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mêmes pour guides qu’une certaine routine, & quelques cônjeêhires le plus
fouvënt fautives'; mais donfils rierecbnrioilfent l'erreur "que-quand f ouvrage
eft^cHeve,6c qù’îls le voÿent manqua: pour n’avoir pas pris des alignemens
juftes,ni enmlqyérdes çalcub Çes-mâuynis fuçcès rebpt;epq, découragent
cëux qui^dnTtie^%é'lirië1piroe'‘de“1eurs biens à ces èncrépriïès, &
leur exemple effraye ceux, qui pourraient avpir, enyie d’en former : de. fêiu-.
Stables.
En^B2- une/jjëâfë’lllbllè Üe rtfôÿitei Pôrtugdifès partit de la Ville
d& Gràh,- ParalL remonta Je Fleuve dçs. Anufsopes^ &,. entra dans le Nôpfâ*
qu’elle remonta aufiî pour venir former un Etabliflènient, & bâtir, un Fort à.
l'embouchure de la Rivière d’Aguarico‘, ce qui ne pouvoir fe faire qu’au préju»''
dice des Millions dés Jëfüites. Efpqéioh, %& fins'déroger auxdîroits- de la
Couronne d'Efpagne fur ce Pays. Le Supérieur dé ëes Miffions prdtefta con- r
treTèntreprife des Portugais, & vint porter fes plaintes 'à-‘ l’Audience de>
Quito & au Vîceroi. âelui-d informa* fe Roi de Cette affaire, & il reçut:
ordre dé Sa Majefté dé prendre tel nombre de gens de guerre qu’il- trouve»;
rqjt a propos , & de jâçli|r de déloger les Portugais de ce polie, & de tous ;
iês autres dont ils pourraient1 s’être emparés fans aucun droit; -Heureufement.
‘etJ^vèbt' julques-là fe rétirâtent avant;
que lé VÏcerÔi-çût lint minè^de Vouloir le^ailef attaquer*, eequi »’aurait pu
iè faire qu’avéc des peines & des incommodités infinies. Ce défiftement des?
Portugais neîut pas de longue durée; car cette Nation a toujours tâc-hé de
s’étendre apit dépens de là Couronne d’Efpagne. ^
. Les .âfeires' qui furvmfçht dans lé P'ardgmy, furent uif’des plus remarqua-1
ble§ éyënemèns .privés pendant TâdminiElrationjîe1 ce Viderai: Gés’démê-,
lés parurent d’abord Rimportaris, que les gens figes craignirent qu’il n’èii ré■*->
fultât uneGüerre Civile. Voici de quoi il s’agit, & comment'le'Viceroi é->
toufa çç commencement de trbublë-pâr fa prudence & fa fermeté. L’Audien-.
ce péjir Juge VifiteuritièsMifîiohs àxt Paraguaÿi
pm Jôfepji de Antequerâ, ’Prdte&eor Fiâaides Indiéris' dereette Audience &.
Cbevaiieride YOràïed'Æâritard: mais les PP. Jéfuites Curés dè ces Million!
refuferent ae confèntir â cetté vifite, prétendant que les Patentes du Vifiteuti
n’étoient pas dans la fôrïhè convenable à l’honneur de la Société. : Ce refus
lui fut .fignifîé dés fon arrivée à la Ville de YAJfoniptim^ Capitale des Mif-:
fions, & 3 fut adouci par toute'forte. dé pOlitelFes. On l’affura que;.dés/qu’il
produirait des lettres conçues en termes proportidnnés aü'fflérite de là Com-i
pagnie, on ne ferait point ces difficultés ; mais cfiffis; né'poéVdïeht admettre
des provifions contraires aux prérogatives concédées à leur Ordre. Antequerâ
pea
I A % D Ü m Ô Û. U
beu ÉÉÉfj de ces raifons' déclard-'quîl pafferbit outre, & publia dans là
*Villë M f l N I f f i S f S S la vïïït®»-fanà s-arrêter: à aucun« Qppbj
fition. -Cette déclaration faite-un peu légèrement émut fi fort les .'efprits,
qh’en^peu de rtems il !fe'forma deux partis'àarts'la »Ville;-les uns pétant
portés pour les PP. ’jéfuites-, les autres p m A n t ê ^ k ïlp difeorde s?éten-l
l i t ! jufqUés dàns. lés lieux-circonvôifins, & enfin les deux, partis s’accrut
fêhf'Mlimëb,- qtfilëfdrmèr^tî'dêiBi petites; Armées: qui ehéVinrent’ aux
tnâinshvêc ta ^and'acharnement ;-&-là;-'bataîllê:fe termina par là mort d’un
partis^uJMè/ptfra M toùjbiira: à -la
fété-âu -lien pendant le combat; ‘animant fea amis à-bien faire^. ce qui n’empêchâ
pas qtfil-in’éût du phe. ' - ' ! » ; ! - .......I-
'» Quelque't-éms avant» ce combat, l’Audience de Ghuqaifaca, informée de
la difpofirion des efprits-/avoit r^M-Antépira-, & lui avait »défendn>;de
I^fler btêre jüfqu%ce qü’ôh èûtiàoüvê le moyen d’aplanir les difficultés qui
fè piæfehtdiènti . croyant'fon Itonnon'intérelTé: àme/pàs coder y
S’excula d’obéir; mais le mauvais: fucces de la bataille fut caufe-quë l’Au-:
éience lui; envoya de nouvelles Lettres durappel, & un ordre exprès de fë
rétiia fans delai'. - " ,u r jn
: -Cto'he la rëtrait5edV«re3«aa futvolGn(ajïe, ou s’il y eut quelqueraifoii
fëcreitè qüiqrdbfigèà d'obéir à cette daniae fommation contré fa. volonté/
Ôuoi qu’il en foit.il fut obligé de comparaître devant l’Audience pour répons
e aux accüfations qu’on* formoit contre lui', devoir excité des” féditions
dm lè'Paraguay:, & (ce qui étoit .bien plus grave) d’àvqir. voulu fe faire Roî
& Sdüvéraih* dé cette Conttée:| Il faoit'diffidleide- décider ce-dernier point
& d’émpinëtf ef làt VérÉé -parmi là tfiverfit^’opinions:;(rfellë eftconfondue #
& dans Mte multitude de preuves & de contre-preuves , d’attaques & dë
défenfes qui'ont grbffi les aéles de ce procès à tel points qu’il'Contient jqûofeuilles
drécritürë5° ^ ^ ! 1 ' !l 1' ' 'l'/ . ' .
Lè Marquis Aë-CaftelFuertè,' informé par l’Audience d& Vmpàfaea dc: on
qui -s’étoit" pàffé au Paraguay, & d ë ia conduit« , ordonna qu’on
quW'iriftrÜiMf fon procès. Dans ces entrefaites le Gonlèd dés Indes
nié de la chofë1, récrivit au Vîcaoi- dé jüger les coupables. Ce qu il fit auffi-
tÔt cdmomtéifiâÉ;tlé c quatre Auditeurs , dont deux cbndannerent 'Antequera.
à mort fans appel, tm troilîéme fut d’avis’dc'fe rehvoya pâr devant le Con-
feîl des Indés, ce qui-'etoit préciféÉent ç&qwAnteqüera fouhaftdÉ; & le qua-
ttjpmp rgfiifii Æéïjngêr'ÿ dléguâhtqu’dh- né-.lul'a>vpit pas donné affez de tems
pour examiner à fond les ades du procès. Le Vlcaoi fe joignant à l’avis.
^ des