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 C A P  A  C - Y U P A N Q  U  I. 
 V.  I  n  e  a. 
 CApac-Tupantjui à l’exemple de fon Pere commença fen régné paî «né vifi-  
 te dans fes Etat? ,  dans la vue  d’examiner  fî la Juftieè ëteit  bien  ou mal  
 adfüinïftrgej  &  en même* tems pouf  aflèmhler  une AjfeêePâfiji dè-eotoines*  
 cer les  conquêtes qu’il  méditoit,  Il fît  faite  un àoôveaa ' Pont: dô  liane fur  
 le  Fleuve  jîpirimac  dans  Ip  lieu  de  Huacachàca ^  plus  grand  que celui  qufi  
 fbn Pete jurât  Mc  fake fur  le  même Fleuve,  &   le  paffa  avec  une Armée  
 de ÆfepôQj  tommes  pour- entrer dans  le pays  de  ^cm-huoem.  -Lés hâtimns  
 les plus'proches rortirent'a[a-%vant-  de  ge  Prine-e  ave-ede grands  tftmfparta  
 dejëye^  &  lui  firent léafs  -feumiffipas.  Ce*  ®seitpl&: fbfrM^ïÂie  tout  le  
 telle du Pays.  .  L’îfer«  pafPa enfukedans  la Province à’Aymàm,  &  quoique  
 les habkans  füTent- d’abord  rmnë  de vouloir  s’eppelèr  à  fes  deflèins ,  ils  fe  
 faviferent ,  <& prirent le fage parti de fe foumettrey pffianf au Monarque de  
 For,  de l'argent &   du  plomb en figne defhjetion.  ;  
 r :  s’àjrrêca quel<jae  tems dans  un  lieu du Pays dyJymam, peur 
 régler le gouvernement- defts nouveaux Sujets,&envQyafommerles Nations  
 du " Pay s  frUmafieyu ;  mais  ayant appris  qu’en y  avait  pris  kè  armes  peur  
 le combattreJ,   -il  réfpiut de les fürprendre,  & fe mit  en marche avee  8000  
 hommes  choifis.  Sar âKgôiee prdvhit féffiifion du fang ■}  car  éès  Peuples fë  
 voyant  pris  au  dépom^,  nefongeteht qu’à-rappailep^âr-uhepromté fou-  
 fniffloU - &   tbüsyles BiïraCaï delaFfoyinee ïe/recohnurét^pom'IeurSeigBetffi  
 Ces; Peuples  étoient CofltinaeHement- en • guerre‘ avec  eeüx ü  Ayniara au  fèjet  
 <jgs pâturages de laps troupeaux;  mais leurs  inimiûês âaieflt «feintes par lès  
 bons orckes que donna l’ÎBra,  &  fhrtbut  par  la'préfeauû«t  qu’fis prit-  le pre-  
 ïûtér  de faire marquer les  bornes- de chaque Province.'  _: 
 '  CqMoharque fiE une efltrée magnifique!  CuzcoA ' iliivi  de  toute  fon Ar-  
 nïéë^I&poî1téldânsiua brancard;  otiefpëée de palanquin&  les  épaules' d&  
 Curacas  &   des  Cadques,  des' Pays  qu*il  venoit: de fbbjüguer ,  &  entouré de  
 tous  les  Officiers - Généraux  de  les  Troupes. 
 Son féjour  à  Cuzco,  &   fbû  attention  à régler l’intérieur de fes Etats ,  ne  
 fixlpendirent  pas  longtems  les  opérations  militaires.  Il  en  confia le  foin  à  
 fbn frere Jlnqui-Titu,  &   lui donna  pour ajoints quatre  Princes  de  fbn làng,  
 gens  expérimentés  dans  le métier des  Armes.  Les  conquêtes  continuèrent 
 du