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 te vers le Gitane ou  Câp  FrançôiL  Le  $ 'à 6  heures dff mâtin  -là  pointe  
 da Sud-Ouëlt de filé  Je Puerto-Rico leuffellôit au Nofd, t  environîqùatre  
 lîfebes de diftaîiçe,  &  «’en  étant approchés à deu-x lieues,  on  commença  
 ÿ  voir le fond qui  étoit, de pierres,  &  qu’on voyait  trèsvdiftindtement  à  
 iept hrafles d’eau.'  Sur quefon  vira  àTÛùëft,  &  l’on haVÎgUa  .ainfi en-*  
 yiron deux heures, toujours fur  fept-brafles de fond.  Mais après on trou«  
 va  20 brâfles 3-&alôrson fe remit en routé.  -  
 A   ïïMu  mâtin on découvrit fous -le vèfit  deux  Vaiflhâux  'qui ! parois*  
 Ibient  cbnfidérâbles /   comme on  craignit  qu’ils  né  fuffent  ennemis-,  la  
 Frégate vira de bord,  & ' les deux  Vaifleâux" firentdêhnêihe, mettant tou«  
 tes leurs voiles au vent. A  midi on  fe trouva par les  18 deg.-7. miri- de La«  
 N ^N; O.àydfeues-Jëdiflmi'eë,' Lèvent  
 êtott un peu  par  Nôrd-Quëft ,  les  -'deux  VaifleaüX  qh’'ba';prenéft  pour  
 Corfahes^  efoiënt en  calme,  &   par-là" nos1 ‘gens  âvoient  l’avantage  de  
 pouvoir fe  tenir a la même diflancejôà" ils étoieht eh  les  dééoüvrant 5 - <5s  
 le \tent étant dëvenu  tout-à-fait  Nord &  frais  vers le  codcher  du  Soleil^  
 ôh courut le bord de YE.N iE. pours’approchàr d©'tefrey&éviter les deux  
 Vaifleaux  en quéfiion.  Le vent devint àpprès  eelâ. E. -N: E.  &  comme  
 les deux Corlàhés étoiènt au m  O.  oh fit route au Nord &  I’ôifü'Qübla l’I«  
 îede  ënylîOn dêux .lieues'  fur  te. vent.  ’Le  vent- ayant" fraîchi 
 hh navigua par NordQuêté,  failànt  force  de  voiles  ,  &   à*d 'heures  du  
 màtîn oh ne vit plus ni  terre:,  hf Corfairlsf s  ■ 
 '  Le 7 à 6 heures  du matin,  oh découvrit lë vieux GâpFMnfofcAfedistance  
 dè1 çmq lieiiësv  •  On  rangea la côte,  &   à midi ôn fé trouva par  les  
 itjf dég. "yyàhirL deLatit'Ude-;  celte du  Cap  fut à  peu prés'dé tëf minée à  
 deg: 46 min. &  quoique  la  terré de  fcè -Capr laquelle-  avancef dans  la  
 mer lbit baffe,-celle  qui eft  en dedans  &   aux  environs  forme  plufieurs  
 - montagnes fort hautes. 
 -  Le 8  à d héiires du matin  la  pointe  de  la  Grange  -rèftoit  au  ‘Sud  à. 5  
 'hédêà iédïlance^  &   à: midi la-FffegâtêhteÉéiedéjàplus^û’ à^ïîiéües du 
 '  -Fort de 'GnÜrii-m Gtfè&èu&eii!.' '•  à-lacéâpe-eik 
 •àttcniâht QH'Pilôtê-éêtier ,-  lequel  étmrt arrivé-hbndüifihla ^i|îlë>dànS  
 te Pott, ou ëlîe mouilla fur les deux  heurès du  foircfür- huit  brades  d’eau,  
 l  Çondde b o u rb e à  environ un quart  de lieuè-de la‘'Ville-. 
 - "  Cto yerra dan's te T-âblefüivânitêles; vkéaéoô'S^f^v^es dans tout lé Couis  
 4e ce voyagé avec les fLbfi|itoâèsî; e#hpt^es-dù M ^ i^ ’éhde 
 l'La* 
 PL. XXXV. 
 a.  la   coste  SeptentrumaZe  de,  3azrtt DûTnirp&e, 
 1S  la  petite  la terie  2$  tSmCoucTntre  de  Ije ^Réptert  du.  Æaut dn\Cap 17 Loyemerttde îHideJHxyor  ‘  ■  * 
 18  BouZartyerie  d/îrta yiuchayut Carre  dc Cttaisons  e st de2û3jôCsesv.Ctyp,a-  , 
 zy  Cantine  \  p etet serrer HcôRsJlepcner ceplanrtm-  Cotre  est" ordzpLU'<unertt 
 20  poudriers  \  occupe pa r jruatre  ÆaZetzms  chacun,  ayant- s a  maison 
 2J.  CacZurtr  e t  sa  Cuisine  /Separe es  Zes  ^iZcusons  de  mxt donner Ce 
 22  la   (hunyitetce.  1  '  Semt7 dCstinpuées p a r  Mes  poznts 
 2$  JdkZitation. des QrpTulâtoê  Cc^lart  représente  Z'état des  ticu p  en  l  an.net  XJ Z 8  . 2,4. JCkhitatûrn eU dCrerspartêcuZcers .  .