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 H eft  tout fimple qu’il a dû-apprendre  de fes  parens mille  circonftances  que  
 le^- autres  ne« favptgaas  qifjLdoit  a^ir  eq^ipq  coomiflànee parfaite  
 dè' làfîgnific|tiQn|desffloeuc§  qui^lvoioet-dl^nnâl^  à‘iséWuplë| auflfbien  
 qu’une  iâtffligej^e^^Ie ae  la*x-a%ue  jBMaswwf 3 *   ' 
 Ce qu’ ii\y.a  de. plus  obfcur dans l’Hiftoire  du Pérou,  c’eît  fans-contredit 
 forîgme;: des  fêtai  l^feritajjjè toit^ç^aüon  dé^^ewj; 
 mais a mon  avVil n’en faut pas tant  chercher  la  câüfê^m^rignodnCe des  
 IhdiMs,  à  gtd’Façt^4'!fé§a fW ^ ^ ^ B ^ û j^ é b l f^ ï in u E ,  qi^’dans  
 le préjugé occaüonné par  le premier Tnca&  pîaria  Coya à. ’femme,  qui  fe  
 difoient Enfans du Soleil. -  Cette  fable crue  aveuglément par  tous  leurs Su-  
 ,  adoptée qu fcùûfcKée 'parafas leurs-Sucqefèurs,  fit entièrement oublier  
 tputeautr% tagine  Ikjih   effa|^jufqu!asx moindres traeegj fan^bij pèrfon-  
 ne s’avifèt de  foupçonner l’erreur, ni fe mîtèn peine  de chercher, la v é r ité   
 Tou^ les.fjiftonep^  contiennent, que  Forjgine  des -Tncas  eft  fabulëufe;  
 .nMsiÊ^edfeient-pas peu-à Regard de la- fable dentkfirémier.îh^  infa-1  
 tua des Peuples, pour leur infjjirer plus derdpeftpour fa perfonne& tagou« 
 * l^ernot  avec jîus Jtanpire. ^ ÿ q ^ c o jn ^ in ^  aipÇ qujèia bMaqiedes ƒ».  
 $ens  étdit  telle qu’ils  differoient peu  des  bêtes féroces; <S que quelques Na?  
 tions-mêmes étdfcnt pires  par  îa_brutalité  de leurs.jcoümmes,  .n’ayant aucun  
 fentiment'âe'X.oi hâtinelle , , vivant fans  fociete, ne1 cônfio^ûMital’amre  droit  
 que leurs appétits déréglés,  n’ayant aucune idée de Religion, &  entièrement  
 Jivnta'. aux  téhpbres}de  laipta  ridicule  id;olttffef  Leur no^riturer étok  la  
 ffiêmeiqqeiiéelle.ides[ bêles  ;$L|oqtes; deursoaé^dns 
 Créatures. plus>  cwjnxaÿgîb®ut^jd^râraifonn^leSj,  lelon que Jeurs-confinés  
 éi®iëht:plus;'od' îûoins;barbfffés^& leurs moeurs plus p i  ïjgpihs ÿipeé^L  ën  
 quoi  : certainement  ils ;furpafIbient  leÿ:BêteS‘1es  p]us  féroces  ,& jlq jiplus'  
 cruelles. •_ ?Qn peut confulter.fuf tout  ççl& Hçrrera  * .& le’¥ïéïeJffîg%io.£w-)  
 <W$i  y^QSÉ:<gaip^riat|E;^t  la; fable ûna^ïéejpar  te'pçê^ier  ^ ï^ i ^.re-  
 |U©:rpgrpescPeuplespignppns:&:b»bares.-i , . 
 .  ,'<üt-on, étojt fils du Soleil, &  (on Pere touché -chrtrifte' état oùr 
 viyoient tant de feuples.in&rtunésA l’envoya avec  la ■ Çma,  éè feurdumêçtt^ 
 L^îpc^dyili^'ces Nations, leur donner désloix.,.&   leur appreq-a  
 dre  a vivre'félon la niifbn & l’équité; pour les’ enfejgner à  cultiyerla terre  
 à fe nourrir de fes fruits, &  ta  ihftruire dans la religion &  le culte duSolêy leur.  
 Eere,  leur  montrant  la maniéré dont  ib:devoient:lui  offrir  çta  fâcrifiees: 
 que 
 - * Dec.  sjllatl.  '%  Cap.-  6.  “ 
 / f Qrigeri .de  Lib.  5-  Ç^p-,  8.  ;;;. 
 ^  IJjzca KJfcvneo  CafHXG  èt S^jR-evrie, Caya,  'TTlcvma OeÆ> Huaco 
 toita f/euA C   Sr^pkJ^ènu,  ?-a^ e4n ^ A rU  &<r  Jtztvvctÿ& f  .