleine deMines-de. ce métal, p^tieulierement. dans un-K|u
pommé Payen, où l’on en trouve des Chanteaux de 50 à 1 oh quintaux
toutpur; e.ommeelles.nerfont poinbexploitées, ilfaut que;!tout le Royaume
fe;pourvoye;de;celui de Coquimbo & du - Guafcot Les*''retours le
fpnt- en ee^emkoits-Ià eh Cbrdouahs. &-éh Sâvon.d» & fabrique dt'Mén-
■ dù'&k%.
ioza , &de-là on le tranlporte à iÆ aw ^ ^ d ’-oû?* il fe répand dans• tout-
le Royaume. ..
Le Commerce duCMz.ayecJes Indiens Gentils de la Frontière confiftè
à leur vendre de.s, Quvraggs;de fer, des Freins on Mords, des' Eperons,
des* Copeaux, &c. aveqtoute-forte de Babioles, & quelque Vin, Tout
ce commerce ferait par trocs;* car quoique ces Peuples habitent un Pays
plein de Minières, d’or, ils g’egftfônt auCÜn.ulàge, & effiment b^USoup
plus un mprcean de fer. Bs;domaePt: donc: aüx Ifpagnêls en retour des
Pofiehos ,K des jVaehes „> ;des'*;Chevaux Jeunes Jüles, des Garçons
’Indigne% qqîon. appelle*. Çfèplitos^dant nous'ayons parlé dans la premil®
re Partie, & que leurs propres Peres,troquent pour -de miférables Colifichets^
GettÇt.cfpéce. finguliefg.de trait§Xapp^ll&Mefcafan, Rançonner. Il
n’y a guereque tes p/pagnokiQiu^ quï s’egîmêlehtÿlcte&â-dire, les
pagngls- du commun établis, dans le;0 ^Ê»s c.Céé- Guaféâwêttp dans ;le<,Pays
dejees'Barbares, & s ’adrëlTent dlfeélement aux:-Chefs dêà Familles; ca#
.cea-;feaa^ig^ife-:foPt point gouvernés .par dêsïGâeiquest^bu par des^Caracas
SpuverainSj.comme. ceux du PeVôM-l’-étoienf.s Tonte”la fbrme'd’e’leur Wfèk1
rsgm&pçafc GoufiHe- à. refpeêler ’les' Anciens.* de.; chaque.. Famillf 3, & à • le s
regarder, comme, leprsï .Gouverheurs*; ;
r XeGaa/^’étant dong adtelTé au-. Chef fi’ùùe Famille j lui étâfô-toute la
Mercerie, pour qu’il choiliflc ce quidui*pla$t-davantage; & avant quéîdè
_condure;le- marché il lui . fait damper quelque tafiès de*, vin', &- lui en
donne.même, une petite.quantité.pour fon-régal particulier.-* L& iJMté
Pubbe dans.fbUt Je Village.qu’oirpeut 'librement-trafii
g«myi^ec çët.Èfpagnol parce qu’il elï ami. -Gelui-;cL pUmoutt-toutes-les
cabane,s.d^Indî/ens yôrfant quelque peu de, fon vin'aux Cheê-des Famil-
Cünmte pour, les faluer.. Après qu’il .a ^ tout vendue qu’il efb-coiWenu
.du prix^çhaqueuhote qu>.Qn>,^,elîohiie ’de fes mardiandifès i ü lè retirer!
fhabitati£n,tQÙ'il eft venu^d’,abord avertit^eoepaifant lès gens dés ùiil^
bitations, qu’ilrefofi®jlej p oin te, partir .dexhez eux. Aulfitôt-cha-
cun accourt dans 1 habitationîoùûl fu.trouve,; & lui délivre le prix accordé
v je tout, avec une fidélité admirable. ïdEfpagnol ayant rallèmbîé eeé
effets pouus’en retourner, chez lui, fe retire, & le* pr-inc-ipal ChèP.dè Fa-‘
mille le fait,aggomprçgner,jufques fur/la,frontière-par quelques Indiens,
)9u^'.^4?PVa'IPeP?r*'lés Boeufs oujes* Chevaux .qu’il !a-reçûs^en payententl
i ce^a“a - duré ■ jjilqu’en -i 7 24.,. om leur' pèrtdit = une grande
.qp^ntité. de Vin,r,boilforn'doî^l cesrPeuples aiment-fOÈfràde-régal® ; aihl
^ e de.toutes* celles qui emvrent-*.mais, les mauvais,effets'* qüè! eâa-pro-
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