ordres et les instructions adressés par le chef de l’expédition
au commandant de la Zélée, pendant le
cours du voyage, dans la prévision où les deux corvettes
eussent été séparées par quelques circonstances
imprévues.
Sous le titre Renseignements, j’ai joint à une note
médicale, dont l’insertion m’a été demandée par
M. ïlombron, chirurgien-major de Y Astrolabe, deux
mémoires que M. Dumont-d’Urville avait jugé importants,
et qui lui avaient été communiqués, je crois,
par leurs auteurs.
Enfin, quelques lettres doivent encore trouver leur
place à la fin de ce volume, ainsi que cela été annoncé
dans le cours de l’ouvrage.
V. D.
PIÈCES JÜSTIEICATIVES.
Santa-Crux de Ténériffe, 6 octobre 1837.
..................................................................................................................
MM. les officiers poursuivent avec zèle et assiduité toutes les
observations possibles de température, de météorologie et de
physique ; les officiers et les élèves exécutent les calculs astronomiques
et nautiques, et les médecins commencent à exploiteiTa
vaste carrière de l’histoire naturelle, qui leur est dévolue ; l’accord
le plus heureux règne entre ces diverses personnes, malgré
le contraste apparent de leurs travaux, et j’espère qu’il subsistera
pendant toute la campagne ; ce sera la garantie la plus infaillible
pour nos succès à venir.
M. le capitaine Jacquinot me suit constamment de près sur la
Zélée, dont la marche est supérieure à celle de YAsirolabe. Il est,
ainsi que moi, sa tis fit de ses officiers et de son équipage.
Je compte remettre à la voile demain, etc.
Rade de Rio-Janeiro, le 13 novembre 1837.
C’est un fâcheux motif qui me procure aujourd’h ui l’occasion
de vous donner des nouvelles de l’expédition. M. Lemaistre du
Parc, élève de première classe, souffrait déjà , à notre départ de
Toulon, d’une fièvre intermittente ; mais le désir ardent qu’il
avait de faire la campagne, le fit passer par-dessus les observations
q uilu ifur en t adressées par les médecins et par moi-même,
pour l’engager à rester en France. Au lieu de céder aux soins des
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